Encore du bruit sur le retour des ministres en conseil. Voici près d’une semaine que le chef de la mouvance Ravalomanana a ordonné la reprise des travaux en conseil de gouvernement et en conseil des ministres aux ministres de sa mouvance qui avaient suspendu leur participation à ces séances de travail du gouvernement d’union national de consensus. Si le Premier ministre s’est déclaré satisfait et se réjouit de ce retour au bercail des membres de son gouvernement issus de cette mouvance, Me Hanitra Razafimanantsoa, vice-président du CST au nom de la mouvance Ravalomanana, n’a pu s’empêcher d’exprimer le souhait des parlementaires de cette mouvance Ravalomanana, de revoir les lois et décisions prises en leur absence au Parlement de transition.
Olivier Rakotovazaha lui aussi membre du CST issu de la mouvance Ravalomanana, renchérit pour sa part car apparemment, la mouvance Ravalomanana aurait été victime de manœuvre d’exclusion lors des examens de certains projets de loi, motivant encore plus à l’époque la suspension de leur participation aux séances plénières du Parlement de transition. Olivier Rakotovazaha insiste sur l’esprit d’inclusivité et surtout de consensualité dans toutes décisions, pour répondre aux critiques de ceux du camp d’en face qui évoquent les règlements intérieurs et les procédures de prise de décision telles que le quorum ou la décision de la majorité.
En tout cas, le Vice Premier ministre Pierrot Botozaza, issu de la mouvance Ravalomanana, juge plus sage sans doute de mettre fin aux polémiques stériles à ce propos, et estime qu’ « il faut en matière de gouvernement de consensus et d’union nationale, se faire confiance. Si les lois et décisions prises en l’absence de la mouvance Ravalomanana n’apportent que bienfaits et sont acceptées par tous (sous entendu acceptées également par la mouvance Ravalomanana), il n’y a pas matière à discussion mais dans le cas contraire, la mouvance Ravalomanana ne manquera pas d’émettre des observations », conclut-il.
Recueilli par Bill
