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Politique

Vie nationale

Le pays coupé en deux

vendredi 27 mai 2011

Un parlement de transition sans voix mais qui s’arroge le titre de législateur, n’exerçant même pas les rôles dévolus à un véritable parlement et qui plus est, accapare des ressources financières et privilèges qui ne lui siéent pas, ce au détriment des vrais acteurs de la vie nationale comme les enseignants qu’ils soient de l’Education nationale ou de l’Enseignement supérieur si l’on veut citer des cas ne s’éloignant pas trop de l’actualité brûlante. Ce sont les impressions des contribuables, des parents d’élèves et étudiants recueillies en fin de semaine dernière dans les environs de la capitale du Vakinankaratra et le long de la Route nationale qui conduit d’Antananarivo vers Antsirabe.

Ces impressions sont encore vérifiées par le secrétaire général (SG) de Justice et Paix, qui intervenait tout récemment, ce mercredi 25 mai sur les ondes de la Radio Don Bosco. Il a évoqué un fossé béant entre ce qui se dit dans la capitale et les réalités dans les bourgades, les villes de moyenne importance ou les sièges de diocèse catholique en matière de confection des listes électorales et préparatifs des élections. Il disait exactement : « dans certains diocèses, on est vraiment loin des centres de décision car au contraire de ce que la CENI claironne sur les médias, les citoyens de nombreux diocèses ne savent même pas que le pays se prépare pour des élections ; ils ne savent même pas ce que les politiciens discutent à propos de la médiation de la SADC… ».

Pire, le prélat rapporte les cas d’insécurité que les habitants de Kiranomena dans le Bongolava endurent à cause des dahalo et autres brigands. Ces villageois qui sont victimes des vols de zébus savent très bien que les dahalo auxquels ils font face tous les jours ne sont que de simples exécutants, des hommes de main de commanditaires qui sont des exportateurs de zébus sur pied et qui sont dans la capitale ou dans le pouvoir. « Et dire, disent-ils, que nos viandes de zébus ne sont pas admises sur le marché international alors que les zébus de Madagascar sont exportés sur pied hors de nos frontières ; balivernes ! ». Selon le secrétaire général de Justice et Paix, les bonnes sœurs qui ne peuvent que soigner les dahalo victimes des vindictes populaires soupçonnent l’ile Maurice d’être un relais de ces exportations de nos viandes de zébus.

En tout cas, plus d’un contribuable et citoyen de nos régions et districts déplore que le parlement de transition, aussi bien payés que soient ses membres, ne se préoccupe pas des problèmes des Malgaches éloignés de la capitale et des grandes villes. Le gouvernement ne fait pas mieux car le parlement ne l’interpelle pas suffisamment ou pas du tout.

Recueilli par Bill

10 commentaires

Vos commentaires

  • 27 mai 2011 à 09:18 | poiuyt (#584)

    l’ile Maurice ... un relais d ... exportations de nos viandes de zébus ... (volés aux éleveurs)

    • 28 mai 2011 à 08:09 | FeoIray (#341) répond à poiuyt

      voila l’explication de l’empressement pour reconnaitre et la defense du hat de la part de l’ile Maurice !!!!!!!!!!!

      Chers Dirigeants de l’Ile Maurice, Andry Rajoelina et ses bandits passent mais la nation Malagasy et les malagasy resteront !

  • 27 mai 2011 à 12:29 | kakilay (#2022)

    "Il a évoqué un fossé béant entre ce qui se dit dans la capitale et les réalités dans les bourgades,

    les villes de moyenne importance ou les sièges de diocèse catholique en matière de confection des listes électorales et préparatifs des élections.

    Il disait exactement :

    « dans certains diocèses,

    on est vraiment loin des centres de décision car au contraire de ce que la CENI claironne sur les médias,

    les citoyens de nombreux diocèses ne savent même pas que le pays se prépare pour des élections ;

    ils ne savent même pas ce que les politiciens discutent à propos de la médiation de la SADC… ».

    ENCORE UN QUI A PEUR DES ÉLECTIONS ? ou
    UN QUI NE COMPREND PAS LA bonne GOUVERNANCE DU grand rajoelina... ?

    • 27 mai 2011 à 13:39 | Raplay (#5642) répond à kakilay

      Signez et faites passer cette pétition. Il faut laisser le peuple choisir librement son Président.

      http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2011N10000

    • 27 mai 2011 à 13:54 | mpamaky (#2519) répond à Raplay

      Olona efa nanao ny tsy zaka taloha ve no hofidiana indray e !!!!!!!!!!!!!
      Mampalahelo mihitsy ny fisainantsika, tena olon’ny fo marina ny malagasy angambany sa tsy manana olona hafa mihitsy ??????????????

    • 27 mai 2011 à 13:56 | mpamaky (#2519) répond à Raplay

      Izany marina ve no atao hoe « LIBERTE » ?????????????????????????????????????

    • 27 mai 2011 à 14:26 | rabe (#4937) répond à mpamaky

      Sao kosa izy mba tsy ho lany koa maninona raha avela hilatsaka ?

    • 27 mai 2011 à 15:58 | mpamaky (#2519) répond à Raplay

      « dans certains diocèses, on est vraiment loin des centres de décision car au contraire de ce que la CENI claironne sur les médias, les citoyens de nombreux diocèses ne savent même pas que le pays se prépare pour des élections ; ils ne savent même pas ce que les politiciens discutent à propos de la médiation de la SADC… ».

      C’est la réalité de ce qui se passe !!!!!!!!!

      Qu’on en finisse avec les élections ; le peuple a assez souffert comme çà !

      De toute façon, tant qu’on sera pauvre et la population illettrée, on ne sera gouverné que par des « VOLEURS ».

      Alors, autant avoir l’aide international au plus vite.

      Le moment viendra pour aspirer à une vrai démocratie !!!!!!!!!!!!!
      Le reste c’est du BLABLABLABLABLABLA....................

  • 27 mai 2011 à 16:33 | rakotopitazana (#4820)

    Pour sûr que le parlement de la transition ne se préoccupe pas des problèmes des Malagasy éloignés ou pas de la Capitale ou des grandes villes, ce ne sont pas des élus, ce ne sont que des « représentants-désignés-repêchés »(dixit Basile Ramahefarisoa) , et tant qu’il garderont ce statut, les Malagasy ne pourront que prendre leur mal en patience

  • 29 mai 2011 à 10:53 | rakoto manitra (#5639)

    Le pays n’est seulement pas coupé en deux mais « brisé » en plusieurs morceaux !

    - Les dirigeants et les bandits qui les servent,
    - Les paysans qui sont tout simplement des laissés pour compte,
    - Les chômeurs n’espérant plus trouver du travail pour vivre et faire vivre décemment leurs familles,
    - Le élèves et étudiants lesquels sont complètement délaissés et livés pieds et poings liés à la maffia de la culture (ou de la non culture, c’est selon) qui leur subtilisent d’énormes sommes d’argent contre le faux éspoir de réussir les examens officiels à travers des cours« au cours desquels on livre aux élèves et étudiants les »sujets« réputés »sujets d’examen" ! Tout ceci dans un contexte de multiplication des maisons de jeux et des loteries !
    - etc....

    Madagascar est brisé en mille morceaux et le plus triste dans cette situation c’est que ces « bris » ne pourront jamais se recoller entre eux car si bien que tout le monde est victime d’un même système ces différentes « parties » ne se concerten même pas pour décider ensemble comment sortir de cet enfer !

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