« Désormais aucune pierre brute, qu’elle soit précieuse ou non, ne sera exportée ou mise sur le marché à moins d’être déja taillée ou traitée ». « Il faut soutenir les professionnels travaillant dans ce métier, et c’est la raison d’être de l’Institut de Gemmologie de Madagascar » (IGM).
Cet institut n’a comme objectif que de contribuer à augmenter la valeur ajoutée de ces produits miniers malgaches. ».C’est l’essentiel des propos du ministre de l’Energie et des Mines, Elysé Razaka lors de la « Journée de porte ouverte » sur l’IGM
En tout cas, c’est avec la maîtrise de ces joyaux que les professionnels de ce domaine peuvent reconnaître leur valeur et leur rentabilité. En connaissant bien ces gemmes, désormais aucune pierre ne sera plus jetée ; tout peut-être récupéré ne serait ce que pour la fabrication des bijoux fantaisies qui attirent les femmes et qui sont en vogue actuellement, et ce, à des prix exorbitants.
A l’heure actuelle, l’IGM a formé au total 228 personnes dans la filière gemmologie et 339 personnes en lapidairerie. 9 autres personnes ont été également formées dans la nouvelle filière « bijouterie fantaisie » lancée en octobre 2007. En tout, l’IGM a délivré plus de 650 rapports d’identification de pierres, tant pour les nationaux que pour les étrangers constituant en majeur partie ses étudiants. Seul institut qui dispense des cours en français et en anglais, la formation est sanctionnée du diplôme international
dénommé « Fellows Gemmological Association » (FGA) .