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Culturel

Danse • Labdihy 2è édition

C’est parti pour un grand partage

mercredi 11 juillet 2007 | Daddy R.

Labdihy qui se tient du 09 au 20 Juillet est un Laboratoire d’écriture chorégraphique ayant pour ambition de mettre en relief la valeur artistique de chaque individu par le biais de la singularité de son expression personnelle.

« Labdihy », un projet initié par la compagnie Rary veut pousser les danseurs à prendre en main leur rôle d’innovateurs et surtout d’éducateurs.

L’objectif est de favoriser le travail de recherche allant dans le sens d’une innovation permanente en matière de langages et de techniques de danse. Un travail qui necessite beaucoup de soutient de par l’effort de diffusion des expériences chorégraphiques et pédagogiques de chaque individu.

Pour la protection de son identité

Comment envisager une construction d’une identité culturelle sans création et sans l’adhésion du public ?

La formation est le moyen le plus efficace pour diffuser un avis, une idée, un concept, un mode de vie, une culture. Et nous savons combien les cultures du continent africain et de l’Océan Indien sont riches d’enseignement mais trop souvent confrontées à des problèmes de diffusion ou entachées par les événements « catastrophes » répandus par les actualités.

La première édition de Labdihy a réuni des participants venant de l’Afrique de l’Est, de l’Afrique Australe et de l’Océan Indien. Cette prochaine édition prend une autre envergure en s’adressant à l’ensemble du continent africain.

Placé sous le thème de « L’artiste, son patrimoine naturel et son héritage culturel », Labdihy veut mettre l’accent sur la nécessité de construire une identité africaine forte passant par le renforcement des collaborations artistiques régionales.

Labdihy proposera aussi cette année une série de spectacles, à part la tenue des formations dont on distingue ceux qui partagerons leur positionnement par rapport au thème de cette édition appelé « participants-exposants » ainsi que des danseurs chorégraphes invités en tant qu’observateurs dénommé « participants-observateurs ».

La compagnie RARY en quelques mots…

« Tresser les valeurs humaines par la danse ». « RARY » c’est un travail de tressage, « RARY c’est la bénédiction qu’on donne aux autres, « RARY c’est une danse traditionnelle du Nord de Madagascar. « RARY, c’est une démarche animée par des valeurs et principes qui appellent chaque danseur et chaque être humain à donner et partager le meilleur de lui-même aux autres, dans une optique toujours évolutive et extravertie, afin de tresser les liens entre les Hommes et construire une société harmonieuse et productive. Et la compagnie est à l’image de son nom. « Des phrases qu’on a prêté à Mialy Ratrimoarivony, Anthropologue Malgache ».

Pour atteindre cet objectif, la compagnie canalise ses actions dans les domaines de l’éducation d’où l’existence d’un école de danse et de musique réunissant près de 300 élèves chaque semaine. Des ateliers sont également organisés anuellement pour les amateurs comme pour les professionnels nationaux et internationaux.

Puis, il y a la mise en valeur de la création. Des pièces contemporaines qui font appel à l’éveil de tous les sens tout en rappelant les valeurs culturelles malgaches - basées sur la sacralité de la nature et des relations humaines - au sein d’une société qui a fait de l’intérêt personnel et des artifices des raisons d’être.

Toujours à la recherche d’une expression nouvelle de la créativité malgache, la compagnie RARY ouvre ses portes aux autres disciplines artistiques comme la musique, les contes et les arts plastiques.

Après l’édition de son livret en 2004 sur la manière dont elle conçoit le placement du corps, l’utilisation des différentes énergies, le pont qu’il peut exister entre les vocabulaires musicaux malgaches et la danse, elle entame depuis janvier une nouvelle piste de recherche.

Mais la compagnie RARY multiplie les occasions d’aller à la rencontre des gens pour partager avec eux sa passion pour l’art : soit elle organise des plates-formes dans son lieu de travail soit elle va trouver la population là où elle se trouve, dans les écoles ou dans la rue.

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