- Les éléments du BIR sont aux aguets dans la partie d’Andravoahangy.
Bilan macabre record pour la semaine passée. Les attaques à main armée perpétrées du mercredi 17 septembre à la matinée du samedi 20, ainsi que les accidents meurtriers survenus ces trois jours durant ont tué 32 personnes. Autre fait plus terrifiant, 12 meurtres ont été commis à Andravoahangy pour la seule nuit du vendredi 19 septembre. La plupart des victimes ont été assassinées à coup de poignard, sauf pour quelques-unes, matraquées à mort sur la tête. Apparemment, les bandits qui opéraient dans cette zone, cette nuit-là, n’avaient pas d’armes à feu.
Deux pistes
De sources informées, ces crimes ont été commis en simultané avec le triple homicide de Mahamasina. Les forces de police travaillent d’arrache-pied sur cette affaire épineuse. Parmi les pistes privilégiées, celle conduisant aux brigands d’Andravoahangy qui détroussent les passants, les marchands et les passagers de taxi-brousse en provenance des provinces qui empruntent ces rues la nuit ou de beau matin s’avère la plus probante. Par ailleurs d’autres indices mènent à la bande armée qui a massacré les deux agents de police dans le poste d’Antsalova Antohomadinika. Ces gangsters plus dangereux que jamais sont de surcroît recherchés pour le meurtre de policiers dans la partie d’Isotry. D’après des analyses effectuées par la police scientifique, les balles qui ont frappé leurs collègues proviennent des pistolets automatiques dérobés sur les agents assassinés d’Antsalova.
Bien équipée
Les forces de l’ordre sont à la trousse de cette même bande pour l’affaire du braquage de Mahavoky où un gérant de station-service a été blessé par balle et une somme d’Ar 59 millions subtilisés, outre les plaintes pour rapine à mains armées qui pèsent sur elle. Auparavant, ce gang était composé de 6 malfrats mais la police a abattu deux d’entre eux il y a quelques mois. Aujourd’hui, ils opèrent à 4, nantis de nouvelles armes. Cette bande de malfaiteurs est organisée et bien équipée. Elle dispose d’une Peugeot 309 de couleur grise, d’une Peugeot 205 et des scooters pour effectuer leurs sales boulots.
8 postes mobiles
Actuellement, le troisième arrondissement est sécurisé par des éléments de la brigade d’intervention rapide (BIR), outre les patrouilles qui le sillonnent en permanence. Huit postes mobiles sont pour l’heure éparpillés dans cette zone notamment du côté de Saint Antoine, près du marché d’Andravoahangy, aux environs de la gare routière, au carrefour d’Ambatomainty, à Ambodin’i Mascar, à Behoririka, dans la partie de Besarety et surtout à Andadifotsy, devenu un fief des bandits armés. Les chargeurs gonflés à bloc, les enquêteurs, épaulés par les éléments du BIR remontent de fil en aiguille jusqu’aux dits criminels. Ils ont toutes latitudes pour frapper de main de fer les bandits qui croisent leurs chemins. Les premières arrestations se profilent à l’horizon.
