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29 août 2016 à 08:36 | Saint-Jo (#8511)

Bonjour !

Opposer le droit de l’Homme au droit tout court est un sujet classique d’une dissertation à l’épreuve de philo du bac . Si le bac gasy vaut encore sa valeur d’avant 1972.
Car depuis le temps du régime stupidement inspiré de celui de la Corée du Nord notre pays comme notre éducation nationale ont perdu chacun le … nord .
Il est presque banal de dire que le droit de l’Homme prime sur le droit, mais à condition qu’il ne porte pas préjudice au droit des autres . Et bla-bla-bla , etc …

Concernant les difficultés existantes actuellement entre la CUA et les marchands qui encombrent les rues , la principale source des problèmes est facile à trouver : le chômage .
Car ce chômage est devenu, non seulement de masse, mais carrément insupportablement trop massif .
Bien malin est celui qui peut avancer une fourchette de taux permettant d’avoir une idée chiffrée de ce chômage en perpétuelle augmentation qui frappe la capitale depuis les nationalisations sans limites des compagnies privées qui employaient des dizaines de milliers de Tananariviens jusqu’en 1974.
Car ces entreprises nationalisées sont très rapidement devenues des canards boiteux.
Donc, dans le meilleur des cas elles ferment . Et dans le pire des cas les gouvernants les maintiennent artificiellement en survie au dépens de l’argent public, on ne sait trop pourquoi.
Mais que ce soit l’un ou l’autre cas, le nombre de vrais salariés productifs diminue et tend vers zéro. J’ai dit vrais salariés productifs !
De plus, le naufrage généralisé de ces compagnies ont entraîné la disparition de nombreuses petites compagnies privées ou familiales qui employaient des milliers de personnes.
En termes directs et plus simples : les gens perdent leur emploi.
Donc ils n’ont plus de salaire pour vivre et faire vivre leurs conjoint(e) et enfants .
Ils cherchent alors les moyens pour survivre.

Et pourquoi ne pas
. aller chez les grossistes , prendre quelques petits articles de commerce
. ou aller chercher des légumes-fruits-volailles chez les maraîchers proches
et revendre ces produits dans la rue ?
Les maigres bénéfices obtenus en fin de journée pourront toujours pallier au plus pressé les plus urgents besoins de la famille.

Autrement dit : si des compagnies aux reins suffisamment solides existent pour embaucher, alors il y aura moins de chômeurs.
C’est une tautologie , direz-vous . Mais oui ! C’en est une !
Donc les chômeurs qui sont provisoirement des marchands dans la rue diminueront en nombre.
Et on pourra moins difficilement ( attention ! je n’ai pas dit plus facilement ) remettre de l’ordre dans ce fouillis géant et persistant qui pourrit la vie de la capitale !

Au fait , on sait qui avait pris les décisions politiques et les avait mises à exécution en 1975 et dont les conséquences directes étaient la disparition des compagnies privées qui avaient employé beaucoup de salariés.
Mais qui avait détruit aussi par des incendies volontaires les rares compagnies qui employaient des gens en 2009 ? Et ces compagnies réduites en cendres ont-elles été remplacées depuis ?

Et pour terminer :
Est-ce qu’avoir un travail rémunéré pour vivre de façon décente est-il un droit ? (j’ai du mal à croire que le marchand de rue a une vie décente)
Si la réponse est non, j’aimerai bien savoir pourquoi .
Si c’est oui , est-ce un droit de l’Homme ou un droit ?
Et sur un autre plan, une relance de la croissance économique à un taux suffisant fort pour favoriser l’embauche peut-elle se faire par décret gouvernemental ?

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