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vendredi 26 avril 2024
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Economie

Relations commerciales avec le COMESA

Maurice arrive en tête

jeudi 10 avril 2008 |  1532 visites  | Nivo T. A.

Depuis l’adhésion de Madagascar au COMESA (Marché Commun de l’Afrique Australe et Orientale), Maurice reste et demeure le premier partenaire de notre pays en matière d’échanges commerciaux.

Selon le directeur des relations internationales au ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie, Gérard Ravelomanantsoa, 68% de nos produits d’exportation vers les pays du COMESA vont à destination de l’Ile Maurice. Plus précisément, ces exportations ont été évaluées à Ar 69 milliards en 2007. Comores arrive en deuxième position avec 8%, puis Kenya et Seychelles. Le montant de nos exportations vers les pays du COMESA se chiffre à Ar 102 milliards en 2007 contre Ar 54 milliards en 2006, soit une hausse de 89% par rapport à la valeur nominale.

En ce qui concerne les importations, les échanges commerciaux entre Madagascar et les pays du COMESA s’élèvent globalement à Ar 187 milliards en 2007. La balance commerciale avec notre voisin mauricien est de l’ordre de 70% comme importation des produits. Puis viennent respectivement l’Egypte, Kenya, Seychelles avec des taux avoisinant les 10%.

Depuis l’application des Zones des libres échanges entre les pays membres du COMESA, les produits circulent librement sans qu’aucune taxe douanière n’en soit demandée aux exportateurs et importateurs. Ce qui entraîne un regain considérable en matière de flux de production au bénéfice des pays qui …
« produisent » le plus.

Revenant aux relations commerciales avec l’Ile Maurice, les textiles et les confections, les produits de l’artisanat, les pierres précieuses sans parler des produits halieutiques, et les produits semi-finis de nos forêts etc constituent les principales marchandises exportées à Maurice.

Malgré l’importance de nos relations commerciales avec les iles voisines dont Maurice, il convient de signaler toutefois l’existence de certains déficits à cause du volume d’importation qui s’avère plus élevé par rapport à l’exportation.

  • SADC : Un déficit d’Ar 400 milliards

En étant membre à part entière de la SADC (Communauté de Développement de l’Afrique Australe), Madagascar n’arrive pas encore à satisfaire, à elle-seule, les besoins de ses partenaires. Nos exportations vers les pays du SADC se chiffrent à Ar 84 milliards en 2007 contre Ar 51 milliards en 2006, tandis que les importations sont de l’ordre d’Ar 417 milliards en 2007 contre Ar 387 milliards en 2006. C’est-à-dire, un déficit d’Ar 400 milliards de notre balance commerciale.

Toutefois, le directeur des relations internationales au ministère de l’Economie, du Commerce, et de l’Industrie a laissé entendre que les zones de libres échanges au sein de la SADC prendront effet à partir du mois d’Août 2008. Ce qui devrait, en principe, entraîner la promotion de nos échanges commerciaux et l’attrait de nouveaux investisseurs à venir à Madagascar. Etant donné que le nombre des consommateurs des pays de la SADC atteint 280 millions, ceci pourrait nous favoriser à condition que notre secteur privé réussisse à percer ces marchés judicieux.

Se trouvant dans l’impossibilité de faire son entrée dans deux unions douanières différentes, Madagascar devrait faire son choix. Par ailleurs, si les deux organisations régionales (SADC et COMESA) appliqueront un tarif extérieur commun et égal, le problème serait résolu.

De tout ce qui précède, il est salvateur (économiquement parlant) pour Madagascar d’attendre la mise en place effective du tarif extérieur commun et par ricochet, fixer définitivement son choix.

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