Loin de se contenter de leurs blessures issues d’une grosse bagarre, l’un des cinq individus soignés au service des urgences de l’hôpital Ravoahangy Andrianavalona à Ampefiloha (HJRA) s’en est également pris aux mobiliers de cet hopital. Même les agents de sécurité de cet établissement hospitalier n’ont pas pu le maîtriser dans cet acte de vandalisme pur et simple. Bilan : plusieurs fauteuils ont été mis hors d’usage. Le destructeur a un physique imposant, expliquant ainsi l’impuissance du personnel de cet hôpital. Ils ont débarqué sur les lieux vers 4h30 du matin, le samedi matin après une longue nuit de beuverie passée ensemble à Antaninarenina. Mais là, ils ont encore continué à se battre et ont tout détruit. Devant le chaos indescripltible, les responsables ont appelé au calme, mais en vain...
Finalement, il a fallu l’intervention de quelques éléments du commissariat du 5e pour mâter le trouble. Tout le monde a été alors conduit au commissariat pour une enquête. Le vandale qui a reconnu ses torts a accepté de payer les pots cassés. Malgré cette bonne intention affichée par ce dernier, les médécins n’ont pas voulu passer l’éponge. En effet, il paraît que l’homme a été une personnalité, du temps du régime ratsirakien. A l’époque, il avait l’habitude d’exercer son autorité sur les autres. Il lui suffisait de claquer ses doigts pour donner des ordres et trancher sur une affaire importante et tout était résolu. Sous l’effet de l’alcool, il a donc oublié que les temps ont complètement changé. Ce qui est curieux, c’est qu’aucun de ces bagarreurs n’a été mis en détention au violon après tous ces troubles qu’ils ont semé.
