Madagascar est connu pour ses savoir-faire et ses talents en artisanat, plus particulièrement pour la vannerie. La Grande Ile a depuis longtemps séduit le marché international sur cet art. Il existe différentes entreprises qui exportent la vannerie ou les œuvres à partir des « Tsikafona » ou jacinthes d’eau, à l’étranger.
La vannerie ou le tissage et le tressage à partir de fibres végétales présente plusieurs gammes mais ce sont les paniers et les chapeaux qui sont les plus vendus. Les plantes utilisées sont diverses : roseaux, palmes, joncs, bambous, les feuilles et l’écorce des arbres,…
La vannerie est une activité essentiellement attribuée à la femme mais l’homme de la famille ou du village participe également aux activités vu que ces dernières sont composées de plusieurs tâches : coupe des végétaux, séchage, pliage,…
Même si les paniers sont les plus connus, les demandes et les besoins font naître d’autres objets et d’autres styles : sandales, pochettes, décorations diverses, meubles, rideaux, cadres…
A part les entreprises, il y a également les coopératives d’artisans comme la coopérative Filaroha, spécialisée dans la vannerie. Elle regroupe 12 membres et offre des formations de 10 jours jusqu’à un mois, à ceux qui le souhaitent. La coopérative est présente à Antananarivo mais également dans les autres régions. Dans ses actions, elle ouvre le marché à ses membres. La mise en valeur de la vannerie actuellement se conjugue aussi avec la valorisation de l’environnement. La principale difficulté dans la vannerie est le manque de matériels car ce ne sont pas seulement les fibres végétales qui sont exploitées.
Vos commentaires
Il est vrai que de très belles réalisations sont faites. Le succès à l’étranger est avant tout un succès d’estime. En effet un panier ou un chapeau est utilisé l’espace d’une saison.
Ce qui pourrait avoir du succès ce serait de surfer sur la vague de l’écologie et du pratique en proposant des sacs (sobika) au format compatible avec les chariots de super marché européens.
Mais cela imposerait un respect assez strict de dimensions et de qualité difficilement avec les habitudes actuelles...
Mais qui va trouver que ce serait une opportunité de création de valeur ajoutée au travail d’artisans de brousse. Et cela pourrait être intéressant dans la mesure ou quatre ou cinq structures « associatives » intermédiaires ne faisaient pas chacune une marge de 50% ou plus...
Bonjour Stomato
Un, vous faites partie de ceux que j’ai oublié de citer ce matin, et j’en suis désolé.
Deux, je suis d’accord avec vous : l’Europe a besoin de sacs et cabas ’’naturels" avec la fin des sachets plastiques. Vive le sobika de qualité ! Une filière commerciale à créer... A condition qu’elle soit respectueuse des artisans perdus dans la brousse : l’éco-responsabilité, cela existe. Encore faut-il la faire respecter...
A plus tard, je m’absente, une fois encore !
& la broderie comme félicie...
étonné de cette photo ou des hommes tissent des paniers, qui sont habituellement la spécialité des femmes, un moindre mal à développer, bien que la sculpture conviendrait mieux en plus de complémentaire .
@ Dadabe, je ne suis nullement vexé. Et je en peux venir souvent car en déplacement.
@Jipo, je ne vois aucun empêchement à ce que des hommes tissent des paniers et autre...
Il n’y a pas de tâche strictement réservée au femmes et interdite aux hommes et inversement.
A part une bien sûr !