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Conseil des ministres : le Projet de Loi de Finances Rectificatives 2021 validé

jeudi 10 juin 2021 |  6736 visites  | Mandimbisoa R.

La pression des organisations de la société civile semble avoir porté ses fruits auprès des dirigeants. Le projet de loi de finances rectificative (PLFR 2021) a été adopté en conseil des ministres, selon le communiqué de la présidence. Il devrait passer prochainement en examen auprès du Parlement mais quelques corrections devraient être apportées auparavant par le Ministère de l’Economie et des finances.

Le communiqué de la présidence précise qu’en l’état actuel des choses, les travaux réalisés dans le cadre de l’élaboration de ce projet de loi concernent notamment la révision des recettes de l’Etat par rapport notamment à la situation actuelle qu’est l’épidémie de Covid-19. La révision des dépenses transversales, des projets de développement et des dépenses sur le fonctionnement au niveau des ministères a également été réalisée.

Pour éviter le retard dans l’adoption de ce projet de loi, les budgets réservés aux projets de développements et les budgets supplémentaires pour le fonctionnement des ministères seront à inscrire dans les dépenses transversales du ministère de l’Economie et des Finances.

7 commentaires

Vos commentaires

  • 10 juin 2021 à 11:22 | I MATORIANDRO (#6033)

    MMMIIIAAAALLLAAA fa TSY MAHAY NININ.

    MANAM-PAHAIZANA VENDRANA baikon’ny COCOVID.

    Mivaralila.

    FAILED STATE.

  • 10 juin 2021 à 11:45 | Vohitra (#7654)

    « Pour éviter le retard dans l’adoption de ce projet de loi, les budgets réservés aux projets de développements et les budgets supplémentaires pour le fonctionnement des ministères seront à inscrire dans les dépenses transversales du ministère de l’Economie et des Finances » selon un extrait de l’article du jour.

    De prime abord, s’il y aura retard dans l’adoption de cette loi, qui en est le responsable alors que le Parlement est déjà en pleine session ordinaire depuis un mois déjà dans l’attente du dépôt de ce projet de LFR ?

    Ensuite, l’esprit et la lettre d’une loi des finances en tant qu’outil de suivi et de gestion, et moyens de programmation budgétaire dans l’utilisation des finances publiques ne sont pas respectées si on concentre en intégrant dans les dépenses du ministère de l’Economie et des Finances les budgets destinés au projets sectoriels pilotés et coordonnés par les ministères concernés respectifs…acte qui ne fait que traduire aisément une atmosphère de méfiance au sein des différentes institutions au sein de l’exécutif…mais aussi une volonté d’accaparement de l’autorité et pouvoir décisionnel au niveau central en limitant les possibilités de décentralisation budgétaire au profit des Régions…

    Enfin, il est utile de rappeler que déjà dans la LFI 2021 de l’année dernière, plus de 80 % de l’ensemble du budget avait été concentré au niveau de sept ministères sur les 21 existants, et qu’il y avait eu 11 % de l’ensemble du budget inscrit mais sans qu’il y ait de destination précise annoncée, ainsi, avec cette initiative de concentration de ressource budgétaire au sein du MEF dans ce projet de LFR 2021, on ne peut que constater le renforcement de la centralisation des prises de décision avec la nécessité d’avoir l’aval de la Présidence et de la Primature ou du Conseil des Ministres pour différentes activités liés aux transferts, provisions pour investissements, nouveaux projets d’émergence…en somme un budget de…propagande !

  • 10 juin 2021 à 15:31 | Yet another Rabe (#4812)

    Re-,

    ** 1-er thème : le malgache et la mondialisation

    L’ État fait une LFR pour 2021, fort bien.

    Mais un ménage peut-il établir sa petite loi de finances, son petit budget prévisionnel, disons pour 1 mois, quand 1 Kg de riz atteint 5250 Ar ? :

    https://www.actutana.com/depeche/diana-jusqua-1500-ar-le-riz/

    A plus de 1 € au kg, plus cher que dans les grandes surfaces françaises, et ce riz est-ce ce de l’importation ou du riz local ?

    J’aimerais savoir, comment se définit la structure des prix de ce 1kg de riz ?

    - Si c’est de l’importation, la mondialisation frappe très fort au portefeuille
    - Si c’est du local, soit dans la chaîne de valeur qui définit le prix final, un ou des intermédiaires se sucre(nt) bien, soit c’est le producteur qui vend cher pour cause de production insuffisante ou limitée, soit ce sont les 2, producteur et intermédiaires.

    Pour la vanille :
    https://www.actutana.com/depeche/vanille-verte-45-000-ar-le-kilo/

    Certainement, il y a la concurrence avec d’autres pays producteurs, mais aussi une qualité qui a diminué rendant la vanille malgache peu compétitive.

    Les producteurs malgaches sont restés dans la croyance d’une logique de rente.

    Cette croyance est leur zone de confort, et ils se sont reposés sur leurs lauriers.

    Et là, je pense qu’à la fois dans la chaîne des valeurs, les intermédiaires locaux et les prix mondiaux imposés par les importateurs doivent mettre à mal cette croyance.

    En tout cas les prix sont très loin des 75000 Ar que l’on avait projeté dans les bureaux ministériels.

    ** 2nd thème : La société malgache vs la globalisation

    Si la classe moyenne est réduite à l’épaisseur d’une feuille de papier dans les villes, dans les campagnes elle est en grande partie composée de notables, parfois petits ou grands propriétaires terriens.

    Et quelque fois, ces notables sont fort bien instruits et éduqués, et ils se désolent très sincèrement de l’indigence dans leur campagne.

    Ils croient pouvoir préserver la population de leurs campagnes et eux mêmes, en ignorant ou faisant mine d’ignorer cette mondialisation qui frappe à leur porte.

    Et ils en ont peur, de cette mondialisation, cette globalisation qui risque de les engloutir, ce qui est fort compréhensible.

    Ignorer un fait mondial est-il la bonne méthode ? Et si oui, est-ce pérenne ?

    Le Covid 19 est un fait mondial, et les pays qui ont fermé leurs frontières à temps et lancer une campagne de vaccination massive s’en sont bien sortis.

    Et ils s’en sortiront fort bien de cet épisode qui est parti pour durer ou revenir de façon récurrente.

    Ils ont bien fait en faisant une campagne de vaccination massive car ils savent fort bien qu’ils ne pourront pas fermer leurs frontières indéfiniment.

    Avec le Covid, c’est une analogie que je fais entre la mondialisation (fait mondial par définition) et les campagnes de Madagasikara qui essaie de s’en préserver.

    Madagasikara, ou du moins,les campagnes malgaches pourront-elles se préserver de cette mondialisation, disons sur le moyen et long terme ?

    J’en doute fort car à moins de vivre en complète autarcie comme pour certaines tribus amazoniennes, les campagnes malgaches en seront atteintes par cette globalisation.

    Madagasikara et ses campagnes doivent donc se préparer à cette mondialisation en se vaccinant de la mondialisation.

    Et là, je donne un autre sens au terme vacciner :
    - produire pour nourrir toute sa population
    - L’ éduquer.

    Je crois que le devoir de cette élite nobiliaire réside dans la mise en œuvre de cette autre interprétation de la vaccination, celle contre la mondialisation en préparant leurs « ouailles »

    La mondialisation frappe à la porte de chacun, il vaut mieux se préparer à l’ouvrir en se « vaccinant » avant qu’elle ne vous brise la porte et vous trouve fort démuni.

    Cordialement

    • 10 juin 2021 à 16:08 | vatomena (#8391) répond à Yet another Rabe

      Manger d’abord !Impératif

  • 10 juin 2021 à 17:25 | Vohitra (#7654)

    Les terres arables et fertiles devraient être redistribuées aux paysans afin de les permettre de se nourrir d’abord, et de dégager des excédents de productions commercialisables ensuite…C’est primordiale !

    Si la mondialisation permettra d’améliorer les infrastructures routières et de développer les infrastructures sanitaires, tant mieux et c’est souhaitable…

    Mais si elle n’a comme corollaire que d’enlever et accaparer les terres arables aux mains de ses dépositaires légitimes, de détruire la stabilité de l’écosystème, d’exploiter les richesses naturelles en accaparant les grandes proportions de profits de manière inéquitable, alors, la mondialisation n’a pas sa raison d’être et devra être combattu avec l’énergie appropriée et la cohésion adéquate en faisant usage de tous les moyens possibles…

    Quitte à s’attaquer en repoussant ses promoteurs sur le terrain ! Les prédateurs devraient être chassés et pourchassés sans ménagement…

  • 10 juin 2021 à 17:26 | Isandra (#7070)

    C’est LFR rectificative de la reprise.

    Cette volonté et cette détermination, et tous ces efforts, avec coup de pouce budgétaire, on pourra espérer un rebond économique inédit :

    1°- Dans un premier temps, le retour à la normal, c’est à dire, or reprend le rythme d’avant Covid-19, sur lequel on avait estimé plus de 5% le taux de croissance,

    2°- Dans un deuxième temps, la mise en route les réalisations des grands projets, Tana-masoandro, Flyover, Tramways, téléphérique, l’autoroute(Tana-Tamatave), etc et la finalisation de buildings et Miami, dont les travaux sont déjà en cours,...Tous les petits et moyens projets manara-penitra ne sont pas en reste.

    • 10 juin 2021 à 18:11 | Ra-Jao (#282) répond à Isandra

      Isandra, vous faites preuve d’une grande foi : ça me rappelle le « Minoa fotsiny ihany ».
      Le malagasy attend impatiemment le « asa » par ce qu’il a déjà entendu le « kabary ». Pour l’instant ce sont les amis karana et autres membres de la casa nostra qui profitent. Ils se comportent de plus en plus en territoire conquis pour ne citer que le litige foncier à Taninanandrano. Nos compatriotes sont quasiment à la merci de ces envahisseurs avec la bénédiction de leurs complices au pouvoir. Et vous êtes parmi ceux qui les applaudissent et les encouragent.

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