91% des prostituées dans la capitale ont moins de 18 ans ; c’est le résultat des
enquêtes conduites en 2013 par la Plateforme de la société civile pour
l’enfance. Le gouvernement malgache, l’Unicef, et cette plateforme pour
l’enfance ont célébré à l’hôtel Panorama à Andrainarivo ce mardi 4 mars la
journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants. Tous les
intervenants lors de cette rencontre -qui a été aussi l’occasion de
ratification de la convention internationale à ce sujet-, ont présenté
chacun en quelque sorte un résumé de leurs rapports d’activités et
tous ont noté qu’à
l’origine de ce genre de ce fléau se trouvent, la pauvreté criante, la
désagrégation
des valeurs sociales malgaches, la déscolarisation et surtout l’indifférence. Un
cadre de cette plateforme regrette la profusion de lois et règlementations mais
qui ne sont pas appliquées comme il se doit. D’après les enquêtes de cette
plateforme, 7,3% des jeunes filles de 13 ans sont dans la prostitution ;
28% des jeunes filles de 15 ans se prostituent ; 6% des jeunes filles de
14 ans ont subi des viols ; 41,40% des jeunes filles de 17 ans ont été
abusées sexuellement.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Bonjour
Alors basile , pensez-vous encore et toujours que ce sont les bureaux de placement et l’administration d’Etat Malgache qui sont les seuls responsables de ces exclavages sexuels au sein même du pays ? Ces malheureuses fillettes et ces jeunes filles et jeunes femmes se vendent pour survivre et si cela se trouve , peut-être même que des hommes bien placés autrement dit des souteneurs sont derrieres tous ces faits , en un mot basile, la pauvreté est en premier lieu la cause de toutes ses
décadences , vous vous avez de la chance de pouvoir vous nourrir , que dis-je , vous empiffrer autant que vous voulez , alors SVP , réfléchissez longuement avant de porter quelconques jugements , cela fait tant d’ années que vous n’avez pas mis les pieds au pays et vous n’avez vraiment pas idée combien la misére y régne , deniére chose , en effet il existe des tas de gens qui viennent en aide aux Malgaches ,pour autant ils ne s’en vantent pas alors de grâce , respectez- les vous qui ne faites qu’aboyer à longuer de journée sur ce forum .
Je suis marié à une femme malgache des cotes, la prostitution existe aussi sur les cotes et beaucoup de jeunes femmes le font, on les trouve dans des bars ou boites de nuit qu’ils appellent « disco », sur les plages et dans les salons des messages.
C’est la grande pauvreté qui poussent les femmes à aller vers ce type d’activité, ces activités prennent de l’ampleur en raison de la demande des touristes Vazaha, et des familles qui poussent leurs filles à faire cette activité......pour survivre.
Quand je pense que la nudité est fady à MADAGASCAR, la pauvreté doit etre très grande.
Une vidéo à regarder : http://www.youtube.com/watch?v=IYRLJXvmTfE
Toujours et encore le même discours nauséabond : Si les Malgaches ont des comportements odieux et pourris ce n’est jamais de leur faute, « cé la fôte aux vazahas » : « c’est la grande pauvreté qui poussent les femmes à aller vers ce type d’activité, ...en raison de la demande des touristes Vazaha, et des familles qui poussent leurs filles ... »
Sachez qu’il y a exactement trois ans je me trouvais en vacance avec mes deux enfants sur la plage d’une ville côtière que je ne nommerai pas, quand une mère accompagnée de deux jeunes filles d’environ 11-12 ans est venue me proposer les services sexuels de ces deux jeunes filles ! Elle n’avait l’air ni indigente ni mal nourrie et ses filles n’avaient pas l’air de s’indigner de la proposition de leur mère ! J’ai refusé, of course, et engueulée ce qui l’a fait rire.
Alors vos q.on.neries sur la demande vazaha vous pouvez vous la carrer où je pense ! Reconnaissez-le : c’est une pratique intrinsèque à la culture traditionnelle malgache que de se vendre au plus offrant !
=== Point-barre, comme dirait basilou !==
Bonjour
Heureusement pour les prostituées qu’il n’y a pas que les VAZAHA qui sont leurs seuls clients , quand on sait que rien que les moins de 18 ans d’entre- elles représentent 91 % , à moins qu’un avion prévu exprés et remplis à ras bord de Vazaha fait la navette chaque semaine sur TANA , il y a certainement des vieux rangaha gasy manambady qui sont aussi friands des petites jeunes filles sans parler des chinois et des karana alors arrêtons de stigmatiser et de ne se focaliser que sur les VAZAHA .et qui + est personne n’ignore qu’ un député Malgache elu recemment est reconnu comme un fervent client de ses travailleuses de sexes et il y en a sûrement beaucoup d’autres mais bien trop futés pour passer inaperçus . et enfin que je sache les hommes malgaches ne sont pas tous des anges .
Ah mais le vazaha est par principe responsable de tous les maux malgaches non ?
Sinon sur le sujet, l’essentiel de la clientèle est malgache, le vazaha n’est que la face immergée de l’iceberg ! Mais on le remarque avec sa bedaine, son âge avancé... et c’est bien pratique de l’accuser de tous les maux, ça évite de se remettre en cause...
Je précise que je ne suis pas un pudibond, loin de là. Seules les pratiques avec les mineures me hérissent et ce snt essentiellement les malgaches qui pratiquent à part quelques vieux pervers vazahas mais ils sont rares. D’ailleurs, le vazaha est de plus en plus rare, il faut bien que les clients soient autres.....
De cette affirmation recueillie par Valis sur la pauvreté, plusieurs questions se posent.
Est-ce vraiment le fait du Vahoaka ?
Qu’ont fait les pouvoirs successifs ?
Pourquoi et comment se fait-il que plus les années avancent, plus les écarts de conditions de vie entre les catégories sociales s’accentuent exponentiellement ?
Déjà on est pauvre, ce qui accentue la désagrégation des valeurs morales et sociales malgaches : « Ny fahoriana mahazaka maniraka », dit-on.
Idem pour les « ngetroka », nouveaux riches ou arrivistes, repus à satiété qui prônent et se défendent : « Ny fitadiavana no mahazaka maniraka ».
Même objectif mais pas les mêmes moyens ...
LA PAUVRETE c’est aussi et surtout
la déscolarisation où la majorité des Malagasy ignorent complétement leurs droits fondamentaux. Normal que des profiteurs sans scrupules usent, abusent et font régner la gabegie, la corruption et le « tsindry hazo lena ».
Aza mbà bado, vendrana sy dondrona ihany !!!
Ce dans l’indifférence générale : « Samy mitady, samy mandeha ! ».
PIRE. Le tout couronné par la profusion de lois, décrets et règlementations qui ne sont pas appliquées comme il se doit, faute d’un pouvoir crédible mais soucieux de ses propres intérêts ponctuels et immédiats.
Cà fait au moins 15 ans qu’on na pas entendu des responsables politiques et privés traduits en justice pour abus de pouvoir, de biens sociaux, de malversations, de détournements de fonds, ...
Comme quoi tous nos responsables ( dirigeants, ministres et autres, ...) n’ont jamais commis des erreurs ou fautes ou, tout simplement des défaillances. C’est à la fois bizarre et hallucinant ... ZERO FAUTE !
La Cour des comptes, le SAMIFIN, le BIANCO, etc ... ont tout vu mais s’abstiennent de les avertir, les interpeller et communiquer à la société ces anomalies et discordances.
Pourquoi ce silence assourdissant ?
Il est temps que Le Président de la République, qui qu’il soit, enlève le couvercle de notre marmite bouillonnante pour éviter tout débordement, pour nous épargner surtout de mauvaises surprises à chaque échéance présidentielle (tous les 5 ans ).
Quelque part, y a des élus et « désignés-nommés » responsables qui n’ont pas du tout respecté leur mandat et n’ont pas servi comme il faut le Vahoaka, source de leur pouvoir éphémère et précaire ...
’faut pas s’étonner que le Vahoaka demande des comptes directement (descente dans la rue, ...) ou par les institutions.
’faut pas non plus ignorer que la Communauté internationale et les bailleurs de fonds sont au courant de nos gouvernances successives ... Ratsiraka, Zafy, Ravalomanana et Rajoelina qui savent de quoi il retourne ...
Tellement nos ex-Présidents sont fiers qu’ils n’osent jamais avouer au Vahoaka qu’ils ont un grain de sable dans leurs chaussures. Cà les emmerde mais ils le supportent stoïquement ...
Voilà !
« Tongom-bakivaky, sady marary no mahamenatra ». Pourquoi nous mettons la faute aux circonstances ? Pourquoi nous subissons aux aléas de la vie ? Pourquoi la plupart des gens pensent beaucoup plus à leurs défauts physiques qu’à leurs carences morales ? Pourquoi ne pas oublier nos craintes et avoir confiance en nos potentialités ? Chacun doit avancer à son propre rythme, en fonction de ses possibilités propres. La rapidité ou la lenteur de nos progrès dépendent en grande partie des conditionnements qui nous viennent de notre naissance et de notre enfance (hérédité, éducation, contexte dans lequel on vit etc...)
Si l’occasion fait le larron, elle ne change en rien l’attitude de l’honnête homme, qui reste « droit », c’est à dire fidèle à lui-même et à ses principes en toutes circonstances, sans jamais céder à l’OPPORTUNISME, ni aux SOLUTIONS DE FACILITE.