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Politique

Sénatoriales

L’actuelle majorité n’est pas partante

vendredi 28 mars 2008 |  873 visites  | Eugène R.

L’AREMA qui detient actuellement la majorité au Sénat avec 49 sénateurs ne sera pas partant pour les sénatoriales du 20 avril prochain. Cet ancien parti majoritaire ne sera pas le seul. Le Leader-Fanilo, un autre parti qui a son groupe parlementaire au palais de Verre d’Anosikely, adoptera également la même attitude devant ce suffrage universel indirect. Par contre, le sénateur Jean Max, membre de ce groupe parlementaire, entrera en lice dans la région de SAVA. « Le parti leader-Fanilo dont je fais partie ne participera pas à ces sénatoriales. Ce qui ne m’empêche pas de me porter candidat sous les couleurs des indépendants », a-t-il souligné. Le sénateur Jean Max aura donc comme adversaire dans cette course aux sénatoriales de la SAVA l’actuel ministre des Fonctions Publiques, Tsiandopy Jacky Mahafaly. Ce dernier, présenté par le TIM, fait actuellement pression sur les responsables des directions et services déconcentrés de l’Etat pour que ceux-ci agissent pour sa victoire. Il y a abus de pouvoir qui bafoue la neutralité de l’administration.

« Institution symbolique »

Plusieurs raisons poussent la majorité des actuels sénateurs à ne plus briguer le renouvellement leur mandat. Ces raisons sont surtout d’ordre technique plutôt que politique. Durant la 1ère République, le nombre des sénateurs était de 55 pour une population totale de 7 millions. Actuellement, avec 18 millions d’habitants, on a reduit de 90 à 33 le nombre des sénateurs. « Il y a quelques chose qui n’est pas logique », a fait constater un sénateur qui a requis l’anonymat. « Avec ce nombre disproportionné, on aura une Institution qui ne pourra pas jouer son véritable rôle. Le futur Sénat ne pourra pas incarner l’équilibre des pouvoirs. Il ne pourra pas ainsi exercer comme il faut son contrôle sur l’Exécutif. Ce ne sera qu’une Institution symbolique », devait indiquer notre interlocuteur. En tout cas, cette question de nombre a toujours suscité des réactions négatives de la part des analystes et des observateurs politiques. Dans le cadre des derniers régionaux, plus d’un se sont interrogé pourquoi on a fixé à cinq le nombre des conseillers régionaux pour le compte d’Antananarivo-Renivohitra au lieu de six pour se conformer au nombre des arrondissements (6) de la Capitale, alors que chaque district a au moins un conseiller régional.

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