De nombreux transporteurs semblent être intéressés par le fameux bus chinois qui va arriver le mois de juin prochain selon l’Union de la Coopérative du transport Urbain ou UCTU. Pour la coordination des achats, il y aura une sélection de dossiers effectuée par un comité.
Les commandes ont atteint jusqu’à 600 depuis la semaine dernière. Cependant l’offre se limite à 500, elle ne suffira pas à satisfaire la demande. Un comité sera mis en place pour la sélection des dossiers cette semaine même. Il sera constitué par l’UCTU, de la Commune urbaine d’Antananarivo et de la Haute Autorité de la transition.
On s’attend ainsi à un grand changement dans l’environnement du transport urbain, qu’il s’agisse de l’esthétique des bus ou du mode de fonctionnement suivant la technologie au niveau de la distribution des billets. Il y aura également l’abonnement privilégié pour les organisations (étatiques ou non) qui veulent coopérer.
Selon le président de l’UCTU, la baisse des frais de bus, actuellement à 400 ariary, n’est pas envisageable. Les transporteurs vont se charger du payement de leur commande pour les cinq ans à venir.
Les bus actuels pourront continuer à travailler avec les nouveaux venus. On verra si les coopératives délaisseront les anciens véhicules ou si elles préfèrent les utiliser ensemble. Du futur ajout de voitures modernes (en bon état) dans la capitale, on se demande si l’encombrement quasi-permanent qui enivre les citadins va être réduit ou si au contraire il va s’amplifier. Il va aussi falloir une autre méthode de travail pour les polices de circulation lorsque les bus vont réellement arriver.
Randria M.
Vos commentaires
http://www.youtube.com/watch?v=wGVtIuUjbBY&feature=youtu.be&a
Des promesses, rien que des promesses, jamais d’actes. Où donc nous mènent ces promesses ?
Les bus chinois ne sont pas conformes aux infrastructures existants dans la capitale qui pourraient sans doute amplifier les problèmes de circulation.