Comme s’il n’y était pas

Le président de la HCC (Haute Cour Constitutionnelle) Jean Michel Rajaonarivony s’est rendu à Fort-Dauphin jeudi dernier et n’a quitté cette capitale de l’Anosy que samedi, jour de l’ouverture de campagne. Chose curieuse, ce patron de la plus haute juridiction électorale, accompagné par deux hauts conseillers, n’a tenu aucune réunion administrative au cours de ses déplacements. Là où la question se pose : qu’est-ce que Jean Michel Rajaonarivony a fait à Fort-Dauphin à la veille du début de la campagne législative ? Ces déplacements suscitent jusqu’à présent des interrogations à Fort-Dauphin où le parti au pouvoir a aligné des personnalités qui ont du mal à avoir la confiance des électeurs. D’abord, le vice-ministre Harifidy Ramilison, tête de liste du TIM, est pointé du doigt pour avoir autorisé à l’époque où il était encore chef de région le Projet QMM à occuper les terrains des paysans. D’autre part, les électeurs de Fort-Dauphin sont réticents devant cette liste dont le second n’est autre que le vice- président sortant de l’Assemblée nationale, Yves Aimé Rakotoarisoa. Un Yves Aimé Rakotoarisoa qui a complètement perdu sa crédibilité d’antan à Fort-Dauphin.