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Divers

Bois de rose Malgache

Au cœur de la conférence à Nagoya (Japon)

lundi 25 octobre 2010

L’ambassade des États-Unis organise, pour la presse malgache, une transmission sur Internet de la présentation concernant le trafic de bois de rose à Madagascar, dans la matinée de ce mardi 26 Octobre 2010. Cette présentation entre dans le cadre de la Conférence internationale sur la biodiversité à Nagoya au Japon. L’Information resources center (IRC) de l’Ambassade des Etats Unis à Andranomena, mettra à la disposition des journalistes, une connexion gratuite à Internet pour pouvoir suivre cette présentation.

L’objectif de Nagoya, où les États liés par la Convention sur la biodiversité biologique sont réunis depuis le 18 octobre jusqu’au 29 octobre, est de définir les moyens de lutter contre la destruction d’espèces animales et végétales qui sont vitales à la survie de l’humanité.

Selon une étude publiée ce mois-ci sous les auspices de l’Onu, les dégâts causés à l’environnement par l’activité humaine en 2008 ont représenté 6 600 milliards de dollars, soit 11% du PIB mondial. Les délégués seront rejoints à la fin de la semaine prochaine par les ministres de l’Environnement des pays participants.

« Juste valeur »

Plus de 190 pays se sont réunis au Japon pour donner une « juste valeur » aux bénéfices tirés des forêts, des barrières de corail et des océans qui sous-tendent l’activité humaine. Le monde ne peut se permettre de laisser disparaître les richesses naturelles, ont affirmé les Nations Unies à l’ouverture le lundi 18 octobre dernier, à Nagoya lors de l’ouverture de la conférence internationale sur la biodiversité et la défense des écosystèmes.
« Cette réunion s’inscrit dans le cadre des efforts menés pour répondre à une réalité toute simple - nous sommes en train de détruire la vie sur Terre », a déclaré à l’ouverture de la conférence Achim Steiner, directeur du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). « C’est de notre vie qu’il s’agit. C’est la vie sur cette planète qui est en jeu et il ne faut pas que la génération à venir nous accuse d’avoir été irresponsables », a-t-il ajouté. « Nous nous approchons du point de non-retour pour ce qui est de la biodiversité », a estimé pour sa part le ministre japonais de l’Environnement, Ryu Matsumoto. « Si des mesures ne sont pas prises, ce point de non-retour pourrait être atteint d’ici dix ans ».

« Ce que le monde attend de Nagoya, ce sont des accords qui mettront fin à la disparition dramatique et continue de pans entiers du patrimoine naturel mondial », a déclaré Jim Leape, directeur général de WWF International, le Fonds mondial pour la nature. « Si nous voulons préserver la vie sur Terre et éviter la destruction de l’environnement, il faut que les gouvernements agissent pour protéger les océans et les forêts et arrêter les dégâts causés à la biodiversité », a renchéri Nathalie Rey, chargée des océans à Greenpeace. Un traité sur le partage des richesses génétiques de la nature entre les nations et le monde industriel, en discussion depuis des années, est aussi au centre des négociations.

Recueilli par Rakotoarilala Ninaivo

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