En réponse à la revendication du syndicat des employés de zone franche, le ministre de l’Économie, du Commerce, du Développement du secteur privé et de la planification, Harison Randriarimanana, affirme que la mission de l’Etat est conduite à terme, la balle est dans le camp des députés. « Si le syndicat souhaite apporter des modifications au projet de loi, ils devront s’adresser à ces élus qui sont leur porte-parole, et qui légifèrent », a-t-il ajouté.
En fait, le syndicat réclame la suspension de l’examen de ce projet de loi au niveau de l’Assemblée Nationale, et demande à revoir tout le projet, adopté en Conseil des ministres le 11 juin dernier.
Selon Théophile Randriamanantena, secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs malgaches l’élaboration du projet ne s’est pas déroulée normalement. En effet, les travaux de réflexion devraient voir la participation de trois entités à savoir l’Etat, les employeurs et les employés. Or, les organisations des travailleurs n’ont pas été considérées.
Par ailleurs, ils sont en total désaccord sur certains points dont la suppression des demandes d’autorisation quant à l’application des heures supplémentaires.