Le président de la Commission électorale régionale (CER) du Boeny, Tody Benoît, a fait part de ses préoccupations devant les ministres de l’Enseignement supérieur, de l’Elevage et de la Communication ce jeudi 21 juillet à Mahajanga.
« Premièrement », a-t-il dit, « nous entendons toujours à la télé que la CENI nationale prend toujours en référence la liste électorale du 17 Novembre dernier. Alors que des arrêtages ont été effectués avant ce scrutin, des révisions ont été effectuées après le scrutin, un autre arrêtage a été effectué au mois d’avril de cette année et nous sommes encore en train de finaliser la liste électorale pour être fin prête vers la fin de ce mois ». Ces propos furent tenus lors d’une réunion convoquée par ces membres du gouvernement au bloc administratif de la Région Boeny afin de donner un peu plus d’éclaircissement sur les préparatifs des élections. Étaient présents, les représentants de la CER Boeny, les services techniques déconcentrés, les autorités civiles et militaires, les chefs fokontany et les agents électoraux.
Le président de la CER s’est alors demandé si c’est pour pouvoir échapper au paiement des agents électoraux qui ont travaillé depuis l’année 2010 car celle-ci a été annoncée année de session électorale. « Bon nombre d’agents électoraux parcourent 25 km pour les recensements et à pied », a ajouté ce responsable. « Nous n’avons reçu depuis qu’un million d’ariary pour chacun des districts, alors que déjà le nombre de bureaux de vote, le nombre d’agents électoraux, les besoins de fonctionnement ne sont pas du tout les mêmes ». La Commission électorale de district (CED) de Mahajanga I, par exemple possède 72 bureaux de vote, donc 216 agents électoraux car il faut 3 agents électoraux par bureau de vote. Alors les un million d’ariary sont loin d’être suffisants !
Devant cette plainte presque généralisée pour toutes les régions, les ministres ont promis de trouver des solutions urgentes et pratiques, car selon eux, 2 milliards 300 millions d’ariary ont déjà été versés à la CENI il y a trois mois et le ministre des Finances l’a d’ailleurs confirmé au téléphone. Ce devis de fonctionnement avait été envoyé au gouvernement par la CENI pour pouvoir couvrir les préparatifs des élections.
Un devis d’arriérés non payés pour la CER Boeny a été demandé par les ministres pour être envoyé à la CENI ce jour même. Pour l’instant, on reste dans l’attente !
À ce jour, on compte 300 901 électeurs dans les 6 districts de la Région Boeny. On aperçoit une augmentation du nombre d’inscrits de 23,37% depuis la refonte de la liste électorale du 15 Avril 2010. La liste électorale est finalisée à 85%.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
« On » aime compliquer ce qui est simple,parce qu’il y a toujours une question de « GROS SOUS » qu’il faut en profiter.
Madagascar est organisé en 6 provinces autonomes subdivisées en 22 régions,119 districts et 1579 communes.
Ces communes urbaines et rurales sont constituées de 17485 Fokotany ou Quartiers,eux-mêmes subdivisés en localités.
En 50 ans d’indépendance ,nous ne sommes pas arrivés à faire une élection juste ,libre et approuvée par « tout le monde » :POURQUOI ??
Nous avons tous la réponse au bout des lèvres :« MANQUE DE RESPECT ENTRE NOUS »
Le Ministère de l’Intérieur est chargé de l’organisation matérielle des élections politiques mais également de la préparation et du suivi du droit électoral.
Il revient au Gouvernement de déterminer et conduire la politique de la Nation.
La définition des politiques et des objectifs gouvernementaux se traduisent en pratique par la rédaction de projets de lois et de décrets.
Chaque décision politique doit s’inscrire dans un texte juridique.
Tous les projets de lois ainsi que certains types de décrets doivent être adoptés en Conseil des Ministres.
C’est en effet lors des Conseils des Ministres que le Gouvernement définit de manière collective l’orientation de sa politique et prend des mesures essentielles destinées à la mise en oeuvre.
Action du Gouvernement=collégialité
L’action du Gouvernement (même de transition) s’appuye sur deux forces d’exécution :
Le Gouvernement veille au bon fonctionnement et à la continuité des services publics.
La tenue régulière des conseils des Ministres ,sous la Présidence d’un Chef (d’Etat-de Transition) favorise la solidarité et la collégialité du travail du Gouvernement.
Mais l’essentiel se fait ailleurs,c’est-à-dire :
a)d’une part dans chacun des ministères,et
b)d’autre part ,au sein des groupes de travail réunissant des représentants de plusieurs ministères :
L’intervention du Premier Ministre ou de ses collaborateurs,lors de ces diverses réunions de travail,garantit l’efficacité la cohérence des mesures et décisions qui y sont prises.
Le Gouvernement (même de transition) est responsable de la politique économique et financière de l’Etat ;il autorise toutes les dépenses et les recettes de chaque Ministre.
C’est qu’on appelle la loi des Finances
Chaque Ministre prépare la liste de ses besoins annuels qu’il soumet au Ministre chargé du budget,celui-ci accorde ou refuse leurs financements.
C’est également ce Ministre qui calcule le budget de l’Etat pour l’année à venir et qui établit le collectif budgétaire regroupant toutes les dépenses et recettes annuelles de l’Etat.
De l’Etat légal à l’Etat de droit.
Simple d’écrire mais difficile à faire admettre quand on ne pense qu"au fric et du bénéfice immédiat.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
Bonjour Basile !.... des problemes et des problemes ? Bien sur, les problemes n’en finissent pas avec ce pouvoir ! Seulement avec l’amour de l’argent et du pouvoir, voila ou on en est quand on est incompetent. Comment regler tout ca avec une mentalite perverse et futile ? Bon courage mes chers compatriotes : le chemin a faire ensemble est encore long.
Je remercie également M. Tody Benoit de soulever l’aberration que représente l’attribution d’un seul et unique ordinateur au district de Mahajanga I pour le recensement des listes électorales. J’espère que votre voix se fera entendre pour faire prendre pleinement conscience à ces dirigeants obtus que c’est littéralement du foutage de gue.ul.e de leur part..