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Editorial

Comme si de rien n’était

vendredi 24 octobre 2008 |  1121 visites  | RAW

Sur les 110 contrôleurs et inspecteurs du travail que compte le pays, 50% résident et travaillent dans la capitale. Parmi ces 50%, la moitié est en fonction dans les ministères, occupant toutes sortes de postes. Seule l’autre moitié est théoriquement disponible pour exercer réellement ses fonctions sur le terrain, dans les entreprises et autres ateliers. Pendant ce temps, les syndicats de travailleurs ne sont pas encore attrayants, estiment les ouvriers et employés dans le privé.

Pareillement dans d’autres secteurs d’activités qui relèvent de la fonction publique telle l’inspection d’Etat. À en croire certains d’entre eux, en plus du fait qu’ils sont très peu nombreux, il faut admettre qu’ils manquent de moyens, faute de budget conséquent par rapport aux tâches qu’ils doivent effectuer.
Le pays est encore sous la fièvre de la crise des portefeuilles après la rentrée scolaire et universitaire (privé s’entend) que d’autres crises pointent déjà leur nez. La saison agricole doit être prise en charge alors que le prix de l’engrais est inabordable. Pire, l’engrais lui-même est introuvable dans les magasins.
La baisse conséquente des prix des produits pétroliers à la pompe se fait attendre, pour ne pas dire se fait désirer, tandis que les prix des autres produits de première nécessité accusent encore les conséquences virtuelles ou tardives de la hausse des prix du baril d’il y a quelques mois.

Et voici que le patronat sort de son silence pour faire pression tant sur les travailleurs que sur l’Etat. Pour imposer ses lois aussi, ajoutent les mauvaises langues. En tout cas, poursuivent-elles, aucun patron, aucun dirigeant de groupement patronal n’a, ces derniers temps, osé s’exprimer ouvertement sur la situation des entreprises, sur leurs difficultés, sauf contre la JIRAMA.

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