« Le Coji doit être dissous dans un délai allant de 6 à 12 mois après la cérémonie de clôture des jeux ». De cet extrait d’un article stipulé dans le charte du Conseil International des Jeux (CIJ), le comité local d’organisation des 7e Jioi entre maintenant dans les derniers mois de son existence. L’ambiance « électrique » qui régnait dans son siège, avant les jeux, s’est estompée au fil des jours. « On est là que pour les besoins de la liquidation », nous confirme une des rares employées encore sous contrat avec le Coji. En effet, il ne reste plus qu’une vingtaine de personnes à expédier les affaires courantes aux bureaux occupés par le Coji sis à l’immeuble de l’ex-Solima à Ampefiloha.
Le paiement des prestataires durant les 7e jeux figure parmi les priorités de l’équipe liquidatrice.
« A l’état actuel des paiements, 50% de la prestation des transporteurs est effectuée contre un apurement total du compte des restaurateurs », précise notre interlocutrice. Par contre, selon elle, celle des entreprises ayant réalisé les gros œuvres attend encore la régularisation des dossiers y afférents.
Concernant les matériels informatiques, bureautiques ainsi que les différents mobiliers utilisés pendant les Jeux, leur sort dépendra de la décision gouvernementale. « Comme il s’agit des biens publics, on attend la directive de l’Etat quant à leur affectation définitive », dit un responsable. Leur destination finale pourrait-être également les hôpitaux, écoles... et bien d’autres, publics que privés. Une vente aux plus offrants n’est pas aussi exclue dans la procédure de liquidation. Qu’importe la voie choisie, l’essentiel pour tous c’est qu’elle se fera dans la transparence la plus absolue.
Et le bilan général des jeux ? « Il faudrait faire un rapport auprès du CIJ avant de le présenter officiellement ». Sur ce point, le Coji a encore quelques mois devant lui pour la présentation de ses comptes.
