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Economie

Foire de l’élevage à Nanisana

4 jours durant avec 80 stands

vendredi 18 mai 2012 |  1699 visites  | 4 commentaires  | Bill

Depuis le mercredi 16 mai et pour quatre (4) jours, le Parc de Nanisana abrite une foire de l’élevage et des productions animales. Septième édition du genre, elle est organisée par l’association de malagasy professionnels de l’élevage (MPE) en partenariat avec le Projet de soutien au développement rural (PSDR) ; elle réunit 80 stands dont une trentaine environ sont tenus par des groupements d’éleveurs des régions.

Selon le responsable de l’association des professionnels de l’élevage, Solofoniaina Rakotondrasoa, cette foire a pour objectif la sensibilisation des dirigeants et des partenaires financiers potentiels sur l’importance et les défis que le secteur est en train de relever : le passage de l’économie de subsistance vers l’économie de marché. Le professionnalisme acquis se doit d’être consolidé par l’ouverture vers d’autres marchés, notamment celui de l’exportation comme dans le temps où Madagascar exportait des produits de l’élevage bovin ou encore du foie gras. De l’avis des connaisseurs, le problème majeur est aujourd’hui la recherche de débouchés permanents pour que l’éleveur puisse toujours améliorer sa production. Une politique nationale et un programme sectoriel sont nécessaires pour ce faire.

Plus de 30 stands sont occupés par des groupements d’éleveurs financés par le PSDR. Neuf (9) stands présentent une dizaine de types d’élevage et de production animale de 7 régions. Il est à noter également que des centaines de groupement de producteurs répartis dans 18 régions de l’île ont bénéficié de financement de leur activité depuis la mise en œuvre de la phase additionnelle en octobre 2010.

On peut dire que l’élevage est un des piliers de l’économie ; il est source d’emploi et de revenu pour des milliers de ménages qui espèrent que grâce à cette foire, ils peuvent entrer directement en relation avec de nouveaux clients et contracter de nouveaux marchés.

4 commentaires

Vos commentaires

  • 18 mai 2012 à 08:00 | rabri (#2507)

    On a tout ce qu’il faut chez nous mais dommage que tous ces bons produits ne sont pas à la portée de la bourse même des malgaches moyens
    http://www.midi-madagasikara.mg/index.php/component/content/article/9-images-inedites/3709-images-inedites-du-18-mai-2012

    Le paradoxe est que ces bons produits ( à valeur nutritive très élevée et SAINS car ne sont pas encore infestés de produits chimiques comme dans les pays en développement) sont réservés à ceux qui en ont les moyens ( les locaux nantis et les étrangers) et les mauvais produits IMPORTéS (= aliments industriels maquillés par des beaux emballages mais qui renferment une multitude d’éléments chimiques déclencheurs de cancer) sont réservés à la majeure partie de la population car à la portée de leur bourse.

    Mon éternelle réflexion ci-jointe n’a pas bougé d’un iota :« là, le système CAPITALISTE a encore réussi son coup !! »

  • 18 mai 2012 à 08:25 | rabri (#2507)

    « Le professionnalisme acquis se doit d’être consolidé par l’ouverture vers d’autres marchés, notamment celui de l’exportation... »

    En attendant de former en masse des malgaches vrais spécialistes de marketing international, les seuls efficaces pour démarcher à l’export ( car jusqu’à maintenant les démarches de commercialisation à l’international sont assurées par des fonctionnaires malgaches dispersés dans les ambassades, « très efficaces » :-), la solution n’est elle pas interne ? exemple : partenariat entre les secteurs du tourisme et hotellier avec les groupements de producteur.

    Attention à l’obsession d’exportation car n’oublions pas que 40% des charges imputées aux produits exportés viennent du seul coût du transport !

    • 18 mai 2012 à 12:36 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à rabri

      Bravo à rabri pour ces remarques

      Est ce que rabri pourrait développer un peu plus la solution interne proposée ?

    • 19 mai 2012 à 05:42 | rabri (#2507) répond à Rakotoasitera Fidy

      Rakotoasitera !

      Une solution interne chère à rabri MAIS pour un moyen ou long terme : donner à la population rurale ( au moins 75% de la population totale) un niveau d’éducation ADAPTé ( qui a un rapport direct avec son environnement proche) pour que cette population puisse trouver sa DIGNITé d’abord et participer ensuite et intégralement à la vie économique du pays

      Exemple simple : en apprenant (*) ( et dès l’école primaire)
      1) qu’un être humain a besoin tous les jours pour vivre de l’énergie, des protéines, des vitamines, des minéraux et d’oligo-éléments
      2) et qu’on fasse avec cette population ensuite un inventaire des produits potentiellement disponibles dans son environnement lui permettant d’avoir à ses dispositions ces éléments vitaux à ses besoins

      n’importe quel individu ainsi INFORMé et FORMé saura se débrouiller (en déployant tous les moyens à sa disposition) pour qu’il arrive à satisfaire ses besoins essentiels pour vivre et cet individu sera un CONSOMMATEUR INDISPENSABLE (mais il peut être aussi à la fois PRODUCTEUR).

      (*) cette éducation nutritionnelle doit être accompagnée par d’autres formations permettant à l’individu de s’ approprier et d’apprivoiser son environnement : le sol, le climat, les plantes qui peuvent y pousser, les animaux que l’on peut élever, ..........

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