Baisse de la quantité vendue. C’est le constat que tirent les marchands. Ceci est dû au fait que la rentrée scolaire a fait augmenter les dépenses des ménages compte tenu des obligations dues essentiellement à l’achat des fournitures scolaires et les divers frais y afférents. Pour constater de visu la situation qui prévaut en matière des prix et la disponibilité des produits sur le marché, le ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie, Ivohasina Razafimahefa, accompagné de son staff s’est rendu aux marchés d’Anosibe et d’Analakely, non seulement pour dialoguer avec les grossistes et les détaillants, mais aussi écouter les observations des consommateurs. Le ministre ne s’est pas contenté des rapports qui lui sont parvenus sur les prix des divers produits sur le marché entraînant des grognes de bon nombre des consommateurs. Que ce soit à Anosibe ou à Analakely, une chose est certaine : les produits abondent au grand plaisir des consommateurs mais c’est la marge des manœuvres retenues par les demi-grossistes et les détaillants qui varie en fonction de leur prix de revient. Ce qui entraîne inévitablement une différence des prix laissant apparaître une certaine inflation.
Dépenses
Fara, grossiste de riz à Anosibe , affirme que « le prix de cette denrée de première nécessité est plus ou moins stable depuis ces trois derniers mois ». « Le kilo varie généralement entre Ar 1080 et 1.100 Ar pour le makalioka et Ar 940 à Ar 980 pour le « vary gasy ». Ce dernier n’a pas fait l’objet d’un changement notable depuis trois mois puisque les stocks s’avèrent des plus suffisants et notre marge bénéficiaire ne dépassant pas Ar 20 par kilo nous semble raisonnable, ne serait-ce que pour penser au pouvoir d’achat de l’ensemble des consommateurs », explique encore Fara. Cette dernière arrive à écouler 5 à 7 tonnes de riz par semaine. Une quantité visiblement réduite par rapport aux mois précédents à cause des dépenses occasionnées par la rentrée scolaire. En ce qui concerne les autres produits comme le sucre, l’huile, les produits secs, etc, ils existent à gogo sur le marché de gros surtout à Anosibe, qui reflète généralement l’aspect spécifique des autres marchés de la capitale , selon le ministre Ivohasina.
Pickpockets
Le marché d’Anosibe récemment réhabilité compte 1277 pavillons dont le loyer mensuel varie entre 20 000 et 72 000 Ariary. Selon le premier responsable de ce marché de gros, Randriamahazonoro Haja, les pickpockets, contrairement au passé, n’y existent plus grâce à la mise en place de 80 agents de sécurité qui veillent jour et nuit dans l’enceinte de ce lieu de rencontre commerciale par excellence.