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Economie

Gisement pétrolier de Tsimiroro

Estimé à 1,7 milliards de barils

samedi 17 septembre 2011 |  4156 visites 

Le projet pilote d’injection de vapeur à Tsimiroro devrait permettre une production test dont les données pourraient éliminer l’élément principal de contingence. Une production pilote réussie sur les deux à trois années à venir devrait ouvrir la voie à la commercialisation. Un projet commercial est estimé requérir 4 à 5 années de construction et permettrait d’exporter plus de 100.000 barils de pétrole par jour, ce qui élèverait Madagascar au rang des premiers fournisseurs mondiaux en pétrole.

Laurie Hunter, Président Directeur Général, a déclaré dans la dernière livraison d’informations de Mad Oil : « Nous sommes ravis d’annoncer ces nouvelles estimations de ressources qui démontrent plus clairement l’énorme potentiel de Tsimiroro. Nous voyons un nouveau scénario de Meilleure Estimation qui dépasse même le scénario précédent d’Estimation Elevée, tandis que le scénario d’Estimation Elevée mis à jour nous fournit une indication de la magnitude de la taille que la perspective de Tsimiroro pourrait atteindre ».

Le PDG, Laurie Hunter, note que, « en appliquant le facteur de récupération de 70% estimé par NSAI en 2010, le volume des ressources contingentes récupérables dépasserait 1,1 milliard de barils dans un scénario de Meilleure Estimation. Par conséquent, non seulement cette nouvelle démontre une amélioration significative, mais les chiffres mis à jour prouvent également l’ampleur potentielle de ce projet si un développement commercial pourrait être justifié ».

Ayant surmonté les difficultés rencontrées dans le cadre du contrat de partage de production de Tsimiroro, et étant donné que le projet pilote d’injection de vapeur devrait permettre d’atteindre une production initiale l’année prochaine, Mad Oil ne cache pas son optimisme de pouvoir accompagner Madagascar à atteindre sa première production commerciale de pétrole.

- OOIP Ressources Contingentes (Million de barils)

. Estimation basse Meilleure estimation Estimation élevée
Rapport 2010 644 965 1.412
Mise à jour 2011 1.100 1.688 2.459
Variation (%) +70.8% +74.9% +74.2%

- OOIP Ressources Prospectives (Million de barils)

. Estimation basse Meilleure estimation Estimation élevée
Rapport 2010 0 786 1.843
Mise à jour 2011 991 2.189 6.872
Variation (%) - +178.5% +272.9%

Recueilli par Valis

8 commentaires

Vos commentaires

  • 17 septembre 2011 à 08:53 | betoko (#413)

    D’accord , mais il va y avoir un grand « DANGER » à savoir le désartre écologique incalculable et irréversible, il suffit de voir ce qui se passe au Canada .

    • 19 septembre 2011 à 05:35 | Jerry (#2173) répond à betoko

      J’ espère qu’une étude d’impact environnemental (EIE) a été faite au préalable, car c’est la procédure standard pour toute activité économique qui risque d’entrainer des effets négatifs sur l’environnement et la biodiversité. Une EIE est une application pratique de l’approche de précaution ( Principe 16 de Rio) et est une des règles phares du droit international de l’environnement. Si cette étude a été déjà faite et publiée, je serais curieux d’en lire les conclusions. Quelqu’un pourrait-il me dire oū trouver cette étude ? En tout cas, aucune production ne devrait commencer sans que des mesures correctives ne soient prises pour éradiquer, ou tout au moins limiter ou minimiser les effets pervers de l’exploitation future du gisement de Tsimiroro sur les écosystèmes ambiants.

  • 17 septembre 2011 à 10:24 | harmelle (#5862)

    Bonjour Betoko !
    C’est juste il faudra être extrêmement vigilant sur les normes d’exploitation et sur les dédommagements a apporter à l’environnement . Il ne s’agit pas en échange de pourboires aux potentats locaux de laisser faire n’importe quoi à moindre coût comme cela a été le cas dans de nombreux pays en développement .
    Marc.H

  • 17 septembre 2011 à 11:05 | moicoquillage (#266)

    La prospection pétrolière ne tient que très peu compte de l’écologie, de l’environnement (social ou biologique), ça ne fait pas partie des risques pris en compte comme les risques pays, risques techniques, risques financiers etc il n’y a pas de risque environnemental parce qu’il est très difficile de le chiffrer précisément ni de le probabiliser précisément et que les effets de la réalisation des risques se manifestent sur une échelle globale et à moyen terme.
    Il faudrait connaitre tout l’environnement du projet pour pouvoir se prononcer de manière objective (la seule opposable malheureusement est celle économique) en axant la réflexion sur les retombées économiques et financiers du projets ainsi qu’identifier tous les acteurs et parties prenantes du projet.
    Madagascar devrait procéder à une évaluation économique mais surtout financière, sérieuse et approfondie de ses ressources naturelles et minières afin de pouvoir mettre en balance cette valeur (qui augmente avec le temps) par rapport à la richesse qui serait obtenue par des projets tels que celui-ci (de durée moyenne) dans une analyse coûts-avantages. En gros, tant que ce n’est pas chiffrable, ce n’est pas comparable, donc ce sera toujours négligeable selon certains.

    • 17 septembre 2011 à 16:51 | zANDRY KELY (#5980) répond à moicoquillage

      Slt tous le malagasy
      Pour que nos petrle soit benefique pour nous il faut faire le raffinage à Madagasikara non pas exporté brute à l’exterieur

    • 18 septembre 2011 à 10:58 | bema (#828) répond à moicoquillage

      moicoquillage, je rajoute qu’en préliminaire il est indispensable d’effectuer une étude sociologique sérieuse car l’impact d’une telle exploitation obligera les paysans à s’adapter pour vivre. L’exemple malheureux d’une exploitation bâtie principalement sur le plan économique se passe à Fort -Dauphin . Tout l’écosystème est modifié et la population est complètement démunie face à ces géants. A mon humble avis, l’humain doit primer sur tout autre considération et sans concertation réelle, le risque d’explosion sociale reste élevée.Misaotra Tompoko.

    • 18 septembre 2011 à 15:07 | Stomato (#3476) répond à zANDRY KELY

      Mais bien sûr !

      Qui va construire la raffinerie, et où ?
      Pour l’instant il y a des estimations de production, aucune certitude.
      Pour l’instant il y a des espoirs de résolution de troubles politiques, aucune certitude de stabilité politique.
      Les exemples de nationalisation/spoliation restent bien vifs dans les mémoires. Un joint-venture entre des investisseurs étrangers et des Malagasy serait possible. Mais qui à Madagascar pourrait disposer de la moitié de la somme nécessaire ?
      L’exportation du brut est pour l’instant la solution la plus plausible pour le consortium qui explore à Madagascar.

      Les impacts sociaux, écologiques et économiques sont très important. Mais quel est le poids que des structures Malagasy peuvent mettre en face du souhait de profits aussi importants que rapides qui existe au sein du consortium ?
      S’il s’avère qu’il y a réellement du pétrole exploitable à Madagascar, il s’y passera ce qui se passe, hélas, dans un pays comme le Nigeria.

  • 17 septembre 2011 à 23:20 | Jipo (#4988)

    Les sondages comme les estimations révèlent , souvent bien des surprises, dommage qu ’ aucune estimation ne soit faite , pour l ’ amélioration du quotidien du Malgache lambda , de son $ ou € / jour , pas plus qu ’on ne parle du prix de la benzine à 12 centimes / litre comme en Iran par exemple , ou des créations d ’ emplois, locales , à moins qu ’ elle ne soit trop chère ou incompétente et que l ’ on en importe comme à Maurice : d ’ Asie .
    Cet article semble « tomber » à point nommé , le jour de la signature , hasard de calendrier , ou appel du pied de la HAT aux investisseurs ?

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