Afin d’éclairer davantage l’opinion sur l’esprit, les tenants et aboutissants des Accords et Charte de Maputo, la société civile multiplie ses explications. L’objectif est de dissiper les malentendus, ou de corriger les désinformations véhiculées ici et là tant au sein des hommes en armes sollicités de toutes parts, qu’au sein de la masse populaire en général. C’est dans cette optique que la société civile a demandé au Groupe international de contact (GIC) de traduire les documents conclus et signés à Maputo dans la langue malgache. Ce qui a été chose faite.
Les consultations et lobbying se poursuivent. Le Groupement des entités de la société civile pour la défense de la démocratie et des valeurs républicaines (GESCI) a diffusé un communiqué signé par des personnalités réputées pour la plupart comme ayant quitté le champ politique pour mettre la main à la pâte du vécu des citoyens. Il en est ainsi de Mesdames Rabary Mathilde et Madeleine Ramaholimihaso ou des Messieurs le général Mohajy Ackram, le général Guy Ratrimoarivony ou l’ancien ministre Aristide Velompanahy.
Le CEGSCI ou cette entité de la société civile, comme son nom l’indique, insiste sur l’honneur et les valeurs qui font autant l’homme que ce qu’il représente. Des accords ont été signés. Des paroles ont été données. Le non respect de la signature de ces accords discrédite celui qui le renie. Pire, le non respect donne une mauvaise image de la nation et des habitants du pays dont il est issu aux yeux de l’étranger, car l’engagement a été pris à Maputo, au Mozambique, et devant la communauté internationale.
Par ailleurs, réagissant par rapport à la torsion subie par les Accords de la part de la mouvance Andry Rajoelina quand elle a décidé de manière unilatérale de mettre en œuvre, à sa façon, les accords, le GESCI apporte des précisions. « L’application des Accords ne peut se faire ni « à la carte » ni sous le bénéfice d’inventaire ». En d’autres termes, le remaniement du gouvernement dirigé par Monja Roindefo ne résoud rien, fut-il présenté comme une ouverture. L’arrivée de personnalités connues pour avoir été dans un camp ou un autre ou encore ayant été proche d’un tel ou d’un tel ne convainc pas ou ne satisfait pas les Accords de Maputo. De même la nomination des vice premier-ministre et du vice président de la transition ne suffit pas.
Le GESCI ne voit dans toutes ces initiatives que de la poudre aux yeux. Il réclame une application stricte du principe de consensus entre la quatre mouvances signataires des Accords.
Vos commentaires
Hep là !Pas si vite !
Avant de se déclarer représenter la « Société Civile », il faudrait encore savoir ce qu’on entend par là, vous ne croyez pas ?
On a bien compris que la dite « Société Civile » est elle aussi divisée et que certains groupements dits « civils » servent la soupe au GIC et participent de son projet de remettre au pouvoir les seuls poids lourds du passé qui ne représentent guère plus qu’eux mêmes et leurs clans respectifs.
Sans une définition démocratique de ce qu’est la « société civile », cette nébuleuse qui se prétend au dessus de la mêlée et apolitique comme le serait le GIC (ah ?), on continuera à tromper les Malgaches et à les manipuler pour faire avancer l’idée du retour des systèmes mafieux antérieurs.
Désormais toute personne ou groupement qui prétend qu’appliquer Maputo est la seule alternative valable, est à côté de l’ Histoire.
La démocratisation de Madagascar ne se fera que par des élections honnêtes et pas par le retour au pouvoir des anciens autocrates qui ont prouvé leur capacité de nuisance et de manipulation des votes. Ils se sont enrichis, se sont fait amnistier, ont causé la mort de tant de gens et organisé la misère globale du pays qu’ils ont livré aux compagnies étrangères qui y prospèrent, en prélevant leur côte-part pour leur compte personnel.
Que Cécile Manorohanta ait commencé à travailler aux élections et leur moralisation devrait rassurer tout le monde. Mais bien entendu, le but caché, occulte, n’ étant pas d’arriver à des élections honnêtes, mais de remettre au pouvoir Ravalomanana et ses alliés, vous faites le black-out sur les assises régionales, sur Blanche Nirina Richard, sur Cécile Manorohanta ... Vous cherchez vos alliés dans le GIC et pactisez avec ces gens pour tenter de créer un avenir marqué par le passé qui vous était sans nul doute source de profit personnel.
On n’est pas dupes, la prétendue « Société Civile » ! Ce qui vous intéresse c’est la Transition, le tout de suite et maintenant, pas l’avenir démocratique du pays. Vous voulez affaiblir la Transition pour la dominer, pour retourner à votre profit l’organisation des élections.
Qui va, une fois pour toutes, définitivement, honnêtement, définir ce que recouvre cette « Société Civile » ?
C’est malheureux mais çà n’intéresse personne. Voyez, je suis le seul à réagir ici, alors que des quantités de gens réagissent sur la causette et la non-causette à l’ONU de Rajoelina ...
Pourtant, qu’est-ce qui est le plus important pour le Peuple malgache ? Les causettes hypocrites au sommet de la pyramide du système du libéralisme sauvage, des privatisations de tout et de la dérèglementation du marché que représentait si complètement le système Ravalo, ou l’organisation d’élections dans le calme ?
L’ auto-désignée « Société Civile » relaye exactement les fractures politiques. Personne ne me fera croire que ces gens ne soient pas partisans d’un retour au passé puisqu’ils collaborent avec le GIC qui a prouvé son engagement pour Ravalomanana.
La « Société Civile » est une nébuleuse qui recouvre quoi ? Comment peut-on employer ce vocable sans définir exactement ce qu’il recouvre ?
j’ y ai vu « Aide et Action », une association Française en faire partie, le Conseil de l’Ordre des Médecins, comptabilisé deux fois pour gonfler le chiffre de 29 (?), les Vétérinaires... mais pourquoi pas mille autres organismes ?
Vous rassemblez quelques organismes favorables à vos idées et vous vous autoproclamez « Société Civile » pour prétendre dicter vos idées ?
Quelle légitimité représentative avez vous ?
Qui êtes vous ?
Pour qui roulez vous ?
***Avant de se déclarer représenter la « Société Civile », il faudrait encore savoir ce qu’on entend par là, vous ne croyez pas ?***
Ekena, fa ny tranga niseho 20 taona lasa teo izay kosa anie manome rariny ny « Société civile » hatrany e, KMF/CNOE, SEFAFI, sy ireo tsy voatanisa no antony nampihetsika ny tantara, ary marina fa tsy dia mazava ara-pôlitika izy ireo satria mamofona antoko ny sasany.
*** « . . .« Société Civile » est elle aussi divisée et que certains groupements dits « civils » servent la soupe au GIC et participent de son projet de remettre au pouvoir les seuls poids lourds du passé . . . . »***
« poids lourd du passé » hoy ianao, na isika no minia tsy mahatsapa, na minia mikipy. Na marina tokoa fa saribakoly Rajoelina (maromaro ihany ireo « poids lourd du passé » ao ambika ao) na tsy mbola tena maty paika ilay tetika nampiarina ka izao mikatso daholo izao izay nantenaina. Raha ny tantara 2002 fotsiny h dia nisy nilaza fa nandresy ny antsasa-manila, anefa dia 7 taona aty aoriana dia tsipahiny ny voalazany. (? ? ? )
*** « On n’est pas dupes, la prétendue « Société Civile » ! Ce qui vous intéresse c’est la Transition, le tout de suite et maintenant, pas l’avenir démocratique du pays. Vous voulez affaiblir la Transition pour la dominer, pour retourner à votre profit l’organisation des élections. » ***
Tsy azo lavina ny fanonganam-panjakana, tsy midika izany fa tsy demokratika intsony Madagasikara (miankina @ fomba fijery io), mora kokoa ny milaza eto fa ny maha-maika ny HAT-TGV dia ny « transition » ary ny mbola mety ho loza dia ny « transition vers la IVe Rép » ho an’ny tenany (HAT-TGV).
Ekena fa sarotra ny marimaritra, anefa raha malina aza hono aleo mifehy hazo tokana, araka ilay teny hoe : teteza-mita io.
*** « C’est malheureux mais çà n’intéresse personne. Voyez, je suis le seul à réagir ici, alors que des quantités de gens réagissent sur la causette et la non-causette à l’ONU de Rajoelina ... »***
Matoa io no resabe ankehitriny dia nohon’ny fanahian’ny olona izay ho filazan’ny tsirairay io resaka io avy eo indray. « Guerre de nerfs et guerre d’usure ».
Raha marina fa hypocrisie ny zava-misy eny @ ONU, tsara ho antsika ny tsy mandeha mankany intsony.
*** " Vous rassemblez quelques organismes favorables à vos idées et vous vous autoproclamez « Société Civile » pour prétendre dicter vos idées ?
Quelle légitimité représentative avez vous ?
Qui êtes vous ?
Pour qui roulez vous ?" ***
Io indray miankina @ tranga misy, eo ny « QUALITE » ary eo koa ny « QUANTITE », dia miverina avy hatrany ny resaka « LEGITIME » sy ny « LEGAL » dia eo isika mandany andro eo.
Raha hilaza ianao fa 50 taona nofitahina ny malagasy, tsy mbola tapitra ny alimanaka mbola hitohy izany, raha tsy hoe ianao Joseph arahina Msd (St) angaha (figurée).
On voit ce qui intéresse les internautes : surtout pas le changement de société actuellement en cours et le travail difficile pour y arriver, mais les gesticulations de l’ONU !
Ils sont tous là bas : 66 posts sur le sujet sur Mad-Tribune. Rien ici !
Une preuve de la nature futile de la communauté des internautes gavés qui, la plupart vivent en Europe loin de ce qui est important pour le Peuple malgache.
Ils ne savent penser qu’en termes de personnes et non pas en termes de société et de système. Leur seul centre d’intérêt c’est Rajoelina et les moyens de lui porter des coups bas, même si cela peut affaiblir les chances pour Madagascar de devenir enfin un pays souverain et développé.
C’est lamentable mais la vie se passe ailleurs que sur Internet, bien heureusement !
Marenina hianao MR.JOSEPH ??? efa tsy nom’olo fitenena dia marenina (onu) fa aza manao vavan’ny maty an-drano ??ok !FAHANO LALITRA FONA NY « GASY » !!
Si je ne suis pas juste c’est que je ne suis qu’un simple humain qui ne veut sauver personne mais qui s’exprime malgré tout par désir de bien faire, voyant que peu de gens ici osent aborder les vrais questions, s’en tenant à l’écume des choses et ne mordant pas dans la chair intime du débat.
Difficile de trouver le chemin juste des paroles utiles et impossible de rendre tous les lecteurs heureux et d’éviter les insultes des mécontents.
Alors, merci quand même pour la réaction de Ratiarivelo, j’essayerai de me souvenir que je ne suis qu’un Vazaha, en tous cas merci de me le rappeler, il m’arrive de l’oublier !
Entre ne rien dire et partager en silence la honte des Malgaches d’être encore et toujours soumis aux manigances des fourbes étrangers et de leurs appuis Malgaches et crier le dégout pour sonner le clairon du réveil, il est vrai que pour un Vazaha la position est difficile.
Quand on a une conscience aigüe des enjeux actuels pour que Madagascar sorte de la nuit glaciale de la pauvreté, on ne peut que se sentir coupable de se taire ou coupable de n’être pas compris. Le déshonneur infligé depuis si longtemps aux petits ne peut laisser insensible celui qui sait qu’un crime permanent contre une civilisation unique de beauté et de profondeur se perpétue depuis un siècle pour satisfaire les appétits féroces d’une poignée de bandits de haut vol. Ensemble, il faut démasquer les faux raiamandreny qui manipulent le Fivahanana pour détruire les vraies valeurs Malgaches.
Hitraka
Tsy avelan’ny alahelo
Hiondrika
Tsy avelan’ny voninahitra
A méditer pour ceux qui osent rabaisser ceux qui comme moi s’expriment avec sincérité et conscience des valeurs que porte Madagascar dans ses entrailles pour que ce Peuple se relève enfin de cent ans de colonialisme et de cinquante ans de gouvernements indignes.
Précisons tout d’abord que la CEGSCI n’est qu’une entité au sein de la grande famille des Organisations de la société civile.
N’empêche, il faut souligner une fois de plus que les idées doivent avoir plus d’importance que l’identité de ceux qui les avancent, car c’est encore une fois le cas en voyant les réactions à cette déclaration.
Qu-y-a-t-il de répréhensible dans cette déclaration qui reflète exactement la position de la Société civile, qui rappelons-le, se doit de défendre avant tout les intérêts des citoyens sans distinction.
En preuve de leur bonne foi, les membres de la société civile, dans leur effort de contribuer à la résolution de cette crise, ne doivent accepter d’autres postes au sein de la transition, autre que ce qui est prévu dans les accords de MAPUTO, à savoir l’organisation de la conférence nationale.
Par cette déclaration, la société civile veut tout simplement interpeller les protagonistes d’appliquer sans détour les accords de MAPUTO.
Seuls les gens de mauvaise foi ont à redire sur cette position de la société civile.
Heureusement, la société civile a su dépasser les velléités de créer sa scission, et a pu mettre au dessus de tout les intérêts supérieurs de la nation, d’où son engagement actuel. Elle est sûre de défendre une cause juste, n’en déplaise aux esprits frondeurs et aux sceptiques.
De toute façon, personne ne veut l’unanimité, mais plutôt le consensus.
ACTA NON VERBA