Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 17 mai 2024
Antananarivo | 11h52
 

Société

Infidélité conjugale

7 à 8 plaintes par semaine

mercredi 21 mai 2008 |  2446 visites  | Franck Raj

Dans l’escalier étroit qui mène vers un hôtel de passe notoire de Tanà, la jeune femme à l’allure de secrétaire monte les marches d’un pas rapide. Tout à coup, elle s’introduit sous la porche d’entrée de l’immeuble. Sans un seul regard en arrière, encore moins à côté, la dame veut que tout paraisse le plus normalement du monde. Quelques mètres après, le monsieur plus méfiant jette un rapide coup d’œil autour de lui avant de s’engouffrer à son tour dans l’hôtel, le parfait endroit pour leurs ébats. Cliché classique du couple illégitime qui va copuler en toute impunité. Chaque jour, il y en a une dizaine de cas semblables dans de nombreux établissements de la ville. Mais il existe des jours où les amants sont malchanceux. Ils sont pris sur le fait (pour ne pas dire forcément au lit) par le mari cocufié ou la femme légitime jalouse. D’après les observations, le phénomène de l’infidélité conjugale concerne la couche moyenne et riche de notre société. Les coupables sont en général des bureaucrates, c’est-à-dire qu’ils travaillent ensemble. Mais les jeunes gens aussi sont également impliqués si l’on ne parle que de ces étudiants (des deux sexes) qui apprennent les rudiments de l’acte avec les personnes adultes du sexe opposé. Le service de la police des mœurs reçoit en moyenne quelque
7 à 8 plaintes dans la semaine, donc un par jour.
« Parfois, il ne se passe rien dans la semaine avant que les choses ne reprennent de plus belle dans la semaine qui suit », assure une jeune commissaire. Mais quel est au juste le rôle de la police dans pareille circonstance ? Si les concernés ne compliquent pas les choses, elle ne fait que donner des sommations au ou à la coupable. Sauf si le conjoint ou l’épouse se sent trop humilié et qu’il ou elle porte l’affaire devant le tribunal. Dans ce cas, le contrevenant s’expose à des peines pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement. Comme quoi, la recherche du plaisir peut mener à tout, partout et, parfois même, en prison.

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS