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dimanche 28 avril 2024
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Justice

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Amnesty International proteste contre la castration des auteurs de viols

lundi 12 février |  1227 visites 

Après l’adoption du projet de loi visant à introduire dans le Code pénal la castration chimique et chirurgicale, à titre de sanction pour les criminels reconnus coupables de viol sur mineurs par le parlement, l’ONG Amnesty International réagit. Elle considère cette mesure comme cruelle, inhumaine et dégradante.

Ce projet de loi adopté par le parlement doit devrait passer devant la Haute Cour constitutionnelle, (HCC) avant sa promulgation par le président Andry Rajoelina mais l’ONG Amnesty International demande l’abrogation de ce texte. Elle précise que la castration n’est pas compatible avec les dispositions constitutionnelles malgaches contre la torture et les mauvais traitements, ainsi qu’avec les normes régionales et internationales relatives aux droits de l’homme.

Amnesty International demande ainsi aux autorités malgaches d’aligner ces modifications sur les normes relatives aux droits humains, tout en accordant la priorité au bien-être, aux droits et aux besoins des victimes.

« Les autorités malgaches doivent au contraire privilégier une approche centrée sur les victimes, qui leur donne des moyens d’action et leur permette de parler en toute sécurité, sans craindre d’être stigmatisées ni de subir des représailles, qui amène réellement les responsables à rendre des comptes et qui introduise les réformes nécessaires au niveau du système pénal pour que les victimes puissent avoir accès à la justice et à des recours en temps voulu. Enfin, cette approche doit renforcer les initiatives de prévention afin de s’attaquer aux causes profondes de ce fléau et de les éliminer. », déclare l’ONG.

Ainsi, le viol est puni des travaux forcés à temps s’il a été commis sur un enfant au-dessous de l’âge de 15 ans. La peine de travaux forcés à temps est également encourue pour les viols sur une femme en état de grossesse apparente ou connue de l’auteur de viol. L’accusé reconnu coupable de viol aggravé sera obligatoirement condamné à une peine ferme, sans possibilité de sursis et la durée minimum des travaux forcés à temps est de cinq ans. Dans les autres cas, le viol sera puni de cinq à dix ans d’emprisonnement.

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2 commentaires

Vos commentaires

  • 12 février à 15:21 | Jipo (#4988)

    Salama anao 😱

    & que pense cette organisation de violer un enfant ???
    C ‘est humain , valorisant et amical ???
    Mais de quoi se mêle cet organisme, qui comme beaucoup & la justice entre autres ) font la part belle à tout ce que la nature humaine a de plus bestial, ignoble, dégradant et inhumain !
    Vanculo amnesty de mes 1+1 👎
    Les même qui vont imposer l’ éducation sexuelle aux enfants, la théorie du genre, et aussi des ateliers pour transgenres, drag queen et autres dégénérés !

    • 12 février à 15:39 | bekily (#9403) répond à Jipo

      Répondre à la barbarie par la barbarie...
      ....n’est ce pas agir en barbare ?

      Je les vois plutôt avec une bêche à la main creuser des sillons et des canalisations pendant 10 h au moins dans les champs : AIDER LES PAYSANS QUI TRIMENT !
      Puis dormir au poulailler...LOIN DE CHEZ EUX

      Ou encore les envoyer en période de pluie faire L’ENTRETIEN DES ROUTES dans le nord de l’île, desembourber une bêche à la main...a la place des pauvres aides chauffeurs !
      UN TRAVAIL DE BAGNARD !

      Au moins ils seraient ....utiles à la société
      A LA SUEUR DE LEUR FRONT ET POURRAIENT DESEMBOURBER LEUR MENTAL DEVIANT par l’effort physique !!!

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