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10 mars 2017 à 16:58 | Stomato (#3476)

Juste pour infos !
La France est le pays des droits de l’homme dit-on souvent. C’est aussi un pays des devoirs de l’homme.

Les maires de toutes le communes doivent établir les plans suivants pour minimiser :
Risques d’inondation
Risques géologiques
Risques industriels majeurs
Risque retrait-gonflement des sols argileux
Risques sismiques
Prévention des risques (Par exemple les risques encourus par les personnels municipaux danbs l’exercice de leurs fonctions)

Ils doivent aussi établir et réviser régulièrement des plans locaux d’urbanisme.
Qui vont loin dans les détails :
Comment déposer un Permis de Construire
Dois-je recourir à un architecte
Où trouver les informations
Je construis, les formalités
Je fais des travaux des travaux dans la maison
J’aménage mon immeuble
J’installe une véranda, des chassis, une serre
J’aménage mon toit
Je construis mon mur de clôture
Je veux installer une piscine gonflable
Quelles autorisations pour les residences mobiles
Je veux stationner ou installer ma caravane
J’installe une antenne parabolique ou un climatiseur

Alors est-ce un pays de libertés ?
Toutes ces contraintes sont établies pour respecter le voisinage et l’environnement.
Le PLU défini par exemple les zones du territoire d’une ville, les endroits réservés à de la végétation, des zones pour des immeubles, pour des pavillons. Des zones inondables ou il est interdit de construire quoique ce soit.
Il arrive que des révisions soient faites qui modifient la destination d’une zone donnée, qui rend inondable une zone qui ne l’était pas classée comme telle auparavant.

Et il y a des femmes et des hommes politiques pour mettre cela en route et faire exécuter les règlements de ces plans et directives.

Cela n’empêche pas les inondations, mais les zones inondées ne sont pas construites, donc pas de pertes matérielles ni humaines !
Note : de nombreuses directives en application datent des années 2000-2005. Suite à des évènements non observés avant ces dates !

La méthodologie existe, les outils de topographie existent, et tout est à la disposition des autorités malagasy. Encore faut-il qu’il y ait une volonté politique de mettre cela en place.
Ne pensez vous pas que les instances internationales seront plus disposées à financer une action comme celle ci, plutôt que de financer la lutte contre « la faim dans le sud » ?
Il pourrait même y avoir des spécialistes ayant fait ces plans en France, qui seraient disposés à venir aider des malagasy à les faire !

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