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Economie

Antalaha

La Station Vanille en piteux état

lundi 29 septembre 2008 |  986 visites  | Nivo T. A.

Créé en 1952, en pleine époque coloniale, le Centre régional de recherches appliquées au développement rural (FOFIFA Régional), communément appelé « station vanille », à Ambohitsara-Antalaha, se trouve actuellement dans un état piteux, suite aux fréquents passages des cyclones. Auparavant, ce centre a beaucoup contribué à la promotion du monde rural dans cette région renommée pour la culture de la vanille tout en effectuant des recherches pour l’amélioration variétale de ce produit de rente, notamment par la lutte contre les parasites et les maladies, ainsi que la formation des paysans sur les techniques culturales et les pratiques de transformation vanillière. Selon Beni Tsiafantoka Joseph, ingénieur-chercheur du FOFIFA, ce centre ayant une superficie de 72 ha n’est plus actuellement qu’un simple site de conservation de patrimoine génétique où 23 variétés de vanille seulement servent de base de recherche si elles étaient de 110, il y a 50 ans de cela. Ce qui revient à dire que ce centre nécessite une nouvelle exploitation, ne serait-ce pour revaloriser autant que possible ses activités dont l’importance pour l’économie régionale n’est plus à démontrer.

Ar 800.000 de recettes par an

Avec un effectif de 14 employés dont 4 permanents, la Station vanille d’Ambohitsara a du mal à faire face à son fonctionnement et, par conséquent, il se trouve obligé d’exploiter financièrement le terrain quasi stérile, par le biais d’une location qui lui revient à Ar 800 000 annuellement. A cet effet, 90 locataires y exercent des activités agricoles dont la participation symbolique constitue une aide précaire pour le centre. Lors du passage du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à Antalaha, la semaine dernière, en se rendant compte des réalités qui prévalent au centre, il devait annoncer qu’une recherche de partenariat ne serait pas à exclure pour réhabiliter les 14 bâtiments qu’abrite le centre et pour revaloriser le site pour reprendre les activités de recherche et de formation qui avaient fait d’ailleurs la renommée du centre, au profit des paysans producteurs.

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