« Le problème d’énergie doit être réglé avant l’opéla mise en œuvre des fibres optiques » avancent les opérateurs dans le Tic. Apparemment, tout ne va pas pour le mieux pour les Tic malgré le rappel incessant de la prochaine mise en œuvre des fameuses fibres optiques. Il faut être logique, et ne pas mettre la charrue avant les bœufs. « A quoi nous servirait fibre optique et compagnie sans électricité ? », se demandent certains opérateurs.
« Trois sociétés opérant dans le Ntic viennent de fermer leurs portes, annonçait le ministre des Télécommunications, Bruno Andriantavison » lors de l’inauguration de l’Ebit 12 lundi dernier. Une autre entreprise leader dans le domaine du call-center s’apprête à délocaliser à Maurice actuellement.
A part les éventuels troubles inhérents à la vie socio-politique à Madagascar, ce sont les insuffisances d’infrastructures de base qui découragent surtout les opérateurs. L’énergie constitue un des premiers soucis des opérateurs. Certes, des efforts ont été consentis ces derniers temps surtout au niveau de délestage mais pour pouvoir concurrencer les autres pays, il faut plus que cela. Qui veut investir en masse dans un pays ou un secteur qui n’arrive même pas à fournir de l’énergie ? D’autant que l’énergie est encore onéreuse, son prix étant sans cesse en augmentation et en plus instable. Concernant la connexion proprement dite, même si le coût appliqué à Madagascar est sensiblement équivalent à celui de Maurice, la qualité est meilleure à l’île voisine. Normale puisqu’elle a accès aux fibres optiques depuis de nombreuses années.
Des avancées pourtant
N’empêche, les autorités nationales ne cessent de vanter les opportunités offertes par ce secteur à Madagascar. Plusieurs créneaux sont avancés. L’existence d’institut de formation spécialisé, le Business park du Tic (Antanetibe), les calls -center. Possibilité d’effectuer des assemblages sur place pour les ordinateurs, les zones franches informatiques, développement de logiciels, recherches en Tic…
Les opérateurs en Tic notent que quoi qu’il en soit, des avancées ont été enregistrées dans ce domaine à Madagascar. En l’espace de moins de 15 ans, quasiment toutes les grandes firmes, sociétés, PME même les particuliers sont connectés à Internet. Sans oublier les trois millions de téléphones portables et fixes qui font partie du paysage socio-économique.
