Après que les 3000 élèves des établissements scolaires du village Akamasoa à Ambohimahitsy aient manifesté leur désapprobation, voire leur colère, et que le Père Pedro soit monté au créneau contre la SAMVA, l’heure est au dialogue. Le Directeur général de la SAMVA et le Père Pedro ont convenu ce lundi d’un accord de partenariat dans lequel chacune des parties y trouve son compte. La SAMVA offrira du travail aux hommes valides du village Akamasoa. Le travail consiste à entretenir la route qui conduit à la décharge et à la transformer progressivement en un site plus viable en attendant sa fermeture. Les habitants d’Akamasoa pour leur part devront veiller à ce que les environs des établissements scolaires soient propres et transformés en jardins. La SAMVA apportera son appui technique et les intrants à cet effet tel les désinfectants.
Les deux parties ont reconnu que la capitale ne peut pas se passer pour l’instant de cette décharge mais que cela ne doit pas nuire à la santé des populations riveraines de la décharge, dont celle du village Akamasoa.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Il ne faut pas désespérer de la nécessité de la lutte , lorsqu’elle est bien menée et hautement justifiée . Protéger les uns des nuisances , garantir ou créer des emplois pour les autres . Pour finalement aboutir à un consensus réaliste et réalisable où chacun trouve son compte pour le bien du plus grand nombre .
Les responsables politiques devraient s’inspirer de cet exemple probant . Mais bon , on n’y croit pas trop . Trop occupés qu’ils sont tous à garder leurs sièges bien au chaud .
S’inspirer de la gestion des ordures pour gérer un pays : leçon d’humilité ... Qui s’y pencherait hormis les personnes réellement sincères et convaincues ?