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Economie

Industrie de la pêche

Les trois sociétés de pêche du Boeny en grande difficulté

mercredi 27 avril 2011
Le ministre de la Pêche et le DG de SOMAPECHE.

Mahajanga est réputée être la première ville d’activités de pêches aussi bien marines que continentales, industrielles qu’artisanales.

Toutefois, cette réputation risque de mal tourner vu que les trois grandes sociétés que sont la SOMAPECHE (Société Malgache des Pêches), la REFRIGEPECHE et la PECHEXPORT font face à l’heure actuelle à de nombreux problèmes. En fait, les responsables de ces sociétés qui ont rencontré un à un le ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques, Hery Raharisaina, jeudi 21 avril dernier, ont chacun évoqué trois problèmes majeurs communs qui ébranlent leurs sociétés : le tarissement des ressources halieutiques, l’envahissement des produits asiatiques sur le marché international et la hausse incessante du prix du carburant. Alors que ce dernier, selon un des responsables des pêcheries, constitue les 70% des charges fixes de la société, aussi bien pour la base à terre que pour les bateaux.

À noter que depuis quelques années, toutes ces sociétés de pêches font les traitements, les conditionnements et l’export à bord. Pour la SOMAPECHE, ce sont seulement les chambres froides pour le stockage qui sont au Port. Cela afin de réduire au strict minimum le personnel à l’usine et éviter les va et vient des bateaux de la haute mer au port.

« La demande internationale préfère les produits moins chers mais moins bons que les produits malgaches », explique Deng Rongeheng, directeur général de la SOMAPECHE, « et celle-ci ne se soucie guère de la qualité mais plutôt de la quantité ».

Propositions

Le ministre avec le DG de REFRIGEPECHE.

Au ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques de proposer qu’il faut absolument trouver une solution pour le repeuplement marin. « Le ministère dispose de beaucoup de techniciens et d’ingénieurs de pêche très compétents et avec qui vous pouvez étudier la réalisation de cette solution » a-t-il proposé. « Quant aux deux autres problèmes, c’est plutôt international, essayons de conquérir d’autres marchés tel que le Brésil, la Russie ou encore l’Afrique du Sud » a encore indiqué le ministre responsable.

Pour le directeur de la société REFRIGEPECHE, Antoine Rossignol, l’alternative envisagée pour faire face à la situation de crise est d’avancer la fermeture de pêche à la mi-juin si d’habitude cela a lieu à la mi-août chaque année. « Cette solution permet, d’un côté, de donner aux poissons et crevettes plus de temps pour se reproduire et de grandir normalement avant de les pêcher. Et de l’autre côté, le raccourci permet également de réduire les dépenses surtout en carburant » a-t-il avancé.

Le recours à l’utilisation du biodiesel tel que l’essence de jatropha est également en cours d’étude dans ces sociétés de pêches. La REFRIGEPECHE est en quête de partenariat dans ce domaine selon toujours son DG.

Le ministre Hery Raharisaina a promis d’étudier avec les autres ministères compétents la mise en œuvre de ce projet qui lui paraît très opportun vu que la promotion et la plantation du jatropha sont déjà à un stade avancé à Madagascar depuis quelques années.

Recueilli par Valis

9 commentaires

Vos commentaires

  • 27 avril 2011 à 11:23 | DIPLOMAT (#846)

    Ce n’est pas des études qu’il faut, mais des mesures.
    Des mesures energiques, dont la protection des zones de pêches.
    Mias nous retrouvons ici la technique bien connu de fuire les responsabilités.
    A savoir ce n’est pas nous ce sont les autres....
    Et franchement , aller chercher des débouchés au Brésil qui dispose de crevettes en veux tu en voilà... il faut vraiment être culotté pour avancer des âneries pareil !

    • 27 avril 2011 à 12:20 | thubert (#459) répond à DIPLOMAT

      Bonjour,
      J’allais le dire mais c’est déjà dit. Il faut quand même un minimum de savoir pour citer encore Brésil dans le futur marché de pêche. Déjà, lui (Le Brésil) aussi est déjà fortement concurrencé par l’Asie.

      thubert

  • 27 avril 2011 à 11:53 | Jipo (#4988)

    « Des produits moins chers mais moins bons » explique le directeur de Somapèche ,qu’est ce que cela veut-il bien dire ? apres l’immigration choisie, serait-ce au tour de la pèche choisie ?, en selectionnant le poisson de moins bonne qualité, puisque recherché ...
    En attendant, on continue à piller les fonds marins, au point que bientot il n’y aura plus rien à pecher, et qu’il est soumis aux ministères , la situation, et la tache de:resoudre le problème .
    En réponse : l’objectif de ces derniers est de conquerir de nouveaux marchés, Sud Afrique qui ne l’oublions pas, pèche avec des moyens certainement supérieurs , egalement dans le mozambique ,le bresil qui a comme voisin le premier producteur mondial de la specialité, le chili avec leurs eaux plus que poissonneuses,d’une part, grace au golfe stream, et de l’autre le pacifique, et enfin la Russie, qui est loin d’etre en reste dans ce domaine, avec l’exploitation du pole nord, du Canada à l’ouest jusqu’à la mer de chine à l’est
    De se poser la question , avec quoi alimenter tous ces futures objectifs au cas ou ils se concretiseraient ? puisque il semble y avoir pénurie, de « ma »première ", sans parler des problèmes de carburant, qui plombent serieusement, les benefices de ces societes, qui ne sont pas encore enclin à faire dans le caritatif .
    Pendant ce temps là le CSP se dote d’un« telonify »qui lui ne semble pas avoir de problème de ravitaillement ,, et d’accuser les petits pècheurs locaux, de piller les fonds marins , ce que l’on a déjà entendu dans d’autres régions et mers, que ce soit sur la cote Malabare à l’ouest de l’inde comme sur l’Atlantique ou en mediterrannée , toujours accuser et faire payer les petits au profit des gros, ( normal ils sont + nombreux )
    Et de terminer pour approuver la plus sage initiative qui vient de refrigepeche, de reglementer l’ouverture te la fermeture de la peche, comme cela se fait déjà en Europe, tout comme pour la chasse , autant utiliser les exemples éprouvés par les voisins , et qui marchent au lieu de chercher à conquerir de nouveaux marchés en sachant que le potentiel , tant materiel , que matière première ne suit pas .En attendant : Bon vent au telonify .

  • 27 avril 2011 à 12:25 | Mandinika (#2986)

    Chers Jipo et Diplomat,

    Je suis tout à fait d’accord avec vos points de vues ! pourtant il faut aussi ajouter qu’on doit faire face à la concurrence internationale et à la sauvegarde de la richesse marine.

    Un autre problème à soulever est aussi l’ensablement et envasement ou aussi l’acidification marine qui vient des déchets et des eaux de ruissellements. (ex. l’exploitation de fer à Soalala pourrait entrainer des ensablements ou des envasements, vu que c’est pas loin de la côte ?). En plus, nos mangroves, lieux de ponte de nombreux espèces marines sont en train de se dégrader...

    L’autre problème des pêcheurs industrielles c’est que leur employés n’ont qu’une seule but : d’avoir le plus de produits possibles et leurs bâteaux entrent même dans les petites baies pour pêcher. Si on met ensemble tous ces problèmes, on risque une diminution de la biodiversité marine voir la diminution de la quantité des produits. Ce ne sont pas eux seuls qui en seront victimes mais tous les pêcheurs artisanaux et les consommateurs locaux ; en un mot, l’économie (local et national).

    • 27 avril 2011 à 15:19 | Jipo (#4988) répond à Mandinika

      Mandinika bonjour.
      Vous avez raison, mais quand vous voyez l’état économique du Pays, comment voulez- vous surveiller et protéger vos cotes, avec 3 malheureux navires pour surveiller ne serait-ce que la cote Ouest ? , il faudrait des Phares, equipés de radars , pour surveiller les eaux territoriales , avec des hélicoptères pour intervenir ,des hors bords, et des groupes d’interventions, voir une marine nationale, digne de ce nom, et la benzine qui va avec , c’est une nouvelle forme de piraterie, contre laquelle, une bête blessée ou agonisante, ne peut lutter,( sans aide ) et sur laquelle se jettent tous les rapaces et prédateurs avoisinants.
      La loi de la jungle, ou celle de la nature, le fort « bouffe » le faible .
      Pour ce qui est de l’enlisement de la mangrove, , c’est aussi la loi de la jungle, les quelques entreprises, qui font survivre une région, ne peuvent que faire la loi auprès des autorités locales,moyennant finances bien sur,et hypothéquer, l’avenir des générations futures, « après nous le déluge » dicton bien bassement « humain ».Pour faire face à la concurrence internationale , prévoyez un délai .Il y a vraiment de quoi se gratter la tete, mais pas trop longtemps quand meme .

  • 27 avril 2011 à 16:26 | Dandeen (#458)

    Maintenant qu’ils savent l’origine de l’obstacle, il faut trouver une issue.Combien de fois nos surveillances de pêches surprennent-ils des bâteaux asiatiques jeter leurs filets dans nos littorales ?Celà ne signifiet-il pas que leurs produits se rarifient ?Ce qui m’étonne également c’est que(à ma connaissance)il y a des asiatiques à la tête de ces trois sociétés de pêches.Où est l’erreur ?

    • 27 avril 2011 à 17:31 | Jipo (#4988) répond à Dandeen

      Bonsoir , après le travail au « noir », c’est au tour du « jaune » rajoelina n’a t il pas dit que s’il n’y avait rien du coté Ouest, il allait regarder du coté Est : Inde et Chine ? voilà une promesse tenue ...

  • 27 avril 2011 à 22:06 | Zafimaro (#3479)

    Attention aux Iles Eparses ! (suite et fin)

    Sur le même sujet…
    Madagascar Résistance : La non violence pour défendre la légalité : la voie étroite choisie par les légalistes malgaches
    Madagascar Résistance : Pire que l’aveuglement : le refus de voir
    Madagascar Résistance : Premier anniversaire février 2010, février 2011
    Madagascar Résistance : Bonne chance aux Tunisiens !
    Madagascar Résistance : Le triomphe des dictatures ? Nos précédentes Lettres n°30 et n° 31 consacrées à l’île de Tromelin et aux Iles Eparses du canal de Mozambique ont provoqué des réactions diverses.

    Les unes nous encouragent, les autres sont hostiles. Les informations que nous nous sommes efforcés d’apporter ont donc laissé peu de lecteurs indifférents et nous sommes satisfaits d’avoir ainsi contribué à rouvrir le débat sur le statut qu’il conviendrait de donner à ces îles. Les réactions suscitées reflètent trois points de vue. Le premier approuve celui de Madagascar Résistance qui s’appuie sur le droit international pour dire que la souveraineté de Madagascar sur ces îles est indiscutable et qu’elles doivent en tout état de cause réintégrer le territoire malgache.

    La deuxième position est résolument hostile à toute remise en cause du rattachement des Iles Eparses et de Tromelin aux Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF)) par la loi du 21 février 2007.
    La troisième position, sans nier le bien fondé au plan juridique de la souveraineté malgache sur ces îles, pose la question de la capacité actuelle de Madagascar à préserver leur biodiversité jusqu’ici protégée par l’arrêté pris en 1975 par le préfet de La Réunion agissant comme délégué du gouvernement français, et les ayant classées comme réserves naturelles intégrales.

    Nous allons nous efforcer, dans ce dernier numéro consacré à ce sujet, d’analyser chacune de ces positions exprimées par nos lecteurs.

    Les Iles Eparses du canal de Mozambique doivent réintégrer le territoire malgache

    Il s’agit ici de respect du droit international d’une part et de respect humain d’autre part.

    Concernant le respect du droit, le professeur de droit international André Oraison confirme le bien fondé de la revendication de Madagascar sur le Iles Eparses dans le canal du Mozambique et souligne par ailleurs que l’Etat malgache est le seul à pouvoir éventuellement revendiquer l’île de Tromelin, dans une tribune libre parue dans le Quotidien de La Réunion du 20/6/10, suite à l’accord cadre franco-mauricien signé le 7 juin 2010 établissant une cogestion de Tromelin. (Voir nos deux numéros précédents.)

    Lors d’une conférence donnée à Saint Paul (Ile de la Réunion) le 6 octobre dernier, le professeur André Oraison a réitéré la non-conformité au droit international du décret d’avril 1960 (adopté par le gouvernement français 24 heures avant celui proclamant le retour de l’indépendance de Madagascar) soustrayant les Iles Eparses du territoire de la république malgache.

    Nous aurions pu citer des juristes malgaches, notamment le Professeur Raymond Ranjeva, ex-vice président de la Cour Internationale de Justice de La Haye, pour étayer cette position de Madagascar Résistance qui est aussi celle d’une grande partie de nos lecteurs. Nous avons préféré citer un Français, à la fois juriste et universitaire respecté, qui ne peut être accusé de parti pris en raison de sa nationalité.

    S’agissant de manquement au respect humain dû à un peuple, quelle manifestation de mépris serait plus grande que celle qui consisterait à dire au peuple malgache que Juan de Nova se trouvant à 150 kilomètres de ses côtes, ainsi que les autres îles longeant son littoral dans le canal de Mozambique, doivent rester sous le contrôle d’un pays étranger ? L’humiliation d’un peuple n’est jamais durablement bénéfique à celui qui l’inflige, car elle est le terreau sur lequel prospèrent le ressentiment et le
    désir de revanche.

    Les Iles Eparses du canal de Mozambique doivent être françaises

    Les lecteurs qui soutiennent ce point de vue n’avancent aucune argumentation. A la place, ils se contentent de traiter les membres de Madagascar Résistance soit de mauvais Français, soit d’étrangers qui ne devraient pas être tolérés sur le territoire français. C’est un peu court ! Ce faisant, ils ne donnent pas une bonne image de la France qu’ils veulent défendre. Au contraire, ils montrent une grande méconnaissance de l’histoire et de la culture de leur propre pays. Car si la France a bâti sa richesse et sa puissance sur la colonisation, avec ce que cela a entraîné d’injustices et de drames pour les peuples
    colonisés par la force des armes, la France peut également s’honorer d’avoir apporté au monde les valeurs exprimées dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, valeurs françaises devenues universelles. Depuis la Révolution française, le droit à l’expression et à la critique d’une politique menée par son pays est un droit fondamental de tout citoyen français, quelle que soit son origine. Le droit de critiquer une politique menée par les dirigeants d’un pays étranger est également un droit fondamental universellement reconnu de tout homme ou de toute femme, quelle que soit sa citoyenneté.

    En effet, la lutte contre les injustices et les atteintes aux droits de l’homme ne doit pas connaître de frontières. Elle ne doit épargner ni les pays riches ni les pays pauvres. Elle ne doit pas être réservée « aux autres ». On ne peut pas s’arroger le droit de critiquer le manque de liberté en Iran, en Chine, ou ailleurs dans le monde et interdire aux étrangers résidant chez soi d’exprimer leur désaccord avec certaines actions de la France.

    Les Iles Eparses du canal de Mozambique doivent d’abord être protégées

    Ce troisième point de vue mérite que l’on s’y arrête, car il pourrait permettre de fédérer les parties prenantes autour d’un intérêt commun : celui de protéger les Iles Eparses.

    Mais il faut voir au-delà, et rechercher un intérêt commun plus important que la biodiversité de ces îles pour susciter la volonté politique de surmonter le contentieux : celui de protéger tous les pays riverains du canal de Mozambique d’une marée noire similaire à celle qui vient de survenir dans le Golfe du Mexique.

    En effet, protéger la biodiversité des Iles Eparses est utile, car certaines espèces de leur faune, comme les tortues vertes par exemple, sont en voie de disparition. Mais ces tortues se trouvent également à Madagascar, à Mayotte et aux Seychelles. Il en est de même de leur flore. C’est pourquoi il n’est pas interdit de penser que le statut de réserve naturelle intégrale, conféré par l’administration française à ces îles depuis 1975, est en réalité une réponse à l’intention du président Ratsiraka, proclamée en 1973, de faire occuper Juan de Nova par des troupes malgaches. En interdisant une fréquentation voyante des îles, par exemple par les touristes ou les bateaux de plaisance, on évitait d’exacerber les frustrations à une
    époque où les relations franco-malgaches n’étaient pas au beau fixe et où l’existence du bloc soviétique offrait aux dirigeants malgaches une alternative.

    Il est d’ailleurs à noter que Juan de Nova ne fut pas mise sur la liste officielle des îles soumises à ce statut de réserve naturelle intégrale, même si elle a bénéficié de fait du même effort de protection que les autres. Cette omission ne fut pas le fait d’un oubli, mais permettait de garder une possibilité ouverte sur l’exploitation future de ses richesses sous-marines, comme le montre l’autorisation d’exploration de gisements d’hydrocarbures donnée à trois sociétés en décembre 2008 par… le ministère français de l’environnement qui se trouve aussi être chargé de l’énergie et des mines. Ce qui démontre bien, si
    besoin était, que la protection environnementale n’était pas l’unique motif de l’arrêté pris au nom du gouvernement français par le préfet de La Réunion en 1975.

    Mais la catastrophe écologique majeure qui vient de frapper le Golfe du Mexique est peut-être l’évènement susceptible d’encourager les parties prenantes au contentieux sur les Iles Eparses à trouver un compromis viable, sans remettre en cause le principe de la souveraineté malgache sur ces îles. Cette catastrophe doit être prise comme un avertissement sérieux par Madagascar et tous les pays riverains du canal de Mozambique, ainsi que par la France.

    Sans attendre le règlement de fond du contentieux sur la souveraineté des Iles Eparses, Madagascar et la France devraient se mettre d’urgence d’accord sur le statut de réserve naturelle intégrale à appliquer à toutes les îles du canal de Mozambique, y compris Juan de Nova. Ce qui implique l’arrêt de la prospection pétrolière. En effet, les ressources halieutiques et l’industrie touristique de tous les pays riverains subiraient un coup mortel en cas d’une grande marée noire dans le canal. En annulant l’autorisation d’exploration pétrolière accordées à des entreprises depuis bientôt deux ans et en
    renonçant à toute future exploitation pétrolière dans le canal de Mozambique, la France donnerait un signal positif de prise en compte des intérêts des pays riverains, ce qui faciliterait la recherche d’un accord futur sur l’avenir de ces îles.

    Un autre chantier commun à entreprendre d’urgence et de concert par la France et les pays riverains serait celui d’une meilleure régulation internationale du trafic maritime dans le canal de Mozambique, toujours dans le but d’éviter une marée noire sur cette véritable autoroute pour navires pétroliers de plus en plus gros. Actuellement, ce trafic est en effet à risque, car il est moins bien sécurisé en comparaison avec d’autres voies maritimes comme la Mer du Nord ou la Manche par exemple.

    Encore une fois, ce n’est pas en faisant fi des lois internationales ou en mettant à profit les faiblesses provisoires des autres parties prenantes que la France protègera durablement ses intérêts dans cette partie du monde. Car au bloc soviétique disparu succèdent aujourd’hui des puissances émergentes qui sont autant d’alternatives possibles pour les pays qui se sentiraient lésés par un partenariat avec elle.

    C’est au contraire par une coopération régionale mutuellement bénéfique et dans la promotion des valeurs démocratiques que l’Union Africaine et la Communauté des pays d’Afrique Australe souhaitent établir sur le continent africain et à Madagascar que la France s’assurera de solides alliances dans cette partie de l’Océan Indien où elle souhaite maintenir sa présence en ce siècle de tous les bouleversements.

    Les Inconditionnels de Madagascar,
    À l’Ile de la Réunion

    Mercredi 13 Octobre 2010 - 15:01

    • 27 avril 2011 à 23:54 | Jipo (#4988) répond à Zafimaro

      Zafimaro bonsoir , merci pour ce post , bien que tardif , pour la majorité des forumistes .
      Une question me vient , si j’ ai bien compris, la france est invitée, à coopérer avec les institutions en place ; Bien que reconnues par une minorité, et pas :par la communauté internationale, au nom d’une forme de chantage, que d’autres seraient sur la« waiting list » ?, et de terminer par : « une coopération régionale pour le développement de la démocratie », Juste une question me vient , si vous le permettez : Pensez-vous que la « démocratie » soit la priorité majeure de rajoelina, et comment espérer la« développer » avec un interlocuteur qui la foule au pied ? sans se fourvoyer, et s’exposer aux foudres de la majorité, qui ne peut que l’accuser d’imposer son homme de paille pour fondre sur les richesses qui restent et sauvegarder leurs acquis . ( ce qui est déjà le cas ) .Cordialement .

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