Dans le bain, bain de musique tropicale. C’est ainsi qu’on peut résumer l’ambiance des fêtes de Pâques dans la capitale. Salegy, batrelaky, antosy, zouk love et d’autres rythmes bien chauds ont résonné un peu partout à Antananarivo. Les choix ont été multiples, les organisateurs et les artistes de leur côté ont gâté les tananariviens. Après quelques mois de stand by, ça vaut certainement le coup.
Des « Feon’Ala » dans l’air
- Amizou et Herita à Antsahamanitra dimanche.
Dès dimanche, on sentait déjà de loin qu’Antsahamanitra vibre sur les belles voix d’Amizou et de Herita. Les deux locataires de la villa Pazzapa ont interprété Feon’Ala en live. Elles ont affronté pour la première fois le public de la capitale en « duo ». Comme on dit, coup d’essai, coup de maître. Les jeunes talents ont réussi leur premier défi : « remplir le théâtre de verdure ». Pourtant, côté prestation, elles ont encore beaucoup à apprendre. Dans l’avenir, elles ne doivent plus rester dans l’interprétation. Parce qu’elles ont du talent à vendre.
Du salegy rythmé
- Wawa à Antsahamanitra, lundi.
Wawa, le prince du salegy, a fait valoir son talent, lundi. Avec ses talentueuses et aguichantes danseuses, l’artiste a littéralement fait danser le public. Pendant environ trois heures, le jeune chanteur originaire de Nosy Be a démontré aux tananariviens qu’il manie bien l’art du salegy et qu’il peut mieux faire que d’autres artistes de renom dans ce style. La musique de Wawa ? En effet, c’est un salegy beaucoup plus appuyé sur le tempo. Un rythme rapide, trop rapide même, qui vous fera chauffer en moins de deux.
« Mozika mafana » tout au long du By Pass
- Dah’Mama au By Pass, lundi.
« Mozika mafana », elles font partie de cette génération. Mima, Lianah et Dah’Mama qu’on a également qualifié de « reines tropicales ». Elles ont donné rendez-vous à leurs fans sur le By Pass, l’autoroute qui relie la RN7 à la RN2, lundi. Visiblement, le maximum d’affluence n’était pas dans le lieu du spectacle, car la foule a envahi presque tout le trajet. Le maximum d’ambiance, par contre, s’est déroulé avec les chanteuses. Et ce, malgré le problème de sonorisation sur les planches. Les reines se sont succédé sur scène pour « charmer » leurs « adeptes ».
Rentrée timide de Lôla
- Lôla à Antsonjombe, lundi.
Direction maintenant Antsonjombe où Lola a effectué sa première apparition sur scène après sa mésaventure à Ampitatafika en janvier. Des spectateurs ont répondu à l’appel de l’artiste, mais l’affluence n’était pas celle qu’on attendait. Il y a eu moins d’assistance que lors de la dernière prestation de Lôla, en 2008, lors de la célébration de son 10ème anniversaire de scène. Mais artistiquement parlant, c’était certainement la meilleure formule de l’année : Lôla en tête d’affiche, accompagné de Mika et Davis, de Samoela et de Shyn.
- Malala au stade Don Bosco en attendant Fandrama, lundi.
L’événement le plus attendu du lundi des Pâques a été le premier concert de Fandrama au stade Don Bosco à Ivato. Et malgré de nombreuses fêtes qui se proposaient dans les parages, comme le concert de Jean Aimé de Bemarivo au Club Nautique, celle du « sexy boy » a attiré beaucoup de spectateurs. L’affiche n’a pas trompé : Fandrama accompagné de Melky, Malala et du groupe Iraimbilanja. Visiblement, il y en a eu pour tout le monde, et pour tous les goûts.
