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Divers

Ouest Ambohijanahary

8 personnes écrasées par un pan de mur

mercredi 19 novembre 2008 | Franck Raj

L’averse qui s’est abattue sur la capitale hier soir a provoqué un drame particulièrement cruel dans le quartier de Tsimanga à Andrefan’Ambohijanahary. En effet, tout un pan de mur bâti de pierres surplombant l’habitation en bois d’une famille a cédé brutalement, tuant ainsi d’un seul coup les 8 occupants . Parmi les victimes, citons Jocelyne R. (37 ans), qui est une mère de famille, Iri-Mahafinaritra (28 ans), Voninkazo (22 ans), Sandra (20 ans), Anjarasoa, un jeune homme de 18 ans, Lalaina (16 ans), Fanja (14 ans), Fenontsoa Mampionona (12 ans), Alfredo Rasamoelina, enfin Jacky, le fils de Sandra, un bébé de 4 jours.

Construit à la va-vite ?

D’après certains proches des familles rencontrés à la morgue (Hjra), seul le père de famille, marchand ambulant de son état fût épargné. Il a travaillé à l’heure du drame. Pour éviter le pire, la mère de toutes ces personnes n’était mise au courant que quelques heures plus tard. Mais cela ne l’empêchait pas d’avoir une attaque. Selon toujours les mêmes personnes, le médecin qui est le véritable propriétaire du terrain en hauteur et prévu pour une construction n’était pas dans la capitale. Seul son frère l’a représenté. Mais il se trouve que ce dernier s’esquivait souvent pour répondre aux questions qu’on a voulu lui
poser à propos de ses responsabilités dans cet affreux accident. Car, il faut savoir que la famille des victimes a insisté pour parler du danger que représente ce mur, construit, paraît-il, à la va-vite, et jugé comme ne respectant pas les normes.

Rien ne vaut la prévention, dixit le premier ministre

L’Etat malagasy par le truchement du premier ministre Charles Rabemananjara est venu consoler et conforter les proches des victimes. Il leur a apporté de l’aide selon la coutume. Mais ce fut aussi l’occasion pour le chef de gouvernement d’évoquer la solidarité nationale devant ce type de drame. Il a tenu à préciser que pour prévenir tel sinistre, le rôle de l’Etat consiste à trouver des emplacements convenables pour mettre à l’abri les citoyens. Mais pour lui, rien ne vaut la prévention afin que cette tragédie ne se reproduise.

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