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Politique

Hans-Dieter Stell insiste

Il faut changer la manière de faire de la politique

vendredi 26 octobre 2012 |  3072 visites 

En l’espace de quelques jours, le 19 octobre dans son discours lors de l’atelier organisé par le SEFAFI sur l’« impunité, amnistie et réconciliation » au Panorama Andrainarivo et ce jeudi 25 octobre à la Villa Berlin sur la route de Mandroseza, Dr Hans-Dieter Stell, le Chargé d’affaires auprès de l’ambassade d’Allemagne revient sur le même sujet. Il dénonce devant la presse qu’il a conviée, le manque de volonté politique des politiciens et décideurs malgaches à vraiment aller de l’avant pour résoudre rapidement la crise. Ce jeudi 25 octobre il a regretté que ce soient les politiciens qui soient à l’origine de cette crise sans fin et qui ne se décident pas à changer leur manière de faire la politique, car finalement, d’après ce que l’on a compris des explications de ce diplomate allemand, ces politiciens n’ont pas, durant cette crise, manifesté une réelle volonté de s’entendre, de se comprendre ; il n’y a pas eu cet esprit de tolérance et ils ont été plutôt un blocage au lieu d’être une solution à la crise.

Dr Hans-Dieter Stell a de nouveau lance un appel aux hommes politiques et aux belligérants pour qu’ils cherchent la voie du dialogue pour consensus et pour qu’ils adoptent et observent un esprit de démocrate. Pour le diplomate allemand, la démocratie n’est certes pas la panacée mais elle ouvre des perspectives qui facilitent la marche vers la résolution de la crise ou permet d’explorer des voies qui tendent vers la sortie de crise.

Dr Hans-Dieter Stell laisse croire que la communauté internationale accorde une importance particulière à la démocratie bien qu’aucune institution n’ait été mise en place de manière démocratique durant la crise, toujours est-il que le régime de transition est reconnu par beaucoup d’Etat qui compose cette communauté internationale, et ce grâce à la Feuille de route. Le non respect et la non application peuvent cependant remettre en cause cette reconnaissance et le retrait de la confiance envers le régime de transition, ou du moins faire perdre aux institutions leur légitimité, a-t-il insinué.

Recueilli par Bill

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