
Une signature de convention de financement de 600 000 millions d’ariary s’est effectuée en présence du président de la transition, Andry Rajoelina, ce 2 Mai 2012 dans les locaux de l’Hôtel de Ville Analakely entre le ministre des Finances et du Budget, Hery Rajaonairmampianina et Edgard Razafindravahy, président de la Délégation spéciale de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Le ministre des Travaux Publics, BOTO Manova Tsara, le directeur général de la société Colas et le staff de la CUA, ont également été présents lors de cette cérémonie.
Cette enveloppe se répartit comme suit. Les 300 millions d’ariary seront affectés aux micro-projets de développement localisés au niveau de 30 Fokontany, à raison de 10 millions d’ariary par Fokontany, tels la réhabilitation des ruelles d’Ampefiloha Ambodirano, de Tsiadana ou d’Andranomanalina Isotry. Les autres 300 millions sont affectés au Service autonome de maintenance de la Ville d’Antananarivo (SAMVA) pour contribuer à l’achat des carburants pour la collecte et l’enlèvement des ordures ménagères.

Par ailleurs, le PHAT a fait don de 6 camions bennes pour faciliter la collecte des ordures dans les 6 arrondissements. De marque FOTON, ces camions ont les caractéristique suivantes : les 3 FL 3700 d’une capacité de 12 m3 de chaque, pourraient emporter 10 tonnes d’ordures par camion, les 2 FL 3400 de 8 m3 de capacité pour 6 tonnes d’ordures et les 2 FL 3400 d’une capacité de 10 m3 pour 8 tonnes d’ordures. Il a souligné que l’État fera son possible pour aider la CUA dans l’accomplissement des travaux de réhabilitation et de rénovation ainsi que du ramassage des ordures. De plus, il a noté que la propreté de la capitale est la marque du développement d’un pays.
Pour le PDS d’Antananarivo, l’objectif de la CUA reste toujours une ville propre, mieux organisée et plus sécurisée. Il a demandé au PHAT d’accorder une journée pour un conseil décentralisé afin de donner à la ville sa propre valeur.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
andry nirina rajoelina « OFFRE »...de l’argent alors qu’on ne connaît même pas ce qu’il touche comme « SALAIRE=sel »..
Bravo l’artiste !
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
PTIT GARS OUT.
Cette propension à partager de l’argent
à qui en veut en voilà...
heureusement,
cela ne coïncide pas avec l’après-vente des 100 kg d’or,
et l’interdiction qui s’ensuivit.
On peut dire maintenant
qu’« il » est le défenseur de la vente publique de l’or.
comme l’affaire des bois de rose
avec la poussée,
sur le tard et
en retard sur tout le monde et
pour la saison,
de testostérone écologique.
Maintenant,
on peut dire qu’« il » est le défenseur
de l’environnement
et des bois de rose.
30 fokontany bénéficieront de 300 millions d’ariary,
aprés la propagande avant l’heure
de l’argent du contribuable
à Morondava.
on peut dire maintenant
qu’« il » a de l’argent,
quand on commençait à en douter.
Et tout cela...
c’est par hasard.
J’adore les inaugurations de bennes à ordures !
Bof.. ce culte de la personnalité est anachronique et typique de la beni-oui-oui attitude. Y aura toujours des kons rétrogrades pour applaudir des 2 mains.
TGV achète un terrain dans la banlieue chic d’Antananarivo.
– "La zone d’Ambohibao-Antehiroka,banlieue chic d’Antananarivo,intéresse de plus en plus les businessmen et personnalités malgaches.
Le problème est que non seulement il y a un tour de passe-passe au niveau du respect des règles de gestion des dépenses publiques. mais il y a une sorte de « conflit d’intérêt » et de tricherie : Rajoelina profite de sa fonction de président de la transition pour réaliser ce qu’il n’a pu faire lorsqu’il était maire d’Antananarivo, exemple Le nouveau bâtiment de la Mairie.
On a critiqué Ravalomanana pour le même genre de pratique et Rajaolina veut en faire plus.
Rajoelina n’a pas compris que l’argent du contribuable ne peut être dépensé qu’avec son accord ou du moins de ses représentants (le Parlement). C’est le mobile principal qui déclenché la révolution française pour abolir la Royauté et du soulèvement des colonies anglaises en Amérique du Nord pour créer les USA.
Et que cet argent ne peut être dépensé que selon des règles précises, entre autres respecter l’égalité des citoyens. Instaurer le système de Tsena Mora au bénéfice des seuls nécessiteux d’Antananarivo est anticonstitutionnel. Si tous les nécessiteux de Madagascar ne peuvent pas en bénéficier, c’est que ce n’est pas une bonne décision.
Attention, je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas reconstruire la Mairie d’Antananarivo ou qu’il ne fallait pas secourir les pauvres de la Capitale. Si l’Etat estime que la Capitale de Madagascar mérite une Mairie digne d’une capitale (ce dont je suis d’accord) et que les ressources de la CUA sont insuffisantes, il peut le faire en inscrivant la dépense dans le Budget soumis au Parlement. Ou si une catastrophe s’abat sur Tana, et que les nécessiteux y sont plus défavorisés qu’ailleurs, L’Etat doit suppléer la CUA pour les secourir. La justification donnée par Mme Ratsivalaka est fallacieuse, d’après elle tous les bénéficiaires des Tsena Mora sont des déplacés venant des autres régions (côtières évidemment !!!)
Actuellement, c’est encore la confusion du genre
Isandra