L’OPK (Opération Karana) sur le tapis. L’affaire kidnapping au cours de laquelle le vice-président de la communauté Khoja, Soeb fut victime, vendredi dernier ne cesse d’alimenter les conversations quotidiennes. Ce n’est pas étonnant car la communauté karana occupe une place importante dans le monde des affaires à Madagascar.
Le Contrôleur Général de Police, Talbot Antonin Alexis René, directeur Général de police, a expliqué, hier, au cours d’une rencontre avec la presse, qu’aucune communication n’a été échangée entre les éléments de la police et la famille de la victime. Et lui d’ajouter qu’aucune plainte n’a été déposée à la police : « Nous n’avons pu mener à bout l’enquête car la famille de la victime ne nous a donné aucune information sur ce kidnapping. C’était seulement par renseignements en tant que police que nous avons su qu’il y avait un kidnapping. On a essayé de contacter la famille mais vainement ».
Bien qu’une affaire de ce genre ne soit pas la première dans ce pays, encore moins la dernière si l’on peut s’exprimer ainsi, il n’en demeure pas moins que des flous restent à éclaircir dans le but d’apporter plus d’informations à l’opinion publique.
Et pour cause ! Soit du côté de la famille de la victime, soit de celui de l’administration compétente en matière de sécurité, aucune communication n’ait été échangée. Ce qui suppose à plus d’égards des questionnements qui devraient faire l’objet d’amples explications dans la mesure où une affaire de kidnapping n’est pas du tout une moindre… affaire.
Cette brève suggestion s’explique par le fait que la famille Soeb n’a daigné déposer une plainte quelconque, elle n’a pas voulu également souffler mot sur la rançon qu’elle aurait payée aux ravisseurs. Quoi qu’il en soit, il est grand temps surtout pour la communauté Karana trop souvent citée dans une affaire de ce genre, de signaler à qui de droit toute question relative à un ou des enlèvements qui que ce soit la victime, car un tel événement « douloureux » bien entendu dérange inutilement la sécurité publique et partant mobilise sans aucun motif les autorités compétentes, toujours en matière d’ordre public.