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Antananarivo | 09h35
 

Editorial

Conférence presque nationale…

lundi 13 septembre 2010 |  2606 visites  | Ndimby A.

Coup d’envoi ce jour de la fameuse Conférence nationale sous l’égide des Raiamandreny mijoro, regroupement lui-même téléguidé par le parti AVI de Norbert Lala Ratsirahonana. Malgré la réticence de la Coordination nationale des organisations de la société civile (CNOSC) qui aurait souhaité un report en vue de parfaire les préparatifs, les organisateurs et le pouvoir hâtif ont préféré faire le forcing pour que la manifestation ait lieu aux dates prévues. Dans l’esprit de ce concept né au début des années 90 en Afrique, une Conférence nationale est censée réunir toutes les tendances politiques du pays pour tenter de définir de nouvelles bases pour le futur, en espérant que la rencontre soit un tremplin pour un meilleur avenir politique, social, voire économique.

La Conférence nationale qui commence aujourd’hui ne regroupe pas toutes les tendances existantes de la vie politique malgache. L’opposition officielle, regroupée sous l’appellation de « trois mouvances » derrière les anciens chefs d’Etat Ratsiraka, Zafy et Ravalomanana, a décidé de boycotter la réunion qui se tiendra du 13 au 18 septembre. Par contre, plus d’une centaine de partis seront présents : le nombre ne doit pas impressionner plus que de raison, la plupart de ces partis étant bidons. « La chute des grands hommes rend les médiocres et les petits importants. Quand le soleil décline à l’horizon, le moindre caillou fait une grande ombre et se croit quelque chose » disait à juste titre Victor Hugo. La perspective de participer au gâteau de la Transition, dont les institutions seront remaniées pour proposer des sièges, aiguise les appétits et favorise la participation et l’inféodation à la Haute autorité de la transition (HAT).

Parmi les partisans des anciens Présidents, en particulier au sein des mouvances Zafy et Ravalomanana, certains se sont désolidarisés des mots d’ordre de boycott pour rejoindre le rang de l’Espace de concertation des partis politiques (Escopol) favorable à une collaboration avec la HAT. Pour les uns, cela procède d’une volonté sincère de mettre fin à la crise au nom de l’intérêt supérieur de la nation (ISN). Pour les autres, il s’agit tout bassement d’un calcul politique afin de participer à la grande bouffe au nom de l’intérêt supérieur de la ration (ISR). Le dieu de la politique y reconnaitra les siens, mais toujours est-il que tous serviront d’alibi à la HAT pour qualifier cette pseudo-Conférence nationale de consensuelle et inclusive. Car pour certains, consensualité et inclusion ne signifient pas nécessairement unanimité.

Cette opinion peut receler une part de vérité. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que la crise actuelle est née d’un coup d’État perpétré par Andry Rajoelina contre Marc Ravalomanana. Ce sont donc les deux principaux protagonistes qui doivent être associés au processus de sortie de crise. Ainsi, prétendre qu’une Conférence nationale sans l’un ou l’autre est quand même consensuelle et inclusive n’est qu’une affabulation, voire un attrape-naïf. Pour rester poli. Car dans le fond et la forme, la Conférence nationale d’aujourd’hui a plus ou moins le même consensus bidon que celui des Assises nationales organisées par le Professeur Blanche Richard en avril 2009.

Les ratsirahonaneries de Norbert Lala pour imposer son poulain à la tête de l’État risquent finalement d’aboutir, après plus de 18 mois d’errements. La Conférence nationale, sa feuille de route électorale, le remaniement des institutions finiront par donner l’illusion d’une normalisation de la situation. Le TGV est en marche, et malgré tous les dégâts qu’il a causés et que ses griots refusent d’admettre, ceux qui ont choisi de rester à quai au nom du légalisme ont de moins en moins les moyens de peser. La faute aux transfuges, à la majorité silencieuse qui laisse faire, et surtout au manque d’esprit stratégique des chefs des trois mouvances. Mais je doute fort que cela signifie une adhésion de la population. Il n’y a qu’à voir l’accueil fait par la population de la Capitale à la délégation de la HAT venue faire acte de présence lors de la veillée funèbre de Raoul de Mahaleo pour ne plus avoir à se poser des questions sur la popularité des putschistes.

On sait alors que l’accueil de cette entourloupe qui se prépare sera mitigé sur le plan national. La question qui se pose plutôt est donc l’accueil que va réserver la communauté internationale à cette solution malgacho-malgache qui se dessine au forceps. Le calcul de Andry Rajoelina est le suivant : présenter les participants à cette Conférence nationale comme représentants acceptables de la Nation malgache. Par conséquent, toujours suivant ce calcul, cette rencontre et la feuille de route qui va suivre devraient être qualifiées de consensuelles et inclusives, et ainsi permettre la reconnaissance internationale. Mais surtout, ce qui intéresse la HAT, c’est la reprise des financements. Car contrairement aux diamants de James Bond, les bois de rose ne sont pas éternels.

Il appartient donc à la communauté internationale d’évaluer si elle va rejoindre le rang des naïfs, ou si elle pense encore pouvoir peser pour aboutir aux conditions d’un réel consensus malgré le rouleau compresseur des Raiamandreny mijoro et de l’Escopol. Toutefois, la récente tentative de conciliation organisée par le Pasteur Ramino Paul, et qui a réuni secrètement chez le Nonce apostolique, le Président Zafy, Monsieur Rajoelina et les chefs de file des mouvances Ratsiraka et Ravalomanana démontre au moins une chose : les Raiamandreny mijoro, la communauté internationale et même Andry Rajoelina savent que sans les trois mouvances, la consensualité de cette Conférence nationale ne sera qu’une illusion. Et on voit donc mal comment une solution fiable et pérenne pourrait en sortir. Toute sortie de crise qui se contentera de cacher les blessures au lieu de les guérir, ne sera que le germe d’une autre crise dans quelques temps.

Au menu des discussions…

De quoi les participants vont-ils alors discuter au cours de cette manifestation budgétivore, mais dont l’efficacité et la pertinence resteront à démontrer dans les mois et les années qui suivent ?

Ils parleront d’élections, grand leitmotiv de Andry Rajoelina qui les place comme un élément central de la vie du pays. Je m’amuse toujours de l’importance accordée par ce monsieur au vote des citoyens dans ses discours, alors qu’il n’a pas daigné l’attendre comme tout démocrate qui se respecte pour revendiquer la pouvoir. S’il y a un sujet qui fait l’unanimité, c’est que les élections sont la meilleure solution pour sortir de la crise. À commencer par le grand Hâtif, qui rêve d’un schéma à la mauritanienne : la communauté internationale y a rappliqué la queue entre les jambes pour adouber le putschiste de service après une élection-alibi organisée en un mois. Mais dans le cas malgache, la question qui se pose est celle-ci : qui est suffisamment crédible pour organiser et juger un scrutin de manière indépendante, fiable et transparente ? Certainement pas un régime qui prend autant de liberté avec les principes de bonne gouvernance et de démocratie.

Ils parleront de Constitution. Le Comité consultatif constitutionnel (CCC) a planché sur le sujet, et se prépare à poser 138 questions aux participants de la Conférence nationale. Malgré le fait qu’ils aient été nommés par la HAT, ce qui autoriserait à une légitime suspicion, j’ai toutefois un a priori favorable sur la qualité technique de la plupart des membres du CCC, même si je m’étonne de la mise à l’écart du Professeur Jean-Eric Rakotoarisoa. Mais là où je m’inquiète, c’est que Andry Rajoelina ait annoncé il y a quelques semaines qu’il présenterait également un projet de Constitution. Dans un contexte où les griots et les gros bras font la loi, ce projet risque alors de passer comme une lettre à la poste devant un Escopol complice, un futur Parlement de la Transition béni oui oui, et une société civile impuissante. Le hâtif en chef a donc mis à profit le savoir et l’expérience tirées de ses longues et brillantes études universitaires et de sa grande pratique des affaires publiques pour nous mijoter un texte de Loi fondamentale. Inquiétant. De toutes manières, dans sa propre logique, je me demande à quoi servirait une Constitution, alors qu’il a montré par l’expérience qu’on pouvait l’envoyer valser avec un coup d’État, quelques milliers de gugusses sur une Place publique, des kalachnikovs et deux BRDM.

Ils parleront enfin d’amnistie et de refus d’impunité. Ce dernier principe est très louable. Mais alors, je souhaiterais qu’on me dise qu’en est-il des auteurs d’actes punis sévèrement par le Code Pénal tels que coup d’État et mutinerie ? Sans oublier ceux qui mettent en danger la vie d’autrui : si même le code de la route punit ce délit, un code pénal servi par une justice sereine et indépendante laisserait-elle passer les responsables qui ont emmené la foule à Ambohitsorohitra le 7 février ? Tout ce beau monde sera-t-il donc amnistié d’office ?

Comme disait Socrate, « Le pédagogue n’est pas celui qui donne les réponses, mais celui qui fait naître les bonnes questions »Atsipy ny tady an-tandrokin’ny omby, atsipy ny teny am-po ny mahalala .

37 commentaires

Vos commentaires

  • 13 septembre 2010 à 09:04 | violety (#3681)

    ^Mr Ndimby, ne concluez pas aveuglément que ceux qui ont décidé d’y aller se « désolidarisent » de leur entité d’origine ! On est en politique « ady gasy » !! ils sont dépêchés à cette conférence nationale pour défendre la position de leurs « patrons », surtout sur l’amnistie, et pour voter pour que l’amnistie soit décidée par cette « conférence presque nationale » s’il y aura vote à main levée (ce qui serait une erreur grossière de plus, car 4000 personnes désignées vont décider à la place des 20 millions de malgaches), alors qu’une assemblée constituante légitimement élue serait tout à fait désignée pour débattre de l’amnistie et de voter la « bonne voie à suivre pour la reconciliation nationale ».

    • 13 septembre 2010 à 11:05 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à violety

      violety !!

      je partage votre idée :« une assemblée légitimement élue serait tout à fait désignée pour débattre(...) »

      J’ai relevé quelque part qu’un exilé politique,condamné par la justice malgache serait de retour au Pays.

      Faits de la condamnation :

      - détournements de fonds (la justice suisse a finalisé cette somme)

      - d’atteinte à la sûreté de l’Etat,

      - et d’usurpation de fonctions.

      Ce serait honnête et logique que c’est l’assemblée « constituante »/assemblée nationale, formée par des élus au suffrage universel direct,décide de l’amnistie.

      Toujours,je me pose la question sur cette histoire de réconciliation.

      Une réconciliation POURQUOI ??? avec QUI ????

      Déjà,il y a une histoire de réconciliation entre les trois anciens présidents pour des des raisons inavouées et inavouables,MAPUTO !!!

      PAS D’AMNISTIE,pas des institutions virtuelles,budgétivores, durant la transition.

      La seule voie royale pour sortir de cette crise politico-politicienne,c’est l’élection au suffrage universel des députés de Madagascar.

      Que le meilleur gagne !!

      Revoyons l’article 2 de la Charte des Nation-Unies.

      Madagascar aux Malgaches.

      POUVONS-NOUS FINANCER ACTUELLEMENT L’ELECTION AU SUFFRAGE UNIVERSEL DE NOS DEPUTES ???

      Allons-y,même avec quelques amis bienfaiteurs « SEULEMENT ».

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 13 septembre 2010 à 12:35 | Tsisdinika (#3548) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Pas d’amnistie pour la transition ?

      En effet, ceci relève des prérogatives d’une assemblée élue, d’après Rajoelina. Il ne se gêne pourtant pas pour encaisser et gérer solo les 100 millions de frais d’engagement sur l’appel d’offres de Soalala, hors de tout contrôle parlementaire.

      Je ne m’étonne pas par ailleurs de voir Basile appeller au lynchage, lui l’ancien garde-indigène fidèle à la France (par pure reconnaissance du ventre).

    • 13 septembre 2010 à 12:54 | ASSISE (#1505) répond à Tsisdinika

      — - « Je ne m’étonne pas . . . »---

      ===> M. Basile ne s’arrêtera pas, il est ETONNANT

      Qui vivra verra

    • 13 septembre 2010 à 12:55 | ASSISE (#1505) répond à ASSISE

      Je veux dire ETONNANT, mais en plus « de nature ».

    • 13 septembre 2010 à 14:05 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Tsisdinika

      tsisdinika

      avez-vous compris,au moins ce que vous baratinez ;

      Merci

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 13 septembre 2010 à 14:19 | Tsisdinika (#3548) répond à ASSISE

      Basile est beaucoup plus que ça Assise, beaucoup beaucoup plus.

      Une célèbre réplique de Jean Gabin disait « le jour où on mettra les co.s en orbite, t’as pas fini de tourner ! » Mais même en orbite les objets (et les co.s) finissent par rentrer dans l’atmosphère, bref à revenir sur terre quoi.

      Mais pour Basile, le cas est désespéré : il est sur orbite géostationnaire.

    • 13 septembre 2010 à 14:38 | Tsisdinika (#3548) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Posez-vous la même question Basile.

      Primo, si vous vous en rappelez, je parlais sur un autre édito des menaces proférées par De Gaulle envers la Guinée de Sékou Touré après le NON au référendum de 58 et vous aviez répondu que j’ignore tout de l’Histoire, etc. Bien que n’ayant pas vécu à cette époque (je suis plus jeune que votre idôle El presidente Jojo), j’ai entendu récemment l’enregistrement du discours de 2Goal disant à la Guinée qu’elle quitte la communauté « à ses risques et périls ». Faites une recherche sur Internet. Vous savez ? Le truc qui s’appelle moteur de recherche.

      Deuxio, vous dites dans un post plus bas que la réaction de lalatiana était celle d’une opposition sans idée à proposer.

      Savez-vous d’où vient une opposition ? Des urnes. Et des dirigeants ? Des urnes. Les uns auraient remporté la majorité et les autres auraient été mis en minorité.

      Savez-vous quel est l’endroit indiqué pour proposer des idées politiques et avoir une chance de se faire entendre et défendre ces idées ? Dans une assemblée démocratique.

    • 13 septembre 2010 à 16:17 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Tsisdinika

      tsisdinika

      « elle quitte la communauté à ses risques et périls »

      Pour vous, "TSISDINIKA,c’est une menace.

      Bravo !!

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gùmail.com

    • 13 septembre 2010 à 18:24 | mahery (#2468) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      copier/coller

      Ne volez pas mes arguments monsieur le Serviteur de son Seigneur.Vous oubliez le PILLAGE, GÉNOCIDE d’Ambohijatovo,VOL et ATTAQUE A MAIN ARMEE,......+JALOUSIE des INJET et SAVONNERIE TROPICALE envers TIKO pour l’ISO 9001/2000 (cause de l’affaire 26/01/09 mais pas TOLOM-BAHOAKA)

      Andry rajoelina a commis pas mal d’erreurs et beaucoup de fraudes .Il doit assumer sa responsabilité . Si vous voulez il faut juger tous les deux ensemble(Ravalo et Rajoelina) sous une VRAIE JUSTICE LÉGALE .

      il n’y a jamais de « nationale » ici sans les 3 MOUVANCES !!!!

  • 13 septembre 2010 à 09:47 | lalatiana (#1016)

    Wep, Ndimby ...

    C’est clair ...

    Il est clair aussi que ces gens là n’ont qu’un seul projet de gouvernement : garder le gouvernement à n’importe quel prix ...

    Désagréable sentiment qu’un nouveau modèle social est en train de nâitre : Il se met en place une kleptocratie qui s’élargit de jour en jour ... Désagréable sentiment que la politique se définit désormais en « faut que je fasse un maximum de complices du hold up que je viens d’opérer sur le pays. Plus on sera nombreux à se partager le gâteau, moins on aura de chances de se faire déboulonner » ... Quant à l’intérêt du pays, on verra plus tard ...

    • 13 septembre 2010 à 10:58 | da fily (#2745) répond à lalatiana

      lalatiana, ça pue tellement que ça en pique les yeux, mais ô combien vrai ! Le terme « association de malfaiteurs » est faible, misérable, il ne dit plus rien à l’échelle de ceux qui sont en place.

      l’insouciance plébéienne apparente adoube cet état de fait, ou plus concrètement « qui ne dit mot consent ». Si les Romains avaient déja compris ce principe, tout en abreuvant le peuple gaga de vin et tantôt de pain, et faire diversion avec les jeux, au moins il y avait un plan de grandeur, de conquête pour le pays. Ici, tout n’est que mise en scène et ravalements de circonstance. La fumante kleptocratie que nomme à raison lalatiana cotoie la médiocratie dont se contente, avec un formidable élan commun, toute une classe de rassis du cortex, de contrefacteurs ou d’apprentis-pyromanes encadrés par de petits totons-macoutes qui ne fonctionnent qu’en mode belliqueux faible consommateur de neurones.

      J’étouffe de plus en plus de savoir que ce résultat misérable est le fruit de sape de mes contemporains, de compatriotes à défaut de compadres, d’individus ayant le même sang que le mien. J’eusse préféré avoir affaire à un ennemi étranger, bien identifié qui aurait su catalyser ma volonté de lui nuire à mon tour, je suis anéanti par l’« autre face du malagasy », l’autre facette malfaisante et avilie, corrompue par le seul égocentisme ou la fatuité crasseuse propre aux seuls gueux qui non content de se revendiquer tel quel, en tirent une fierté certaine qu’ils vous jettent à la gueule, tout en vous considérant le plus à plaindre qui soit !

      Le jour où tout cela volera en éclats, car c’est souhaitable, c’est notre salut, il faudra obigatoirement que TOUS les malagasys se tiennent vraiment la main et pensent au seul bien du pays et de ses enfants pour édifier le vrai socle de notre futur ( je fais référence à l’édito de Ndimby sur les fondations...). J’ai dit.

    • 13 septembre 2010 à 11:36 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à lalatiana

      Lalatiana..

      « kléptocratie »,une accusation sans fondement(réaction d’une opposition sans idée à proposer...)

      - « Désagréable sentiment qu’un nouveau modèle social est en train de naître:il se met en place une klepocratie ».

      Je me suis amusé pour trouver la définition de kléptocratie.

      La kléptocratie est une appréciation négative portée sur un gouvernement,un système politique,un pays dont les dirigeants pratiquent la CORRUPTION à grande échelle,à des fins d’enrichissement ou de pouvoir personnel,en particulier le blanchiment d’argent pour rechercher à dissimuler l’origine de leur richesse.

      Pour MOI,vous faîtes un procès d’intention,c’est la liberté d’expression.Dommage !!

      Le terme kléptocratie (dans les milieux initiés) sert souvent à qualifier des pays africains ou de l’ex-U.R.S.S.,à propos des revenus prélevés sur l’exploitation de matière première(pétrole,gaz naturel,diamant)..

      Ce qui est regrettable à dire ,s’il y a corruption il y a des corrupteurs et le système de négociations pratiqué par des pays dits« avancés » pour décrocher quelque chose.....

      Lalatiana,

      J’ai déjà fait une petite remarque à Ndimby A, sur un passage ;

      « Le hâtif en chef » a donc mis à profit le savoir et l’expérience tirées de ses longues et brillantes études universitaires et de sa grande pratique des affaires publiques pour nous mijoter un texte de loi fondamentale.(bacc mois cinq de rasoa ou/et un DJ de diégo,le pilote national-international,etc...)Vous oubliez qu’Andry RAJOELINA est un « LEADER PATRIOTE » pour un changement pour (à) MADAGASCAR.

      Basile RAMAHEFARISOA

      Gentiment,j’ai dit à NDIMBY A...s’agit-il d’un petit ton d’ironie sur Monsieur Andry RAJOELINA

      ou Ndimby .A parle de Monsieur Norbert RATSIRAHONANA,à préciser....????

      Je suis convaincu que l’universitaire Raymond RANJEVA est l’épouvantail dressé par les intellos/politiciens malgaches pour effrayer Monsieur Andry RAJOELINA.

      Je suis convaincu qu’Andry RAJOELINA mène jusqu’au bout la transition malgré les peaux de banane étalées sur le chemin à parcourir.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 13 septembre 2010 à 12:38 | lalatiana (#1016) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Basile,

      Tant qu’à faire, allez chercher aussi la définition de

      déni

    • 13 septembre 2010 à 23:49 | che taranaka (#99) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Là je reconnais Basile membre du soviet suprême .Les preuves de kleptomanie vous les verrez plus tard quand les descendants des descendants ne pourront même plus payer les intérêts des dettes et c’est déjà le cas.

      Le « Madagascar aux malgaches » est-ce que vous comprenez ce que vous dites Basile vous y croyez ou vous le dites comme un réflèxe de pvalov !?

      Ce pays ne peut vivre sans les aides des banquiers institutionnels car ses dirigeants successifs habitent à Neuilly avec un salaire de prézidà de repoblika malagasy...TGV ne dérogera pas à la « tradition kleptomane » !

      Les solutions « égayer la galerie » avec une gestion de dictateur des 100 millions de $ Basile ne fascinent que des gens comme vous mais des gens comme moi qui connaissent la nature des gouvernances gasy ne peuvent être bernés par ni Deba,ni ra8,ni le boay kely..

      Je n’ai pas besoin des déclarations de Sefafi qui annonce que les détournements de deniers publics depuis l’indépendance augmentent d’une manière exponentielle d’un régime à l’autre pour critiquer !

      Les gesticulations ,les trends ça suffit !.Ces gasy n’accepteront pas de vivre avec 1$/mois/personne dans 50 ans ! .A moins que les 35 ans de revolisiona sosialista les ont définitivement handicapés mentalement !

      La solution du FEU PURIFICATEUR s’imposera car pire que Basile, ILS ont rien compris....

  • 13 septembre 2010 à 10:42 | maminah (#2788)

    Un couperet !

    Continuez à tailler dans les demi-vérités et les arrangements spécieux. Quand on voit avec quel aplomb, certains forumistes s’accommodent du triomphe du grand n’importe quoi, on ne s’étonnera pas que le pays n’en finisse pas de croupir dans le bourbier. En plus, les observateurs finiront par nous prendre pour des mythomanes congénitaux...

    • 13 septembre 2010 à 11:35 | sissi (#3685) répond à maminah

      Ceci est une réponse aux grandes élucubrations dominicales de Maminah

      Faux communiqués du samedi 11 septembre
      13 septembre 01:25, par sissi

      Hé, on se calme chère maminah.

      Vous avez bien fait de préciser que votre très sympathique post m’était destiné car sinon je ne l’aurai jamais deviné. D’ailleurs je vous avoue que je continue de ne pas comprends la teneur de ce dernier.

      Je sais que je suis encore en train de cuver mon TGV (Toaka Gasy Vaovao ou alcool malgache nouveau), mais tout de même, qualifier mon post « d’imbécile », un dimanche qui est un jour du seigneur n’est vraiment pas très catholique de votre part.

      Contrairement à ce que vous aviez pu le penser,, je n’étais pas en train de faire l’apologie de quoi que ce soit, bien au contraire, je dénonçais le « hold-up » et le massacre des forêts malgaches.. Ou alors peut-être que, toujours sous le coup du TGV, mon français est devenu incompréhensible pour certains.

      Mais je vous fais la promesse solennelle, que la prochaine fois, je m’abstiendrai de TGV avant d’écrire quoi que ce soit, et que rien que pour Maminah, je ferai l’effort d’écrire dans un français qu’elle pourrait plus facilement décoder.

      Au plaisir de vous lire. Sissi

    • 13 septembre 2010 à 11:47 | sissi (#3685) répond à sissi

      Les visites politico-touristiques à fortes connotations propagandistes avant le coup de sifflet du départ, sur le dos du « hold Up » du siècle continuent. Cette fois-ci c’est Antsiranana qui a eu l’ultime honneur de recevoir Son Excellence Monsieur le Président. Sissi

      http://www.lagazette-dgi.com/

    • 13 septembre 2010 à 12:07 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à sissi

      sissi,

      même en transition :

      « ON » travaille sérieusement,sans relâche.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 13 septembre 2010 à 12:17 | racynt (#1557) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Basile, j’appelle pas ça du boulot mais du formatage à gogo ;-)

    • 13 septembre 2010 à 13:43 | sissi (#3685) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Mais justement Basile, justement.

      Une transition, comme sa définition l’indique, devrait rester au stade d’un transit ou d’un passage. il n’y a donc pas lieu de laisser une marque ou une trace de son passage, car ce n’est pas ce que le peuple attend d’ un pouvoir de transition qui n’a reçu aucune délégation démocratique ou pas de sa part .

      Mais de vous à moi, ce qui me dérange le plus dans cette histoire, ce ne sont pas seulement ces propagandes d’avant l’heure, mais c’est surtout cette manière de gouverner sans foi ni loi en distribuant la richesse du pays comme si cela venait de la propre poche du « boay kely », à prendre dans le sens étymologique du terme.

      Cette « kleptocratie » dixit Lalatiana, ou ce que j’avais nommé « le hold up du siècle » ne rehaussent vraiment pas, loin s’en faut, l’image du pays. En vertu du pourquoi de quoi, de qui ou de comment, un simple individu, putschiste de surcroit, peut-il s’arroger le droit de faire main basse sur les deniers publics comme si, il s’agissait de sa propriété personnelle et privée ?

      Votre indéfectible soutien envers la HAT, ne devrait pas vous aveugler au point de faire un déni du simple bon sens ou de la vérité.

      Pour commenter l’article de Ndimby du jour car c’est tout de même le plus important, sur cette « conférence presque nationale », ne pourriez-vous pas transmettre à qui de droit, j’ai nommé, notre HAT en chef, heueuuu... pardon,il fallait bien évidemment, lire : à Son Excellence Monsieur le Président, qu’il n’ait point besoin d’être un Grand Professeur, pour pouvoir, de temps en temps, lire des œuvres des grands hommes comme Gandhi par exemple, et à l’occasion, s’en inspirer, afin d’éviter de commettre indéfiniment les mêmes erreurs. De conférences en autres « blas-blas », Gandhi aurait dit :

      « L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle se propage et se multiplie. ».
      Sissi.

    • 13 septembre 2010 à 14:27 | maminah (#2788) répond à sissi

      Trop drôle ! Excusez-moi, mais j’ai beau vouloir faire acte de contrition, j’ai le fou-rire. Vous faites bien de me faire ravaler ce malencontreux adjectif : une lecture hâtive (comment ça ? J’aurais retourné ma veste ?) et la proximité d’un Basile ont fourvoyé ma compréhension. Ne changez surtout pas votre écriture, mais une recommandation : buvez quand même le TGV avec modération... Ca, c’est pour la prêche hygiénique, à défaut d’être catholique. Mille excuses encore !

    • 13 septembre 2010 à 17:10 | sissi (#3685) répond à maminah

      Maminah,

      En toute honnêteté, je vous préfère dans votre état d’esprit d’aujourd’hui. Je vous lis depuis un moment et je n’ai trouvé qu’une seule explication crédible à l’incohérence de votre post d’hier : je n’étais peut-être pas la seule à cuver mon TGV dominical et me permets au cas où, de vous retourner amicalement votre conseil.

      Mais à votre corps défendant disons que le TGV est en train d’essayer de nous rendre tous un peu à son image, c’est à dire : « presque dingos ».

      Je ne partage pas par contre votre avis sur les « presque putschistes ». On est putschiste à part entière ou on ne l’est pas. Quoique, à Mada, au pays de tout et du n’importe quoi, on peut s’attendre à tout.

      Inutile de vous excuser Maminah, j’avais compris que vous vous êtes un peu mélangée les pinceaux comme on dit, mais j’apprécie beaucoup votre fair-play. Avoir le sens du fair-play tout en rectifiant ses erreurs fait toute la différence entre un Grand Homme ou une Grande Femme. Et je vous promets que je ne suis pas en train de me payer des « talonnettes ».
      A+. Sissi.

    • 13 septembre 2010 à 22:01 | maminah (#2788) répond à sissi

      Là, vous me mêlez carrément les pinceaux avec cette différence entre « Grandes femmes » et « Grands hommes » (sans talonnettes)...

      Au fait, en restant sur la question des genres : auriez-vous commis un lapsus en supposant que vous n’étiez peut-être pas LA seulE à cuver votre TGV dominical, etc.? D’ailleurs, un homme a-t-il idée à prendre pour pseudo le prénom d’une impératrice autrichienne ? Ca, ça m’intrigue aussi, si vous pouvez m’éclairer.

      Quant au TGV, putschiste ou eau de feu, il n’a pas l’emprise requise pour me faire perdre raison. Disons que je ne bois pas de cette eau-là. Merci toutefois pour votre sollicitude. D’accord, à la prochaine !

    • 13 septembre 2010 à 22:15 | maminah (#2788) répond à maminah

      Et à ma décharge, reconnaissez qd même que les expressions de la discorde ne sont pas de moi : je n’ai fait que les relever...

    • 14 septembre 2010 à 01:19 | sissi (#3685) répond à maminah

      Maminah,

      C’est vous qui commencez à m’embrouiller là. L’histoire du TGV en fait c’était en rapport à Tonton Georges qui a été le premier à y faire allusion. Pour être honnête avec vous, je ne suis pas du tout adepte du TGV alcoolisé ou parti. L’alccol pour moi c’est dans les grandes occasions et encore...En tout les cas, surtout pas du Toaka Gasy Vaovao,

      L’histoire des talonnettes, c’est vous Maminah qui en aviez parlé dans un de vos posts. J’ai supposé que vous faisiez aussi bien référence à Nicolas Sarkosy et de ses talonnettes, qu’à notre « 1m70 national ». Ce que j’ai trouvé subtil et amusant.

      Enfin pour les Grands Hommes ou Grandes Femmes, je parlais bien évidemment de vous qui aviez eu la grandeur d’esprit de vous excuser alors que rien ne vous obligeait de le faire. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Pour preuve notre « HAT en chef", qui de conférences en autres bla-blas continue de s’entêter dans ses erreurs. Ne pouvant pas deviner si derrière votre pseudo se cache un homme ou une femme, j’ai préféré parler des deux.

      Quant à mon pseudo, il n’y a aucune embrouille, c’est bien une femme qui se cache derrière.

      En ce qui concerne le « point de discorde », je ne vois rien qui mérite qu’on s’y attarde car en fait il n’y en a pas.

      Au plaisir de vous lire. Sissi

      PS : je pense quand même m’adresser à une de mes semblables. Ou bien je me trompe ?

    • 14 septembre 2010 à 11:19 | maminah (#2788) répond à sissi

      Alors, top-là ? Entre filles, on ne s’étripe pas. C’est indigne de ce que nos mères nous ont enseigné.

      Mais j’avoue malgré tout que cet échange a été hilarant : les quiproquos et la manière dont vous présentez la situation y sont assurément pour qlq chose. Je vous retourne l’éloge du fair-play.

  • 13 septembre 2010 à 11:10 | Mihaino (#1437)

    Bravo Ndimby car vous avez écrit ce que j’allais dire ce matin ...
    Rien à ajouter sauf que je persiste et je signe que ces "fameux Raiamandreny mijoro et tous les participants à cette fameuse Conférence nationale NE SONT PAS DU TOUT LES VRAIS REPRESENTANTS DU VRAI PEUPLE MALGACHE ??!!) . Du cinéma et rien que des mises en scène ridicules vis-à-vis de la Communauté Internationale (hormis notre mère-patrie la France avec sa politique françafrique inchangée depuis la colonisation : certains français sont véritablement nos amis mais d’autres ne sont pas du tout sympathiques envers nous avec leur mentalité de co...)

    Wait and see ....

    • 13 septembre 2010 à 11:42 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Mihaino

      Mihaino

      quels que soient les « DIRIGEANTS » en FRANCE,la politique étrangère et celle de la coopération bilatérale se décident au « SOMMET »,bref à l’Elysée.

      Le reste,c’est de l’élucubration .Point barre.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 13 septembre 2010 à 11:55 | ratiarivelo (#131)

    Sady tsy misy ampiana na hanesorana fa tena marina ny anao Atoa NDIMBY !! Salama ny Mpiray Tanindrazana : Konferasan’AMBATOBEVOKA ny an’ny ray aman-dreny MANDOALIKA : @ny Andry rajoelina sy Norbert Lala Ratsirahonana(ity pasitera reraka :Ramino Paul : Mampalahelo ??) Masina io Tanindrazana io

  • 13 septembre 2010 à 11:59 | da fily (#2745)

    J’en remets une couche, tout est dans l’approximation la plus « aboutie », si ça veut dire quelque chose. Tout est dans le presque, le provisoire, le transit intestinal ou politique, indécrottable concept des médiocres et des cancres qui quand on leur demande ce qu’est « congre », il vous répondent « ouigre » !

    Il faudrait savoir traduire ce qu’entend Ndimby par presque, je l’ai entendu dire une fois « ala’safay » ou le plus parlant « petatoko », je recouche « tsy mank’aiza » ou « tsisy apoaka ». Ici le presque est durable, il est incontournable pour la « presque » majorité, il veut dire un « semblant d’intérêt », il est l’éternel compromis des ratés de service au service d’une cause non moins accouchée d’un avortement « presque » souhaité. Tout est résumé dans ces « presques » qui prennent la consonnance du moment, cherchant dans ce non-aboutissement, la légitimité tant convoitée qui tentera de donner presque un éclat à ce qui est déja marri, terne, voir faux ! On dira qu’on est presque sorti de l’auberge, que tout cela était au plus-que-presque-parfait du conditionnel, et que le subjonctif que nous attendons tous pour respirer un bon coup, est toujours presque à notre portée.

    Par contre on y est jusqu’au coup, presque noyé, mais pas encore !!

    • 13 septembre 2010 à 15:46 | maminah (#2788) répond à da fily

      Cette variation sur les « presque » des falsificateurs et des mpampiandry andrisa, est d’une drôlerie désabusée. A moins qu’elle ne soit rageuse ? Et quand on arrive au « Par contre, on y est jusqu’au cou, presque noyés, mais pas encore !! », on ne peut s’empêcher de s’esclaffer. Au fait, les presque-putschistes s’attendaient-ils à susciter autant de lyrisme ?

  • 13 septembre 2010 à 23:17 | BemioVah (#3451)

    Pourquoi chercher Mada à Gasikara, alors que Gasikara est inclusivement à Mada ? C’est bien là que résident nos esprits de division et d’inversion des faits et de l’histoire.

    Conférence Nationale dit-on, mais conférence nationale de quoi au fait ? Bien que l’on sache pour lesquels au juste. Ces quelques représentants locaux ou régionaux sont figuratifs, presque nationaux, sans plus. Le parcours, prévu assez court, se rallonge. Les paroles abondent. Les actions se font très rares. Par contre, les exactions de tout genre se multiplient.

    Cet état latent du « presque » et de l’ « illusion » fait planifier le doute parmi nous tous. La nation est en mal de redémarrage. Elle a besoin d’une affirmation ardente et d’un aveu presque unanime de ses natifs pour faire retentir à nouveau le cri de ralliement afin d’agir et faire basculer cet esprit dubitatif et mystérieux. Tournons la page de cette histoire cinquantenaire si obscur. Il est temps pour nous d’écrire de nouveaux chapitres plus édifiants et optimistes qui feraient lever le voile de ce ‘presque’ cauchemardesque et implanter l’esprit plus rationnel du ‘vouloir compléter’ pour enfin ‘aboutir’ a du concret.

    • 14 septembre 2010 à 00:10 | BemioVah (#3451) répond à BemioVah

      « Comme disait Socrate, « Le pédagogue n’est pas celui qui donne les réponses, mais celui qui fait naître les bonnes questions », d’après Ndimby.

      Avec tous les respects pour l’Illustre Socrate, mais dans la réalité (politique) malgache, nous avons souvent rencontré plus de démagogues que de pédagogues. Ils ont su pondre des questions très douteuses et n’ont fourni que des réponses tout à fait vagues. En vérité, ce ne sont que des « prédatogogues »,opportunistes et toujours à l’affût de proies faciles. Ils font adroitement des promesses en forme d’appât, saisissent leurs proies d’une voracité étonnante, pour n’en faire qu’une bouchée ensuite. Les réponses ? Attendez la fin de la digestion… la nature en fera le recyclage.

  • 13 septembre 2010 à 23:33 | BemioVah (#3451)

    … Atsipy ny tady an-tandrokin’ny omby.

    Les zébus (omby) sont presque devenus des ‘zombies’. De bicornes à multi-cornes et sans vert pâturage, ils sont presque devenus des omnivores. Il faut un ‘tady’ bien solide et une bonne détermination pour se lancer dans ce genre de « tolon’omby masiaka ». Seuls les ‘dahalo’ apparemment n’en font aucune distinction car ils ont su habilement s’adapter avec le temps. Ils utilisent maintenant des lassos automatiques qui crachent du feu sans sommation ni discrimination. De quoi (à) ruminer… appel, s.o.s…

  • 13 septembre 2010 à 23:41 | BemioVah (#3451)

    … atsipy ny teny am-po ny mahalala.

    Mahalala dans le sens de l’informé et de l’instruit ? Si les mots pouvaient guérir les maux, il n’est nul besoin de se munir de ‘tady’. La sagesse veut que les mots proviennent de la raison et non du cœur pour plus de pragmatisme. Comment donc captiver notre raison en l’absence de notre conscience ? Je veux bien prendre à cœur votre message pour alerter ma conscience en tant que citoyen avisé.

    La moralité donc cher Ndimby, vous méritez soit notre indignation, soit notre acclamation ou approbation, c’est selon. Mais en tout cas, vous et vos collègues, êtes plus que d’admirables pédagogues ; vous êtes des journalistes engagés et bien informés qui savent et osent remettre en question la conscience collective, surtout en ce temps d’incertitude. Merci.

  • 14 septembre 2010 à 06:30 | rayyol (#110)

    ahurissant cette mauvaise foi

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