Vite fait, bien fait. Une expression bien connue de tous lorsqu’il s’agit de mener ou d’organiser un projet ou un travail. Malheureusement, dans le cas de la réfection du trottoir d’Anosy qui s’était écroulé la veille de Noël, le travail de rénovation a été bien vite entamé, mais tarde à s’achever. Une situation qui oblige les piétons à descendre du trottoir, augmentant ainsi le risque d’accident. L’endroit du dommage se trouve pourtant en plein virage.
Les médias se sont précipités vite fait, bien fait, lors de l’écroulement, pour respecter le droit du public à l’information. Ils ont montré, que même en période de fête, la Commune urbaine d’Antananarivo veut agir vite pour le bien de la société. Aujourd’hui ils oublient de faire un suivi pour montrer au même public que la Commune Urbaine d’Antananarivo ne poursuit plus les travaux. « Ce sera vite fait, bien fait ! » disait-elle pourtant, quand elle a commencé les travaux de réhabilitation de la portion de la chaussée. Parole en l’air !
D’un autre côté, le président de la transition annonce une mise en œuvre de travaux pour une nouvelle construction routière reliant Antananarivo à Ivato. Une déclaration faite lors de la cérémonie de présentation des vœux à l’occasion du Nouvel an, à Iavoloha le 9 janvier 2013. Andry Rajoelina a même précisé que les travaux dureront six mois. Vite fait, bien fait ! Mais auparavant lors d’un kabary du genre auto-satisfaction et à caractère souverainiste agrémenté de suffisance, il avait promis un parc éolien pour l’autosuffisance en énergie avant la fin de l’année 2012. Le TGV n’a pas démarré apparemment.
