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Société

Insécurité alimentaire

73 communes du Grand Sud en état d’urgence nutritionnelle

mardi 21 mai 2019 | Arena R.

Au 1er trimestre 2019, le système de surveillance nutritionnelle, mis en œuvre dans les districts du Grand Sud par le Ministère de la Santé publique avec l’Unicef a révélé une situation alarmante. 24 communes sur 154 sont en état d’alerte nutritionnelle, et 73 autres en état d’urgence. Le Sud est depuis de nombreuses années sujet à l’insécurité alimentaire et aux crises nutritionnelles récurrentes dus à sécheresse.

Les districts d’Ambovombe, Ampanihy, Bekily et Betioky sont les plus sévèrement touchés par les carences alimentaires et la malnutrition aiguë affectant, en premier lieu, les femmes et les enfants.

En 2018, les déficits pluviométriques et l’infestation de la chenille légionnaire, ont entrainé une perte de la production agricole de près de 60% dans huit districts du Grand Sud (Amboasary, Ambovombe, Ampanihy, Bekily, Beloha, Betioky, Taolagnaro et Tsihombe). Par conséquent, cette zone est en alerte selon le cadre intégré de classification de l’insécurité alimentaire d’octobre 2018 du Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC).

C’est dans ce contexte que le groupe sectoriel de nutrition, qui a la responsabilité de coordonner les activités de préparation et de réponse aux urgences nutritionnelles dans le pays, va bénéficier cette semaine d’une formation de cinq jours dans la capitale sous le thème « La Nutrition en situation d’urgence ». Celle-ci est organisée par l’Office National de Nutrition (ONN), institution-chef de file du groupe sectoriel et par l’UNICEF Madagascar, co-chef de file, avec le soutien d’une experte venue tout spécialement du bureau régional de l’UNICEF à Nairobi.

19 commentaires

Vos commentaires

  • 21 mai 2019 à 10:52 | Behantra (#9165)

    Diego !

    Pendant que bôka promène son k.u dans les rues de Tana , avec ses p.u.t.e.s , le chaînon manquant ,
    et des lèches c.u , membres du gouvernement : des humains malagasy vont encore mourir dans ce sud

    Mais réjouissons nous : l’UNICEF est là et la misère s’en ira ... après ces fameux cinq jours de formation : Nutrition en situation d’urgence !!!!!

    bôka présidà , bôka présidà ...

    Incroyable ... mais vrai !

    • 21 mai 2019 à 11:19 | reviv (#9830) répond à Behantra

      bonjour Beandroy,

      oui l’UNICEF est là mais je ne dirai pas comme vous comme quoi « la misère s’en ira »
      non.... là vous êtes un peu dans l’ironie caricaturale car dites-vous bien, la misère dont vous faites allusion est malheureusement endémique.

      ce dont je suis pas parfaitement d’accord avec vous c’est qd vous dîtes :
      « ......des humains malagasy vont encore mourir dans ce sud ».

      et comment est-ce possible ?

  • 21 mai 2019 à 11:52 | Behantra (#9165)

    Allons reviv !

    Ils vont encore vous ’traiter’ de sénile ébouriffant

    Car Behantra n’est point un Beandroy

  • 21 mai 2019 à 13:05 | reviv (#9830)

    non Beandroy, pour quelqu’un de réfléchi, i ne franchira pas ce cap mais non....
    pas bien grave Behantra.
    ce n’est qu’un lapsus.
    le plus important c’est de ne pas être h.s.
    et je ne suis pas allé à contre courant de vos remarques très subtiles ....au contraire car je trouve que vos dires ne souffrent d’aucune ambiguïté et droit dans le but ....
    si différence il y a, cela se verra et se reposera tout naturellement sur le style et la forme.
    j’espère que vous ne tenez pas rigueur.

    au plaisir de vous relire mon ami.

  • 21 mai 2019 à 14:12 | Gadona (#9474)

    73 communes du Grand Sud en état d’urgence nutritionnelle

    ...« C’est dans ce contexte que le groupe sectoriel de nutrition....va bénéficier cette semaine d’une formation de cinq jours dans la capitale sous le thème « La Nutrition en situation d’urgence ». »

    L’urgence c’est la formation !...dans la capitale, loin des cris et des larmes de ceux qui souffrent.

  • 21 mai 2019 à 15:51 | Turping (#1235)

    L’urgence est là !
    Toutes les aides et emprunts débloqués ces derniers temps et cela depuis longtemps ,où vont-ils ?
    - Le problème d’adduction en eau potable dans le sud ne date pas d’hier et cela demande d’investissement réel .Pour que l’être humain survive ,l’eau potable permettant le maintien de la survie devient une denrée rare ,un critère du non avancement . On ne peut pas parler non plus de rendement agricole s’il n’y a pas d’eau même « non potable ».Donc ,la famine !

  • 21 mai 2019 à 16:53 | reviv (#9830)

    Turping : « On ne peut pas parler non plus de rendement agricole s’il n’y a pas d’eau même »non potable « .Donc ,la famine ! »

    salut l’ami Turping, vous l’avez dit,
    sans eaux, pas de vie.

    mais rester sur la fatalité n’est pas non plus enviable, il faut savoir se battre en obligeant les dirigeants et surtout les élus de tout bord, les forces vives à se préoccuper davantage de ce fléau pour lequel est accentué par le réchauffement climatique.
    en conséquence, les plus fragiles sont les premiers à subir de plein fouet.
    j’admets qu’il n’est pas aisé de donner des directives qd on n’est pas à leur place mais qq part il faut pouvoir dire qqchose.
    leur apprendre de se battre pour la vie et non le contraire.
    l’utilité de ne pas détruire leur environnement, accroître le reboisement et la plantation d’arbres fruitiers pdt la courte saison de pluie et petit à petit les ruisseaux se transformeront en rivière.

    • 21 mai 2019 à 17:30 | Turping (#1235) répond à reviv

      Salut l’ami reviv,
      Leur apprendre de se battre pour la vie et non le contraire Je suis tout à fait d’accord avec vous !
      - Leur apprendre à vivre pour comprendre ce qu’est : le cycle de l’eau !
      L’adage dit : Ny hazo tokana tsy mba ala .Un arbre n’est pas une forêt .
      Respecter l’environnement ,accroître le reboisement d’arbres fruitiers comme vous l’avez dit même les plantations d’autres arbres permettent sont bénéfiques delà du sauvegarde de la biodiversité .les forêts sont indispensables au développement de la vie .Au niveau local ,les forêts jouent un rôle tampon ,ainsi bien pour les températures extrêmes ( contre le réchauffement climatique ) que pour l’hydrométrie et la force des vents .
      Pour en finir:Les arbres et CO2:dioxyde de carbone ).
      Plantation d’un arbre équivaut à 30 à 50kg de CO2 en moins dans l’atmosphère.En parlant du gaz à effet de serre et surtout d’écologie ,on se doit de regarder tout le cycle de vie de l’élément étudié.

    • 21 mai 2019 à 17:31 | Turping (#1235) répond à reviv

      Permettent ; mot en trop ,....

    • 22 mai 2019 à 11:00 | Stomato (#3476) répond à reviv

      Tous les FAITS que vous exposez ne sont que des considérations de vazaha, considérations qui ne concernent pas les malgaches d’aujourd’hui.
      Enfin tout se passe comme si les malgaches n’étaient pas concernés par ces concepts appliqués par leurs ancêtres.

      Mais il ne faudra pas attendre longtemps pour une affirmation du genre : c’est la faute de la colonisation, comme si le temps était suspendu depuis 60 ans.

  • 21 mai 2019 à 17:01 | reviv (#9830)

    Gado : « L’urgence c’est la formation !...dans la capitale, loin des cris et des larmes de ceux qui souffrent. »

    bien inspiré Gadona,
    entre les conférences de salon et les ateliers à volonté, on ne voit toujours pas le bout du tunnel.
    l’argent il y en a mais son utilisation reste problématique et les priorités sont ailleurs.
    bizarre....

  • 21 mai 2019 à 18:37 | reviv (#9830)

    @ Turping, msg reçu.
    je m’explique Turping, pourquoi je parle souvent de reboisement et plantation d’arbres qu’il soit fruitiers ou non.

    et puis, l’arbre donne des fruits et nous procure du bien-être càd de l’ombre et au passage absorbe et diminue le dioxyde de carbone de l’atmosphère, responsable du réchauffement de la planète.

    sachant que ce Sud malgache a depuis toujours un climat sub-desertique ( le tropique de capricorne aidant )

    sachant qu’une région à climat semi-sèche comme c’est bien le cas dans cette partie Sud et Sud-Ouest de l’île, un type de culture comme des légumineuses est adaptée à son climat.

    mais puisque le réchauffement climatique provoquant des sécheresses et des changements de saisons est bien installé,
    conséquence, les pluies de saison sont devenues très rares voire néant.

    la pratique des feux de brousse en’ecobuage pour rendre fertile le sol et/ ou faire pousser l’herbe fraîche pour leur pâturage n’a fait qu’accentuer la sécheresse sans oublier l’abattage de qq arbres existants en charbon pour la cuisson car il n’y a pas de travail....
    tous ces phénomènes réunis font que les paysans sont de plus en plus en difficultés pour produire même peu, d’où famine.

    en ce sens, il faut les accompagner à s’émanciper...
    .

    • 22 mai 2019 à 17:55 | Turping (#1235) répond à reviv

      Reviv
      Merci ,message bien reçu .
      La pratique des feux de brousse : aie ;aie c’est dévastateur .Même l’utilisation des charbons de bois chez tous les ménages reste encore une pratique malsaine au 21ème siècle.
      NB/J’ai remarqué votre sensibilité en donnant de grande importance à l’écosystème,la nature , sa protection .C’est très bien ,une valeur inestimable !

  • 21 mai 2019 à 19:50 | Behantra (#9165)

    bôka est venu avec ses ’puces’ ...

    Bref , ce n’est pas parce que cette ’crise néfaste’ sévit en permanence qu’il ne faille rien faire depuis des lustres

    Israel , pays de 8 millions d’habitants ne dispose que de 400 000 ha de terres arables (1,5 million en Aquitaine )

    Oui , mais Israel est devenu le champion des productions maraîchères en milieu désertique, celui du Neguev

    Les conditions font qu’ils doivent tirer le maximum d’1 ha et d’1 m3 (cube) d’eau

    Cette ’eau’ vient de la ...mer

    Résultat : Israel exporte , des tomates , des poivrons , des avocats , des mangues , des kakis , des agrumes , des plantes aromatiques , des fleurs principalement vers l’Europe

    Vous avez certainement lu ou entendu ce slogan des années 90 : la pauvreté n’est pas une fatalité

    (Tsy lahatra akory ny fahantrana) oui mais 29 ans après des malagasy meurent encore de faim

    Et cela est INTOLERABLE !!!

    • 21 mai 2019 à 20:32 | Maestro (#7313) répond à Behantra

      @ Behantra

      des malagasy meurent encore de faim

      Behantra, est ce que le manger est une priorité ?
      D’abord Miami, ensuite Puce, ensuite Drône, ensuite ...et peut être le manger à la fin. Moi Président tout ce beau monde ira labourer chaque Millimètre carré disponible jusqu’à ce que Mort s’en suive. Rigolez pas ! C’est une solution qui fonctionne ailleurs et qui donne des résultats incontestables et incontestés et je pense qu’il va falloir sérieusement y penser.

  • 21 mai 2019 à 22:07 | reviv (#9830)

    @ Behantra et Maestro,

    vous avez tous deux raison à quelque nuance près, car chaque peuple à ses caractéristiques.

    évidemment, avant miami, drone ....etc, il y a d’autres priorités criantes,

    ce que vous proposez sont des pistes sérieuses à creuser car c’est par le travail que l’homme sortira grand et là vous avez entièrement raison.

    mais s’agissant des sinistrés en question, on ne peut pas leur reprocher d’un déficit ou d’un manque d’efforts car il s’agit plutôt de problèmes climatiques sévères de sécheresses récurrentes que personne ne maîtrise.

    • 21 mai 2019 à 23:08 | lé kopé (#10607) répond à reviv

      Des projets de micro-hydroliques ont été mis en place depuis l’ère Ratsiraka, mais pas un seul n’a abouti,ce ne sont que des « éléphants blancs ».Par contre les dirigeants se sont enrichis et le peuple du sud souffre depuis longtemps. Y a-t-il une justice dans ce pays ?

  • 22 mai 2019 à 18:13 | reviv (#9830)

    exact lé kopé, pas de justice car pas de redistribution de richesse dans ce pays.

    vos dires sont justes et reflètent le malheur du peuple et particulièrement celui du Sud du pays.

    la conquête du pouvoir, qu’il s’agisse d’un élu ou d’un personnel désigné à un haut emploi de l’état est depuis toujours (sauf rare exception ) synonyme d’un enrichissement personnel et rapide.( corruption, détournement de fonds et de biens publics à des fins personnels ).

    vous parlez de projet de micro- hydrolique, je pense que vous faites allusion à un mini centrale hydroélectrique pour des énergies renouvelables.
    l’idée était bonne mais c’est tout juste un filon pour l’obtention de financement et une fois acquis, tout s’évapore, plus de concrétisation pour quelque projet que ce soit.
    vous connaissez peut-être le terme local « cimetière de projet » faisant bien écho ?

    en revenant au manque d’eau dans la partie sud du pays, on aurait dû, tout au moins, essayer de construire des barrages de terre pour la retenue d’eau (ou digues ) pendant la saison de pluies et lesquels serviront à capter les eaux des crues des rivières ou fleuves asséchés en période sèche de l’été ( menarandra, linta, manarandroe, fiherena etc...

    je sais que même construire une digue n’est pas chose facile car cela aussi peut devenir cher dans la mesure où il faudrait chercher loin la terre de compactage pour le remblayage de la digue...mais qd on pense l’argent public volatilisé par la corruption et qui aurait pu servir au dvplt, on perçoit bien qu’il n’y a pas de volonté politique dans ce pays.

    bref, disons que, viendra le jour où la raison et la conscience se rejoindront.

  • 23 mai 2019 à 21:00 | SNUTILE (#1543)

    C’est un scandale.

    Il faut revoir la vente du « Riz moins cher » ou « vary mora ».

    L’idée est de faire participer la population malgache hors du risque de malnutrition dans le programme de distribution pour secourir les régions prioritaires.

    La malnutrition dépassée dans ces régions permettra alors la reprise de la distribution proportionnelle dans les régions en attente s’il e reste encore.

    Il est intéressant de connaître l’apport calorifique de 100g de « vary mora ».

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