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25 août 2017 à 00:21 | diego (#531)

Bonjour,

On peut parler de tout, et pourquoi pas l’Éducation.

Mais à Madagascar, on parle de tout, sauf les choses importantes et les plus graves. Pour 70% de la population, le moins éduqué, cela se comprend et excusable, mais pour la classe moyenne, supposée un peu mieux éduquée et la classe suppérieux qui constitue la classe dirigeante, c’est plutôt inquiétant et troublant de constater qu’elles sont aussi peu éduquées en fait.

Qu’est-ce qui permet de le dire ?

Écoutez, Madagascar est parmi les 25 pays les plus pauvres de la planète. Ne le sait-on pas encore ?

Madagascar occupe la 5e dernière place, avec un PIB de 9 milliards/an et avec un PIB d’à peine 400 dollars/an pour une population de 22-24 millions d’âmes.

Comment faut-il expliquer alors que quand on a un pays pauvre, les dotations de l’État seraient aussi pauvres, si État existait ?

Comment faut-il faire comprendre à la classe dirigeante, que tant que l’État et les Institutions sont aussi faibles, fragiles, voir inexistant, la pauvreté dans le pays continuera certainement à s’aggraver.

Seuls l’État et les Institutions qui peuvent conduire et financer des reformes et des projets sociétaux aussi couteux comme l’Énseignement, la Santé, l’Énergie, les Infrastructures ou encore la Sécurité et l’Environnement, etc...

Si on ne le savait pas tout cela à Madagscar, il faudrait l’apprendre et l’apprendre à la jeunesse malgache pour faire l’économie des âneries dans le milieu politique et au sein de la classe dirigeante.

Le pays sortirait petit à petit de la pauvreté le moment où la classe dirigeante décide de faire exister et renforcer l’État et les Institutions et faire respecter les lois dans le pays....

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