La mission est coordonnée par le ministère de l’Environnement, mais n’en reste pas moins militaire. Depuis le samedi 21 mai, des éléments des forces armées, de la gendarmerie et de la police ont commencé à pourchasser les coupeurs de bois de rose à l’intérieur des aires protégées du Nord Est de Madagascar. Cette intervention a lieu après que des reconnaissances par hélicoptère aient permis de repérer ces trafiquants.
Sept personnes ont été placées sous mandat de dépot. Environ 1000 troncs ont été saisis.
L’intervention a lieu alors qu’une mission de l’UNESCO est attendue pour évaluer le sort de ces forêts primaires qui sont inscrites depuis l’année dernière au répertoire du patrimoine mondial en danger. Elle vise sans doute à mettre en lumière une volonté politique du gouvernement d’en finir avec les sources du trafic, alors que les autorités régionales sont souvent suspectées de complicité avec les trafiquants et que les opérateurs économiques du Nord Est continuent de détenir d’importants stocks.
Recueilli par Yann
Vos commentaires
Il est toujours temps de bien faire ! (soupir),...même si c’est sous la menace d’une mission d’évaluation.. Ca me rappelle la rafle de pédophiles effectuée à Nosybé juste avant un reportage de TF1 (2007 ou 2008 ?)...Fahatahorana vazaha foana kay no betsaka.. bande d’irresponsables.. Rien n’a changé dans les mentalités.
Je suis bien d’accord avec vous sur le principe. Ca sent l’effet d’annonce à plein nez…
Concernant la rafle de quelques « pédophiles » à Nosy Be en 2007 (ou 08 ?), je souhaiterai légèrement rectifier. Il ne s’agissait pas de pédophiles, mais d’étrangers consommateurs de prostituées. Il n’y a eu aucun cas de pédophilie relevé durant cette opération.
Il n’y a d’ailleurs eu aucun procès au final, tout s’étant réglé « à l’amiable » entre les quelques vazahas arrêtés, les forces de police, et le juge du Tribunal d’Hell-Ville.
Il faut rappeler que la loi malgache interdit le recours à la prostitution (c’est-à-dire la consommation d’un acte sexuel contre rémunération directe ou indirecte) uniquement pour les personnes non résidentes. En clair, les malgaches peuvent consommer autant qu’ils veulent de prostituées, la loi ne s’applique pas pour eux.
C’est une loi taillée exactement à l’encontre des touristes sexuels, ce qui est une bonne chose en soit, mais qui ne règle pas la question de la prostitution « domestique ».
Une gestion sérieuse de nos biens est nécessaire car la forêt malgache est en danger.Chaque décennies on constate à une réduction faramineuse de cette forêt et si des mesures draconiennes ne sont pas prises le pays sera un désert .....!!!on y croit pas et pourtant c’est plausible !
Les coupeurs sont les derniers maillons de la chaine mais il faut trouver les donneurs d’ordres et les commanditaires. Sans polémique ni accusation gratuite, les responsables doivent appliquer les règles existantes et éradiquer jusqu’à la source tous ces problèmes qui nuisent le pays. La Publication de tout ce qui entoure ces pillages est la seule protection contre tout moyen de pression et vous les journalistes, vous avez le devoir d’informer tout abus.Misaotra Tompoko.
CHERS COMPATRIOTES ! on a faire à des comédiens quand même. Jusqu’à maintenant les Bois de Rose, était vendu aux Chinois et autres nations, avec la bénédiction du Général CamilLE VITTAL et sous escorte des militaires des FIS. Et maintenant ils font tout un cinéma, pour attirer l’attention de l’UNESCO, qui va plaider leur cause au niveau de la CI. IL FAUT QUE LA HAT ARRETE DE PRENDRE LE PEUPLE MALGACHE POUR DES C****, desolé je ne peux pas sortir mes mots à cause des censures. Et ce sont les pauvres Paysans qui coupent pour le compte des gros bonnets qui vont en prison. Mais ils sont forts dans la demagogie politique quand même, je vous tire mon chapeau chers membres de la HATrahison. Allez au Diable.
1000 troncs.. quand on voit ceux qui trônent en plein centre ville d’Antalaha ou Vohemar sur des terrains privés, ces 1000 troncs sont une goutte d’eau. Mais cruel dilemme : comment arrêter ceux qui nous remplissent les poches ?
Le ministère de l’environnement ferait mieux de commencer par contrôler ses agents en poste dans le NOrd Est si ils voulaient réellement enrayer ce désastre.
il n’y a qu’une route dans la SAVA, comment ne peut on pas mettre fin à ce trafic ? Comment se fait il que des conteneurs quittent encore le port ?
Pourquoi dans cette chaine s’en prend t’on aux coupeurs ? ils ne font que répondre à la demande. Si cette demande disparait, leur activité n’aura pas lieu d’être.
il faudrait un geste fort ! saisir les stocks et les bruler. Et tant qu’à faire faisons la chasse aux sorcières.