Dans le domaine de l’agribusiness, le gouvernement, par l’intermédiaire de l’EDBM, encourage les opérateurs à investir dans cinq filières jugées très porteuses à l’heure actuelle. Le bio diesel et produits oléagineux, le sucre, les produits de rente, notamment le cacao et le café, et enfin les fruits et légumes sont les principales filières très demandées, aussi bien sur le plan local qu’au niveau international actuellement. 18 millions d’hectares de terres exploitables sont mis à la disposition des investisseurs en agribusiness répartis en plusieurs zones d’investissement agricultural.
Concernant le bio diesel, Madagascar mise sur la culture à grande échelle de jatropha et des produits pour l’éthanol. Les produits oléagineux, animal et végétal, sont aussi très demandés aujourd’hui. Les coûts de ces produits, bio diesel et oléagineux, explosent. Il n’y a qu’à voir le marché local pour se persuader. Le litre de l’huile alimentaire a connu une hausse de 30% en un seul semestre. Il en est de même pour l’hydrocarbure.
La reprise en main de culture de canne à sucre et de la production sucrière est fortement recommandée. Les industries sucrières en quête de nouvel investissement constituent un passage obligatoire pour toutes les délégations d’investisseurs étrangers en prospection à Madagascar. Seulement 80% de la demande locale est satisfaite par la production actuelle. Or, les différentes infrastructures et les cultures existantes, si elles sont bien exploitées, pourront, non seulement satisfaire la consommation locale, mais permettre en plus à la Grande Ile d’approvisionner les pays africains et sub-sahariens.
L’exploitation à grande échelle et dans les normes de légumes constitue une opportunité à saisir ou à étendre. L’exemple de Lecofruit qui réussit à percer le marché international avec le haricot vert malgache le prouve. Sur le plan national, la demande ne cesse d’augmenter avec l’essor du tourisme. Encore faut-il pouvoir amener les produits jusqu’aux consommateurs. Sur le plan régional, depuis les îles de l’océan indien jusqu’en Afrique australe et Moyen-Orient, le marché est encore vaste et très ouvert. Les fruits exotiques et à contre-saison sont très appréciés sur le marché mondial. Le cas du succès du litchi en est un exemple. Enfin pour les produits de rente, le cacao et café malgache ont encore leur cote, surtout les premières qualités.
