Toutes les fédérations nationales entame les derniers mois de leurs mandats olympiques.
Le président de la fédération malagasy de tae kwon do WTF, Roty Randriamandrato, pour sa part, a laissé entrevoir une autre forme de politique de développement du sport, en général, et des arts martiaux, en particulier, durant cette période.
Manque de spiritualité
Partant des réalités de ces dernières années au pays donc, il a conclu que l’échec du sport Malagasy provient en partie de l’abandon de la spiritualité, surtout chez les pratiquants d’arts martiaux, au profit des compétitions physiques mettant en évidence le côté « violences » du sport.
Pour les fédérations d’arts martiaux, il est temps de tirer la sonnette d’alarme, d’après Roty Randriamandrato, car ces disciplines ont l’avantage d’être physiques et spirituels... « Il ne faut point perdre le sens de la dualité, essence de tout art martial », a-t-il martelé, « car la classification entre débutants et avancés, petits et grands ou séniors et juniors, jeunes et âgés, ont leur sens profond en éducation de l’esprit sportif ! Si l’on était plus spirituel, les athlètes malagasy auraient pu aller loin et il ne serait pas utopique de voir des malagasy champions du monde dans quelques années. »
Pour débuter, la fédération malagasy de tae kwon do incluera ce volet dans ses activités. Les études de signes, textes ou symboles feront désormais partie des tests de passage de grade et les maîtres de salles bénéficieront de séances de recyclages sur la spiritualité lors du championnat national.
Une journée de championnat
Cette saison, la fédération a aussi décidé de la tenue de deux championnats nationaux respectifs. Les Séniors et Juniors se retrouveront donc sur le tatami du gymnase couvert de Mahamasina le 31 mai prochain, tandis que le championnat de Madagascar « Enfants » sera tenu sur les mêmes lieux vers le mois de juillet.
Neuf ligues régionales composent actuellement cette fédération avec l’arrivée de celle de l’Anosy et du Menabe, nouvellement créées.
