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Société

Eau et assainissement

12 communes d’Analamanga, bénéficiaires

mercredi 14 novembre 2007 |  1252 visites  | Volana R.

Agir sur les causes profondes de la pauvreté ! Care International, en collaboration avec différents partenaires financiers et techniques, va appuyer les populations défavorisées de la Région Analamanga, précisément dans trois communes rurales (Ankadikely Ilafy, Sabotsy Namehana et Ambohidrapeto) dans l’approvisionnement en eau potable, l’assainissement et l’hygiène. Le projet dénommé WSUP (Water and sanitation for urban poor) est prévu être instauré dans 8 autres communes urbaines et péri-urbaines de la capitale, après des résultats sur ces trois communes pilotes.

Les raisons du choix

Lors de l’atelier sur la priorisation des actions dans le cadre de l’application du Madagascar Action Plan, la Région Analamanga a été la seule à avoir mis en exergue le défi d’améliorer ses infrastructures en eau potable et assainissement, à l’instar des routes pour les 21 autres régions de Madagascar. D’autre part, la commune rurale d’Ankadikely Ilafy, tout comme Sabotsy Namehana, constituent les communes les plus vastes mais aussi les plus peuplées de la Région. Tandis que la commune rurale d’Ambohidrapeto représente la plus forte densité de population.

Concertation avec la JIRAMA

La situation au niveau des 12 communes, objets d’enquête avant la mise en œuvre du projet, présente des besoins quasi urgents, quant à l’amélioration de leur vie au quotidien. Sur 242.975 habitants, et 75 fokontany, il existe 198 besoins en bornes-fontaines, 65 en bassins lavoirs et 16 en blocs sanitaires. Pour cette première, WSUP prévoit d’instaurer 5 bornes-fontaines, 1 bassin lavoir et 1 bloc sanitaire dans chacune des six fokontany pilotes des trois communes (Avaratsena, Antanetibe, Belanitra, Antanandrano, Atsinanantsena et Ambohinaorina). Le projet total (pour les 12 communes) s’élève à 3,6 millions de dollars dont 240.000 dollars pour les trois communes choisies. De plus, le projet prévoit d’instaurer un branchement JIRAMA en eau potable, d’ici 2 ans. D’ailleurs, la Région et la société nationale d’énergie se concertent régulièrement afin d’améliorer l’approvisionnement de la population.

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