Depuis plus de 20 ans, j’ai toujours eu avec le sport une relation plutôt théorique et lointaine, faite de quelques matches de football regardés distraitement devant un copieux plateau télé. Et même dans mes années de lycée, en dehors des trois heures hebdomadaires obligatoires, j’étais beaucoup plus attiré par les compétitions d’échecs ou les salles de bibliothèques, que par les terrains de sports. Autant alors vous dire que la Coupe d’Afrique de basket féminin qui se déroule actuellement à Antananarivo est plutôt loin de mes préoccupations. J’ai pourtant accepté de suivre mon frère (sans grande conviction) assister au match vendredi dernier entre Madagascar et le Mali, champion d’Afrique en titre.
Etant plutôt éditorialiste politique que chroniqueur sportif, je ne me hasarderai pas à parler du match sur le plan technique. Je note juste que les Maliennes étaient plus grandes, ce qui a limité les Malgaches dans les balles hautes ; que nos compatriotes étaient systématiquement dominées sous les deux paniers et presque toujours battues sur les rebonds ; que le taux de lancers francs ratés par les Malgaches était incroyablement élevé, alors que les ratés des Maliennes ne dépassaient pas les doigts d’une main. En deux mots, notre équipe nationale a été dominée à plate couture par les championnes d’Afrique en titre. Score sans appel : 80 -46.
Mais finalement, pour le néophyte en sport que je suis, je dirai que le score n’était pas le plus important. Sans doute les basketologues vont expliquer cela par un ensemble de différences : expérience internationale, taille des joueuses, régime alimentaire, qualité de l’encadrement etc. Sincèrement, je ne sais pas, et d’ailleurs, je m’en moque. Car ce que je retiens de ce match, c’est que ces basketteuses malgaches m’ont quelque peu réconcilié avec ma malgachéité [1]. Aussi, la défaite de Madagascar ce jour-là m’importe peu, même si bien entendu j’aurais préféré qu’elles gagnent.
Panier à trois points
En parlant de trois points, voici donc ce qui me semble important de souligner.
Primo, Madagascar peut s’enorgueillir de l’accueil de cet événement international, fût-il sportif. Grâce à Andry Rajoelina, le sommet politique de l’Union africaine nous est passé sous le nez : on se consolera donc avec ce sommet basketballistique continental. En outre, la qualité de l’organisation de cet Afrobasket féminin mérite d’être soulignée. Et même si la reconnaissance internationale diplomatique n’est pas là, l’ambiance bon enfant qui mêle dans la même ferveur Africains et Malgaches nous change des discours xénophobes des attardés chronologiques d’Otrikafo contre le Groupe international de contact (GIC). Un événement continental de sport accueilli chez nous et organisé sans aucune faille : en tant que Malgache, cela fait donc sacrément plaisir. Et surtout, que le Virapin de service ne vienne pas nous dire que c’est grâce à lui.
Secundo, les cœurs de tous les Malgaches présents au Palais des sports ce vendredi dernier battaient à l’unisson pour soutenir l’équipe nationale, et on y retrouvait donc cette fameuse solidarité nationale que les politicards ont du mal à mettre en place à Madagascar : seules les scissions et divisions entre les Malgaches leur permettront d’accéder et de se maintenir au pouvoir par des voies anticonstitutionnelles, et ils n’ont pas intérêt à ce que ça cesse. Certains vont même prendre conseil et instructions auprès de l’ancienne puissance coloniale, 52 ans après 1947 : quelle belle preuve d’Indépendance et de patriotisme !
Tertio, toute la salle était fière de nos basketteuses et les a soutenues jusqu’au bout, même quand c’était de toute évidence perdu (en fait, il n’y a jamais eu moins de 15 points d’écart entre les deux équipes). Alors oui, pendant ces deux heures, malgré la défaite et malgré la domination malienne, j’ai été fier d’être Malgache. Et je suis sûr que toute l’assistance partageait ce sentiment patriote, sans doute mis à mal depuis janvier 2009 par les honteuses pitreries de New-York, mais aussi par les turpitudes de nos politiciens qui portent bien bas le flambeau malgache de Bruxelles à Maputo, de Maputo à Antananarivo. Sans oublier les ratés d’Addis-Abeba et de Genève.
De toute ma vie, c’était le premier match de basket d’envergure que je regardais in vivo, autrement qu’à la télé. Et encore, si je regarde un match de basket sur le petit écran, c’est que je suis en train d’attendre l’émission d’après et que je n’ai rien d’autre à faire pour tuer le temps. J’ai donc été impressionné par l’ambiance du stade, quoiqu’un peu assourdi par un beuglard derrière moi, qui n’a pas arrêté pendant tout le match de manifester bruyamment son soutien ou son dépit. J’ai été amusé par ces espèces de mantra que tout le monde répétait : « karakarao fa mivoraka… », et surtout celle qui disait « ataovy, ataovy, ataovy manem(… censuré ...) ». J’étais même à deux doigts de mourir de rire en contemplant du coin de l’œil ma voisine, honorable mère de famille quinquagénaire à tête de prof de physique-chimie, qui participait de tous ses poumons à cette incantation peu orthodoxe.
Quoi qu’il en soit, merci les filles ! Merci à Maiwenn, Prisca, Lydia, Rokia et les autres d’avoir rappelé le temps d’un match que c’était si bon d’être Malgache. Que ce soit devant un beau panier marqué ; après un beau geste technique ; devant la combativité d’une joueuse ; à l’unisson (mais en silence pour ma part) avec une salle qui chante pour supporter l’équipe nationale. Heureusement qu’il n’y a pas que ces tocards de la classe politique qui peuvent nous servir de modèle, sinon bonjour la camisole.
Je note enfin avec amusement que Mialy Rajoelina est descendue sur le terrain après le match pour saluer les joueuses malgaches, en compagnie du ministre Virapin Ramamonjisoa. Même l’assistance de ce match de basket m’a réconcilié avec ma malgachéité : cette délégation hâtive s’est alors fait huer par le public. Cela m’a fait un peu de peine en pensant à la femme que Madame Rajoelina était, et qui payait de cette humiliation le seul fait d’être l’épouse du putschiste qui a précipité le pays dans la crise actuelle. Mais cela m’a franchement fait rigoler, car après cela, qu’on ne vienne plus me dire que les tenants du coup d’Etat sont encore populaires à Antananarivo. Il est vrai que les écrevisses marbrées qui garnissaient la Place du 13 mai, ainsi que les sinistres bidasses voués à intimider l’opposition n’étaient pas là. Ces huées représentaient donc de façon spontanée le peuple qui peut enfin s’exprimer, cette majorité silencieuse qui a décidé de donner de la voix, en attendant que les élections permettent de délivrer à Andry Rajoelina et Monja Roindefo le message qu’ils méritent. Ataovy, ataovy, ataovy... ny fifidianana !
Vos commentaires
Je n’ai pas été à ce match mais j’ose quand même émettre un commentaire : les huées, si huées il y a eu, concerneraient plutôt la tentative de récupération politique par des maîtres ès récupération, et moins la personnalité de Mialy elle même. Je n’ai pas entendu de huée lorsque Andry a remis la coupe lors de la clôture des jeux. CQFD
Farafaharatsiny raha hoe ces basketteuses malgaches demandent conseil et instructions auprès de l’ancienne puissance coloniale 52 ans après 1947 , pourquoi pas ? mais malheureusement ce n’est pas le cas car non seulement l’ancienne puissance coloniale se met derrière le putschiste mais aussi approuve et l’aide pour l’intérêt supérieur se SA nation .
Noue a une haine viscerale contre Andry. Je confirme que ni Mialy ni Andry n’a été huée. Je dis tout haut ce que la majorité silencieuse pense tout bas : mieux vaut être colonie de la France que de Ra8 et consort, car il est écrit : il n’y a que les chiens qui revennent a leur vomissure. Je sais que noue ne va comprendre çà mais tant pis.
Mpamaky
Izaho dia nanatrika io lalao io, ary dia anisan’ireo mpijery nandray anjara tamin’ny fanaovana « ouuuuhhhh » soa amantsara ny tenako, mba ho tongan’ny ramatoa Mialy any amin’ilay tokony iantefany, koa aza mamorona eo ianao hoe tsy nisy izany.
Fa ny tena zava-dehibe dia ny nosoratanao hoe « aleo zanahan’ny Frantsay toa izay miverina amin’ny Ra8, satria ny alika ihany no miverina amin’ny naloany ». Fa inona moa no nitranga tamin’ny 1947, na ny 1972, tsy fomba nampisehoana ny Frantsay fa naloany’ny Malagasy ry zareo ? Koa inona ity rediredinao eto ? Sa ianao ilay tena alika mivoavoa aminy tsy antony, ka mametraka ny Frantsay ho Andriamanitra kely ?
Hélas Miary, il y a eu huées contre le Président Rajoelina. Je ne sais pas si vous avez regardé le match à la TV, mais si vous aviez été dans le stade comme moi vos oreilles auraient constaté que des spectateurs ont malheureusement mélangé sport et politique. Dommage !
Cher mpamaky,
N’oubliez pas l’histoire,car depuis 1947 qu’on a lutté contre la colonisation française,et vous,vous préferez revenir s’agenouiller devant ces colons !
Réfléchissez cher mpamaky !
Aucun français,à l’heure ou je vous écrit,préfère être dominé par un soit disant nazi,ou y revenir !!!Tandis que vous,vous choisissez et preferez être colonie française à cet époque !!!
Allez donner votre q aux colons,au lieu de souhaiter à nouveau la COLONISATION.
C’est vrai tu n’est pas mpihaino (les hués) mais tu restes mpamaky.
Et si tu veux tjrs être colonisé par la france tu n’as qu’à ficher le camp. Nous n’acceptons plus jamais, jamais etre colonisé.
C’est vrai tu vas revenir à vos vomissures (la france).
Je sais que mpamaky va comprendre ça et tant mieux.
« ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh ! ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh »
NOUE !!!
Les aides françaises,publiées par Basile RAMAHEFARISOA,dans SOBIKA, sont de l’année 2 008.Point barre !!!!!!
Basile R.2(22)ramahefarisoa
Au sport, le meilleur gagne... pas en politique.
Heureusement qu’il y a le frère pour faire connaître à Ndimby les joies d’une manifestation où l’on vibre pour la même cause et supporter une équipe malgré les défauts qu’elle pourrait avoir, malgré sa défaite, et pour saluer ses efforts d’en être arrivé à ce niveau.
Mon mantra préféré va surtout au Tsy maninona io fa reveo ! pour encourager un joueur ou une joueuse qui a fait une faute ou manqué un panier.
Mais attention, il ne suffit pas qu’une équipe soit malgache pour obtenir le support du public. Je me souviens d’une demi-finale lors des jeux de la francophonie où le stade s’est vidé, parce que, se sachant perdante, l’équipe malgache avait perdu toute sa combativité.
A lire entre les mots ;-)
C’est toujours bluffant de “découvrir” d’autres univers. Et entre le milieu politico-intellectuel qui est le vôtre, et celui du sport, il y a en effet un écart qui dépayse, et ressource au passage. Et je vous assure que dans les autres disciplines, collectives comme individuelles, il y a la même explosion d’énergie saine qui transfigure votre manière d’appréhender les choses, qui vous change en tout cas des manoeuvres politiciennes. Quoique le sport ne soit pas non plus dénué des préoccupations stratégiques, loin s’en faut. C’est donc chose entendue, vous allez de ce pas vous inscrire dans un club, etc.
Mais pour ce qui de Mialy Rajoelina, faut-il vraiment se tracasser pour sa destinée ? C’est évident qu’elle n’est pas tout à fait innocente dans ce qui lui arrive. Au mieux, la perspective de devenir la Première dame avait titillé son égo, et elle ne s’en était que mollement défendue. Au pire, on peut envisager qu’elle ait été de mèche dans les visées de son mari. Car on ne me fera pas croire qu’une femme, de nos jours, accepte d’être le simple jouet des lubies de son mari. Et comme vous dites, ces réactions spontanées et de plus en plus partagées et assumées, contribueront sans doute aussi à remettre un peu les idées en place chez les dirigeants hâtifs ? Mais renforceront sûrement le peuple dans ses choix. Oui, ataovy, ataovy ny fifidianana !
Cher Ndimby,
Les basketteuses de notre pays méritent cet hommage car on sait que dans un pays pauvre comme le nôtre, il est difficile de pratiquer son sport favori. Cela prouve aussi, comme vous le soulignez, que nous sommes capables d’organiser malgré que nos politiciens se chamaillent pour des sièges.
Par contre, je me méfie terriblement de toute fierté relative à son origine. Je suis heureux, content, satisfait,... d’être malgache. Mais de la à exprimer une fiérté, je me méfie.
Je suis en général fier de ce que j’ai réalisé ou aider à réaliser. Etre malgache, je n’y suis vraiment pour rien. J’ai fait et je ferai pas mal de choses pour le mériter et pour participer à la vie de mon pays.
Une fiérté peut rapidement être mal placée et induire à exclure les autres. Dans ce cas, on en revient inéluctablement aux questions de xénophobie et de racime.
Le professeur Jacquard, célèbre polytechnicien et généticien, quand on lui demandait s’il était fier d’être français, répondait inlassablement :’’comment être fier du hasard, comme si vous dites je suis fier d’avoir gagné au loto ?’’
J’ai bien compris votre message, j’ai peur tout simplement que quelqu’un qui n’a pas votre niveau d’éducation ne l’aie pas saisi à sa juste mesure.
bien à vous
Bonjour Georges,
Non, ces sentiments de fierté ne sont pas néfastes...
On parle là d’identité, de rattachement à une nation, de nationalisme, d’identité, de patriotisme ... pourquoi pas de chauvinisme, s’il reste bon enfant ... à l’extrême on trouvera nationalisme extrémiste, ou pire le racisme ... mais ces formes extrêmes ne sont à mon avis que l’expression d’une faiblesse mal assumée ...
Il me semble que nous souffrons aujourd’hui d’un manque cruel d’AMBITION !!! Nous souffrons de ne pas porter un projet qui serait notre nouvel orgueil, un projet vecteur d’une nouvelle FIERTE pour notre pays, pour ses valeurs, et pour ses réalisations ... « Vois mon ami visiteur... ceci est mon pays ...ceux là sont mes frères » ... Il serait temps qu’on se bouge un peu ...
Chère lalatiana,
Avec votre niveau et celui de Ndimby, je n’ai aucun souci quant à la fiérté. N’empêche que quand on veut passer un message, il faut qu’il soit à la portée de tout le monde, afin que son sens ne soit pas dévié.
Des projets, nous en avons tous pleins. Ceux qui manquent cruellement ce sont des vrais femmes et hommes d’Etat capable de les porter et d’avoir un vision lointaine de l’avenir lointain de notre Nation.
Ces personnes, elles sont parmi vous, la jeune génération. Encore faut-il que cette génération accepte de prendre cette responsabilité.
Aux vues des réactions primaires de certains forumistes sur ce site, le chemin est encore loin mais il ne faut jamais désespérer
Bien à vous
Ceux qui manquent cruellement ce sont des vrais femmes et hommes d’Etat capable de les porter et d’avoir un vision lointaine de l’avenir lointain de notre Nation.
Si vous voulez attendre les personnes d’état, vous risquez d’attendre longtemps mon cher ! Oh oui ! La preuve, ce qui se passe actuellement ...
(Mialy) et ... cette délégation hâtive (se sont) alors fait huer par le public.
Mon seul commentaire : dommage que personne n’a amené de la farine !
Cher Ragasy,
Avec ce genre de ráction, on n’est pas sorti de l’auberge !!!
La solution à la crise : de la farine !!!
Relevons les débats, par soucis de participer réellement à la vie de notre pays
Bien à vous
Vatana tomady sy saina mavitrika.........
Nampiseho tamintsika rehetra ny mpilalao kendry harona na fantatra amin’ny anarana hoe baskety fa na inona na inona vokatra , ny fitaizana ny vatana hantajaka sy ny saina mahiratra , ny firaisan-kina , ny herim-po no ilaina rehefa manao zavatra miaraka.
Ny faniriana dia ny hamelaran’ny mpomba sy mpandrisika rehetra lamba makadiry be misy ireo soratra ireo , ho HAFATRA ho an’ny mpanao politika rehetra.
vivement qu’on s’éloigne tu temps où on disait à Madagascar , à propos de technicité sportive : « handàka baolina koa ve leitsy di a hianarana » ;
mentalité qui se retrouve chez les politicards ; avec tout ce qui se passe, tout est leçon ; dommage que la belle Mialy ait autant de mal à tirer leçon du passé récent, mais son « appelez-moi président de mari » y est certainement pour beaucoup !!
Ndimby, vous (je n’ose pas vous tutoyer, bien que depuis le temps, votre prénom m’est devenu bien familier) vous dites avoir eu de la peine pour la femme de TGV en pensant à la femme qu’elle « ETAIT ». Pourquoi cet usage de l’imparfait ? Parce qu’elle ...n’EST plus ? Remarquez, ça ne nous aurait pas déplu, mais vous savez c’est quand même un peu malsain de la part du grand journaliste que vous êtes de susciter chez le lectorat une pareille fausse joie éphémère.
Ce n’est peut-être qu’un détail pour beaucoup de lecteurs, mais ça peut parfois avoir des conséquences imprévisibles, et au moins cela prouve aussi qu’il y en a toujours un qui lit bien vos articles avec la plus grande attention du monde et le plus grand respect pour l’auteur malgré tout.
Quelle récupération politique ? sur une équipe qui vient de perdre,(car "battue à plate couture).Elle aurait pas été là et on aurait dit que ça ne leur fait rien à la HAT ce qui advient à notre équipe nationale.Car, soyons sûr que n’importe quelle personalité de l’autorité en place aurait subi ce même accueil de cette frange du public.
Il serait archi-faux de dire que c’est la majorité des supporters malgaches présents qui ont eu cette réaction, un peu bizarre.
De dire que c’est la pauvreté de notre pays qui fait que nous sommes condamnés à perdre devant des maliens ou des ivoiriens, il faut que ces forumistes pensent au jamaïcain Bolt,à la mozambicaine Mutola....
C’est vrai cher Ikopa, mais la grande majorité des jamaïcains sont tous dans des universités américaines. Idem pour Mutola. Elle n’a pas fait bcp d’entrainement à Maputo.
Dans des pays comme le Kenya ou l’Ethiopie, le sport est un vrai enjeu national qui rapporte des devises, et des nombreux athlètes sont dans des universités américaines !!!
Il n’y pas de honte à être pauvre, ce n’est pas une tare. On peut en guérir mais certainement pas avec tous (je dis bien tous, sans exception) les politiciens de bazar qui se sont succédés au pouvoir jusqu’à maintenant. Analysez le niveau des débats sur ce forum, et essayer d’imaginer certaines de ces personnes au pouvoir.
Vous concluerez comme moi, le bout du tunnel est encore loin
Je partage beaucoup de vos opinions M.Rabehevitra, je lis aussi religieusement vos diverses interventions sur ce forum. Mais je n’aime pas beaucoup le ton condescendant que vous prenez à l’égard de certains forumistes. Je ne suis pas là non plus pour les défendre car ils le font bien tout seuls, mais je suis là pour m’ériger contre les possibiltés de dérives de vos propos mal interprétés : le niveau des débats est ce qu’il est, on est tous conscient qu’on ne pourra pas l’améliorer, il reflète néanmoins déjà d’une certaine réflexion dirigée qui fait déjà baver d’envie bon nombre d’autres forums malgaches de la toile.. Les co.ns, M. Rabehevitra, vous le savez bien, il y en aura toujours. Et de toutes façons, un co.n restera co.n, c’est bien connu.
Mais néanmoins, quand vous dites que « on peut en guérir [de la pauvreté] mais certainement pas avec tous (..) » ; malgré le coté optimiste qui est très plaisant, vous laissez (sciemment ou pas ?) suggérer la nécessité de se débarrasser d’un fardeau, constitué pêle-mèle de ces « politiciens de bazar » ou de ces forumistes de bas niveau, pour se décrotter de cette pauvreté (matérielle, intellectuelle, etc..) afin d’atteindre rapidement un idéal nirvanesque de développement durable et de progrès vertueux..
Et c’est là où je dis stop..On ne peux concevoir à l’instar de nombreux films récents américains qui prônent des hommes nouveaux, dans un monde nouveau, qui surgissent des cendres et des ossements de notre monde actuel. On ne peut se permettre de rêver à une sorte d’épuration qui laisserait sur la touche ces « politiciens de bazar » et ces forumistes de bas niveau, et qui regrouperait les autres considérés (sur quels critères d’ailleurs ?) comme plus intellectuels, plus patriotes, moins politicards et qui seraient des sortes de pères fondateurs nous guidant vers la lumière...
On n’est pas sortis du tunnel, certes M.Rabehevitra, mais ce tunnel, on doit le franchir ensemble, tout paniers de crabes confondus, écrevisses marbrées ou pas, aussi longtemps qu’il faudra pour convaincre même les plus récalcitrants à en sortir.
Niry,
I like the last line very much : « On n’est pas sortis du tunnel, certes M.Rabehevitra, mais ce tunnel, on doit le franchir ensemble, tout paniers de crabes confondus, écrevisses marbrées ou pas, aussi longtemps qu’il faudra pour convaincre même les plus récalcitrants à en sortir. »
We have very little sense of solidarity and to me, that is one of the main reasons why our country doesn’t progress as it should. We should all be proud of our personal achievements, but we should not forget that we are all Malagasy first of all.
Patriotism goes beyond belonging to one peer group or another, just like in sports.
Merci de ces remarques chère Niry.
Bien entendu, la sortie de la pauvreté est une oeuvre commune et il n’est pas question d’exclure quiconque.
L’erreur des diriegants successifs justement c’est de croire qu’ils peuvent tout faire avec l’appui de quelques collaborateurs et un peu de bailleurs de fonds.
Quant à mes critiques sur certains forumistes, c’est plus de la pédagogie que de la condescandence
Bon courage à nous tous !
« Ces huées représentaient donc de façon spontanée le peuple qui peut enfin s’exprimer, cette majorité silencieuse qui a décidé de donner de la voix, en attendant que les élections permettent de délivrer à Andry Rajoelina et Monja Roindefo le message qu’ils méritent. Ataovy, ataovy, ataovy... ny fifidianana ! »
Ho Ndimby !
De la part d’un journaliste ,c’est etrange come notion de « representativité ».On dirait que tu es de plus en plus mivoraka.Mila fikarakarana angamba !!!!
« karakarao fa mivoraka… »e !!!!!
O ry Raberene
Misy itovizana mihintsy ny style-nao sy Rabri. Asa iniona ny fanazavana... Ary noho tsy hita intsony i Rabri dia i Raberene no mipoitra. Tsy misy arguments loatra fa mitsoatsoampona.
Ianao ilay foza orana pro-HAT io ve ny hanome lesona resaka représentativité ? Tsy ianatreo ve no nanagona olona teo amin’ny 13 Mey dia nilaza fa mpitondra-ten’ireo vahoaka Malagasy « tsy vaky volo » ireo. Karakarao fa mitapy !
ô ry Rakitoza ô !
Efa manomboka mitapy ve ianareo e ! On dirait que Rabri est ton obsession, pourtant je n’ai fait aucune remarque désobligeante à un seul de tes posts.
A lire tes commentaires, tu te vantes d’avoir les meilleurs arguments du monde ?????? pour des sujets TRES SUBJECTIFS : oui oui oui !!!! Comme disait le Père Pédro : « La lutte contre la pauvreté ne se fait pas avec de beaux discours » et je dirai même plus : « encore moins avec de belles phrases »
J’ai toujours attendu les contributions de Rakitoza sur les rares sujets PLUS OBJECTIFS sur Mada-Tribune comme l’éducation, l’éducation nutritionnelle des paysans, la vie générale en milieu rural, les projets avortés de Daewoo et de Varun, ..... MAIS EN VAIN !!!
Peut-être qu’il commence à faire très chaud à Mada et le KITOZA n’est plus sujet qu’à la colonisation par les mouches pour y pondre leurs oeufs et donner des OLITRA... du kitoza feno OLITRA (beurk !!!!)
On est sur un éditorial, ce qui est publié ici est sensé être bien pensé et destiné à être archivé. A noter donc que :
Ndimby !!
merci de votre édito !!
Nous avons un point commun « PAS TROP FANA de Sport »
Archivé pour bien relire calmement.A+ Ndimby
Basile RAMAHEFARISOA
Rassurez-vous, Ndimby, de votre appétence au sport on ne vous en tiendra sûrement pas rigueur. Ce qui est plaisant c’est que votre « statut » de néophyte ne vous a pas empêché de venir partager, fut-il en silence, avec les nôtres, un certain geste patriotique et nous livrer, comme à l’accoutumée, une métaphore (panier à trois points) quant à la crise politique qui érode notre pays. En tant qu’ancien basketteur cela fait aussi plus de 20 ans que j’attends, à tout le moins, une réapparition de bon niveau de notre équipe féminine de la balle au panier car - il faut le rappeler - celle-ci a quand même déjà été championne d’Afrique en...1970. C’était à Lomé, au Togo. Donc en 1ère République où, quoiqu’en disent les persifleurs de cette époque, reste (cela n’engage que moi) jusqu’à ce jour une ère de prospérité sportive. Quant au comportement du public vis-à-vis de l’épouse de l’ex-dj, cela prouve en effet que l’unanimité populaire est loin d’être acquise par les voyous au pouvoir.
Ho an’i Ndimby sy ireo mpijery baolina isaky ny taom-baovao....
Raha adika tsotsotra amin’ny tenintsika ny atao hoe baskety dia izao no zavatra hita ao : mpifaninana mitondra fanamihana samihafa loko , manandrana mikendry sy manipy baoliona ao anaty « harona vy » miantona amin’ny tsato-by .Mazava ho azy fa izay mahatafiditra betsaka indrindra no mandresy.
Raha ampiharina amin’ny toe-draharaha politika eto amintsika izany dia toy izao no hita : tsy fantatra intsony hoe aiza ny harona kendrena sy hanipazana ny baolina.....
Toa lalao hafahafa ihany no hita eny ambonin’ny kianja ...iza loatra re no handresy ?