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Culturel

La « der des ders » de Rossy

Le « tapôlaka » à Antsahamanitra pour le 15 juin

lundi 2 juin 2008 |  992 visites  | Daddy R.
Rossy et son équipe comptent faire encore mieux le 15 Juin prochain.

Après deux mois de séjour dans son pays natal, il est temps pour Rossy de retourner au bercail. Mais pour renflouer le vide de ces 6 ans d’absence, Rossy et Media Consulting prévoient un dernier concert à Antsahamanitra. La « der des der » pour Rossy dans un autre décor.

Ce n’est qu’un au revoir !

Arrivée à sa fin, la tournée nationale que Rossy et son équipe ont concoctée reste mémorable et gravée dans les annales du showbiz local. Avec plus de 30 000 spectateurs réunis à Antsonjombe, sans parler des prestations à travers l’île, réunissant toutes les couches de population, comme ce fut le cas à Nosy-be, à Ambatondrazaka ou à Ambositra, le « tapôlaka » n’a jamais connu un succès pareil.

L’artiste veut récidiver le 15 Juin prochain en misant sur une seule formule : « l’ambiance ». Et ce ne serait pas le public qui dira le contraire, si l’on se réfère au succès que l’artiste a enregistré depuis son arrivée. Surtout que ce rendez-vous est la dernière prestation que Rossy offrira à ses fans avant de s’envoler vers d’autres cieux.

Un « tapôlaka »
mémorable

Par ailleurs, alors que le showbiz se porte mal au pays, voici que Rossy annonce la couleur. « Nous espérons pouvoir organiser un festival dans la capitale lors de notre prochain passage au pays, mais quelques détails sont encore à voir », a confié Rossy, optimiste, quant à l’évolution de la situation.
Déclaré « maître » dans le domaine, suite au grand succès de son concept « Tapôlakaglady », ayant réuni des musiciens et artistes issus des quatre coins de l’île, Rossy a encore acquis plus d’expériences durant son « exil ». Une nouvelle qui pourrait réveiller l’ambition des « opérateurs culturels » du pays.

Effectivement, face au renouvellement des « parcs », s’agissant de matériels de sonorisation et lumières, tout le monde essaie quand même de faire de son mieux pour exploiter ces « matos » mais jusqu’à présent, aucun n’a pensé à de nouveaux concepts permettant au public d’apprécier un « spectacle » digne de ce nom.

A part le problème d’infrastructures qui reste encore irrésolu, l’initiative serait la pus grande étape que plus d’un devrait prendre. Mais à chacun ses ambitions et ses objectifs.

A noter que Rossy a profité également de ce passage pour se ressourcer. Une occasion pour l’artiste de penser à d’autres conceptions pouvant donner une autre image de Madagascar à l’étranger. Pour les artistes ayant le même statut que le « roi du tapôlaka », établis loin de son pays, les retrouvailles avec ses compatriotes pourraient inciter à nouveau cette inspiration, restée au fond de soi et pourraient motiver les « souvenirs » produisant des « chefs d’œuvre » hors du commun.

Quoi qu’il en soit, le passage de Rossy confirme encore la situation réelle du showbiz. C’est le reflet de cette nostalgie que le public malgache vit actuellement. Une situation qui est loin d’être dépassé vu que le niveau de vie ne cesse de s’abaisser et que les gens ont besoin de se remémorer ces « instants » de bonheur pour apaiser leurs difficultés. Autant se relaxer, pourquoi ne pas se souvenir de ces « jours heureux » ?

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