La liste officielle des opérateurs ou sociétés autorisées à exporter le letchi, pour cette campagne 2008, est enfin connu. Ainsi sur les 40 ayant déposés leurs candidatures, 31 ont reçu leur agrément si 4 sont sursitaires, tandis que 4 ont abandonné leur soumission en cours de constitution de dossier. Seul un dossier a été refusé.Pour les sursitaires, une nouvelle visite des lieux sera effectuée le 22 de ce mois, visite après laquelle une liste additive sera publiée.
Dans le processus de professionnalisation de la filière letchi, le groupement des exportateurs de LETCHI ou GEL a diligenté des techniciens qui ont fait différentes visites au sein des infrastructures des sociétés et opérateurs ayant postulé pour être exportateurs. Certains ont ainsi été recalés pour cause de local inadéquat ou du fait de l’existence de certaines lacunes au niveau de l’hygiène du personnel ainsi que de leur sécurité. Seuls ceux qui ont rempli les critères préétablis par le comité d’agrément ont été sélectionnés.
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La propreté est de mise
Fumées épaisses, marques de graissage, couche d’apprêt mastic. Les véhicules présentant ces imperfections sont inaptes pour transporter les litchis durant la campagne. Aussitôt, ils seront retirés de la scène ou seront mis en fourrière.
Leur mauvais état fait, semble-t-il, du tort à la qualité du litchi que les européens, spécialement les Français, qualifient de fruit de luxe.
Par ailleurs, seuls les opérateurs agréés par les autorités régionales seront admis à devenir collecteur. C’est ainsi qu’on peut résumer l’Arrêté Inter Régional 001– 2007 des régions Atsinanana et Analanjirofo.La propreté et l’exercice dans le formel sont donc des nouvelles exigences imposées pour garantir la qualité du litchi dans ces régions, principales productrices à Madagascar. Ces deux critères concernent l’opération de collecte, le groupage, le triage, le transport vers la station de traitement, la transformation et la mise en vente.
Se positionner en leader, tant en quantité qu’en qualité, dans la filière litchi et contribuer au développement local sont les objectifs de ces dispositions. 50% des ristournes reviendront à la commune productrice, 47% pour la région et 3% pour la chambre consulaire.
