Grâce à l’initiative de l’Association pour la réinsertion de familles en grande précarité ou ASA (Ankohonana Sahirana Arenina), 40 jeunes issus des familles nécessiteuses ont pu bénéficier d’une formation professionnelle durant un an au « Village François » à Andrainarivo, dans le 2e arrondissement de la capitale.
Ces jeunes sont devenus des professionnels en matière de broderie, couture, maroquinerie, tissage, vannerie, marqueterie et transformation des cornes. Il s’agit de la quatrième promotion issue du Centre de formation en artisanat (CFA). Une occasion et non des moindres ayant fait l’objet d’une cérémonie organisée, hier, à Andrainarivo, siège de l’ASA. Selon le directeur exécutif de l’ASA, Léonce Wing Kong, 80% de ces jeunes sont déjà casés dans des entreprises après les négociations faites par les responsables de l’association dans le but de les réinsérer socialement et professionnellement. Ce qui constitue d’ailleurs l’objectif de l’association.
Au cours d’un bref entretien, Léonce Wing Kong a tenu à signaler que l’ASA a également contribué à la prise en charge des familles de ces jeunes pour que ces deniers puissent suivre convenablement leur formation sans se préoccuper d’autres soucis socio-financiers. A cet effet, l’ASA a alloué Ar 70.000 par famille par mois pour leur alimentation et leurs besoins médicaux.
Cette association reçoit des centaines de demande provenant des familles démunies. Toutefois, les critères d’accueil sont stricts et le nombre des bénéficiaires varie en fonction du budget de l’ASA. Les bénéficiaires doivent être issus des familles en grande difficulté ou des sans-abris occasionnels dans la capitale.
Depuis la création du Centre de Formation en Artisanat à Andrainarivo, 265 jeunes ont pu tirer profit de cette assistance professionnelle et se trouvent actuellement en situation plus ou moins stable face à l’avenir.
