La police inondée

Un poste de police reçoit en moyenne une vingtaine de plaintes par jour, selon les affirmations des responsables du commissariat de police des 67 ha. Ce chiffre varie en fonction des événements, des circonstances et du lieu. La moitié des plaintes concerne des vols et des pertes de portables. Les victimes ne se souviennent pas de l’endroit où elles ont pu perdre leurs téléphones. Elles ne se rendent même pas compte de ce qui leur arrive que lorsqu’elles veulent se servir de cet outil. À ce moment-là, il ne reste plus qu’à déposer une plainte au poste de police le plus proche.La plupart des plaignants ne sont pas non plus sûrs s’ils sont victimes d’un trou de mémoire, d’une perte par négligence, ou d’un vol. Ils effectuent simplement une déclaration de perte en vue d’obtenir une attestation venant de la police. Celle-ci vise à interdire l’usage abusif du téléphone perdu. Elle peut aussi aider le plaignant à récupérer son numéro auprès de son opérateur, et son téléphone au cas où la police le retrouverait.D’après les enquêtes menées par la police, c’est dans les arrêts d’autobus que généralement les gens perdent leurs téléphones. La majorité des pertes sont dues au vol. Les détrousseurs sont tellement habiles et les victimes n’y voient que du feu.Face à cette recrudescence des vols de portables, la police nationale prévient les gens contre les marchands à la sauvette de portables. Il faut réfléchir à deux fois avant d’acheter des portables à bas prix. Ces portables peuvent avoir été volés, et celui ou celle qui l’achète, sans facture et à prix dérisoire, peut être considéré comme receleur.