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Economie

Jirama Mahajanga

Bientôt une centrale thermique au fuel-oil

mercredi 23 mai 2012

La Jirama Mahajanga est à la finition de la construction d’une centrale thermique fonctionnant au fuel-oil d’une puissance nominale de 4 mégawatts. Cette centrale, prévue être opérationnelle au mois de juillet 2012, mettra fin aux différents problèmes d’électricité qui avaient engendré l’interminable et frustrant délestage tournant d’il y a quelques mois dans la cité des Fleurs et qui a fait la grogne des abonnés à l’endroit de la Direction interrégionale de la Jirama Mahajanga.

Ce projet de centrale thermique, d’un coût de 4 millions d’euros, résulte de la coopération entre la JIRAMA et l’AFD (Agence française de développement). Il revient à la société britannique Broad Crown d’Angleterre d’assurer l’installation et la construction avec une entreprise locale, la SRCD (Société de représentation commerciale et de distribution) dans un délai de 18 mois. Les travaux ont commencé depuis le mois de novembre 2010.

Depuis toujours, la majorité des groupes électrogènes utilisés par la Jirama Mahajanga appartiennent à des sociétés privées, et il fut un temps où cette coopération connaissait une impasse, une des causes principales du long délestage tournant au mois de février. Par ailleurs, une majorité des groupes qui produisent l’électricité à Mahajanga tournent avec du gas-oil, entraînant le coût élevé de la distribution de l’électricité dans la ville.

Avec cette nouvelle centrale thermique, qui fonctionne au fuel-oil, un carburant moins coûteux que le gas-oil, la Jirama de Mahajanga pourra apporter plus d’amélioration dans ses prestations, en l’occurrence dans la satisfaction des besoins en électricité des usagers de Mahajanga. Ce besoin est à l’heure actuelle de 10 800 kilowatts sur les 14 500 kilowatts de puissance disponible à la Jirama Mahajanga. Celle-ci disposera de 17 700 kilowatts au démarrage de cette nouvelle centrale thermique. Les gros utilisateurs d’électricité telles les grandes sociétés de pêcherie dans la ville y trouveront un grand soulagement, et toutes les demandes de nouvelles installations ménagères auront également des suites favorables immédiates, selon l’explication du Directeur interrégional Randriatsimialona Jean Louis Raymond.

Selon toujours le premier responsable de la Jirama Mahajanga, en attendant ce démarrage de la centrale thermique, le service de distribution de l’électricité procèdera au remplacement de toutes les ampoules brûlées et cassées des poteaux luminaires dans les 26 fokontany de Mahajanga, avant la fête de l’indépendance. Une contribution de la Jirama dans la lutte contre l’insécurité publique dont la recrudescence est inquiétante dans la ville des Fleurs ces derniers temps.

Recueilli par Bill

13 commentaires

Vos commentaires

  • 23 mai 2012 à 10:59 | rabri (#2507)

    fuel oil, gas oil, ... NON NON !! il est grand temps de chercher des solutions avec des énergies renouvelables ( jatropha, solaire, biogaz, ...). ce sont des matières 1° disponibles ad libitum dans la région de Mahajanga et que NOUS MALGACHES pourrions exploiter nous-mêmes. Il est grand temps de privilégier LES CERVEAUX MALGACHES pour mettre en avant toutes nos ressources disponibles sur nos propres terres pour ne plus AVOIR DE COMPTE A RENDRE A TOUS CES BAILLEURS ETRANGERS RAPACES ET SPECULATEURS

    • 23 mai 2012 à 12:05 | Stomato (#3476) répond à rabri

      Mais oui, vous avez raison.
      Ces étranges rapaces qui ont payé cette centrale (et d’autres choses aussi) doivent être fusillés !
      Leur comportement est inadmissible. Payer une centrale au Fuel ou au Gasoil c’est positivement un scandale.

      Il vaut mieux une centrale au Jatropha (que Madagascar ne cultive pas, c’est trop de travail).
      Ou alors une centrale au bio gaz que nous malgaches pourrions produire, mais que nous ne produisons pas pour l’instant. Mais c’est pas grave les étrangers peuvent bien payer une fois de plus des installations qui ne serviront jamais. On a vu ça sous le règne de l’Amiral aux mains rouges.

      Les cerveaux malgaches sont bien privilégiés, faut pas trop les faire travailler. Les utiliser pour critiquer ceux qui font avancer le pays est bien plus efficace.

    • 23 mai 2012 à 12:25 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à Stomato

      RABRI...

      Le jatropha à Madagascar ?? ce n’est que de LITTERATURE jusqu’à maintenant ? Vous ne trouvez pas celà d’une envergure significative nulle part ailleurs à Madagascar....

      parler d’une centrale au JATROPHA c’est donc un Projet similaire au Voyage de l’humanité chez.... Saturne

      IL est vrai qu’il permis de REVER mais ....le réalisme ne tue pas non plus !

      Je trouve plutot qu’il fallait FELICITER cette BELLE realisation de la TRANSITION et de l’AFD en temps de crise surtout dans un secteur strategique comme l’Energie !

      Laissons les eternelles GREVES ET MANIFESTATIONS POLTIIQUES aux tananariviens ...ils en sont devenues des specialistes des manongana......pour manongana (destituer pour destituer) et ça tourne en boucle !

    • 23 mai 2012 à 15:03 | Stomato (#3476) répond à Boris BEKAMISY

      Humm, à mon humble avis la transition n’a rien à voir dans cette réalisation.
      En effet si les travaux ont pu démarrer fin 2010, le dossier à dû être bouclé courant 2009 et initié deux ou trois ans avant.

      Le seul enseignement que l’on peut en tirer est que l’aide par le biais de l’AFD a été fournie indépendamment de la transition.
      Et la tant décriée main-mise de la France sur ce qui se passe à Madagascar est mise à mal car ce sont des britanniques qui ont récolté l’argent de la construction.
      Et après cela des petites-têtes vont dire que la France en voulait à Ra8... et arrosait le DJ de fric !

    • 23 mai 2012 à 17:15 | internaute (#5979) répond à rabri

      Pauvre Rabri
      Heureusement qu’il y a des bailleurs de fonds pour financer ce genre de projet utile à la population
      Faut vraiment etre un gros foza pour ’’raler’’ comme tu le fais !
      Je te signale que sous Ravalo 70% du budget de l’Etat était constitué de prets dont la majorité remboursable (capitat et interets) ; là il s’agit d’une dotation ’’clé en main’’.

      Remarque en tant que cerveau (sic), tu pourrais enfin rentrer pour aider ton pays

    • 24 mai 2012 à 00:23 | rabri (#2507) répond à internaute

      Quand on n’a aucune capacité de réflexion et d’analyse comme « internaute », la seule arme est la violence des expressions.
      En terme d’électrification chez nous, surtout dans cette région de Boeny, rien ne vaut la VALORISATION DES RESSOURCES LOCALES. Heureusement que le MALGACHE DE COEUR ET DE SANG RABRI est une véritable bibliothèque qui SAIT RANGER pour l’éternité et pour la génération à venir les bonnes références pour le dvpt de son pays. La preuve, l’article suivant sur ce même site en mars 2010 : " Electrification rurale : Une centrale électrique à biomasse - mercredi 17 mars 2010 -
      http://www.madagascar-tribune.com/Une-centrale-electrique-a-biomasse,13730.html « Au forumiste »internaute", lisez dans le forum de cet article en 2010 les interventions TRES REALISTES de 2 forumistes : Rabri et Huchoc

      En complément de nos interventions dans cet article, je rajoute ceci : L’AFD est un bailleur de fond qui ne s’engage dans des projets de dvpt à Mada que pour accroître notre dépendance vis à vis de l’ IMPERIALISME ECONOMIQUE : l’AFD trouve plus son intérêt dans un projet « PLUS DE OIL » que dans un projet « TOTALE RESSOURCE LOCALE comme la biomasse ». Autre remarque sur l’AFD : pourquoi ce bailleur ne nous a aidé que très peu pour notre autosuffisance alimentaire avec le SRI (système de Riziculture Intensive) ? une réponse très significative : parce que le SRI, permettant de produire en moyenne 12t à 15t/ha de riz (contre 2,5t/ha chez nos paysans traditionnels) , ne nécessite ni d’ENGRAIS ni de SEMENCES AMELIORéES, ce qui risque de fâcher grossièrement ses partenaires (à l’AFD) multinationaux dans ces domaines d’intrants agricoles.

      Concernant le jatropha ( pour mon compère Boris), voici un élément de réflexion (articles et interventions de forumistes) pour son développement à Mada
      Extrait d’un autre article sur ce même site en septembre 2010 : "Biocarburant : Madagascar, détentrice d’un or vert ? - mercredi 15 septembre 2010, par Mona M. -
      http://www.madagascar-tribune.com/Madagascar-detentrice-d-un-or-vert,14704.html

      Pour conclure ma longue intervention, à mon compatriote « internaute », sans prétention ni arrogance, Rabri est physiquement à 10.000 km de notre pays mais son coeur et son cerveau sont très près des réalités malgaches .... mais son rapprochement physique ne sera plus très loin !!

    • 24 mai 2012 à 07:37 | Stomato (#3476) répond à rabri

      Quand vous achetez un bien, quel qu’il soit, vous espérez pouvoir jouir de sa possession.
      Quand vous faites un don, vous espérez aussi quelque chose en retour : un bénéfice financier ou autre.
      Quand un bailleur de fonds réalise une opération à Madagascar il espère automatiquement quelque chose en retour. Un retour sur « investissement » ? Cela fait des lustres que l’on ne peut rien attendre en retour de la part des Malgaches. Enfin si des reproches, ça marche bien les reproches...
      Le jour où vous trouverez un bailleur de fonds qui verse sans espoir de retours de l’argent dans ce tonneau des Danaïdes qu’est Madagascar vous le direz, peut-être...
      Il est vrai que les bailleurs autres que l’AFD ont bien mieux aidé Madagascar. J’en fais la liste ci-dessous :

      Vous reprochez à l’AFD de ne pas avoir aidé la mise en œuvre du SRI.
      Si vous analysez avec un peu d’objectivité le cas du SRI, vous devrez reconnaitre que les raisons de l’échec sont nombreuses.
      a) C’est un système conçu par un vazaha qui bouleverse les habitudes malgaches.
      b) C’est un système qui va à l’encontre des enseignements des « ancêtres ».
      c) C’est un système qui permet d’obtenir de meilleures récoltes, donc d’avantage de riz à se faire voler...
      d) Ce sont obligatoirement des « gens de la ville » qui vont devoir aller expliquer aux gens de la brousse. Les gens de la ville vont-ils accepter de rester longtemps loin du téléphone, de l’eau courante, de l’électricité ? Non, seuls des vazaha vont accepter cela et les gens de la brousse ne vont pas aimer.

      Le développement de la biomasse a un inconvénient majeur, il faut manipuler des produits que beaucoup de « fady » empêchent des malgaches de manipuler. C’est foutu d’avance.

      La culture du jatropha est relativement facile à mettre en œuvre à Madagascar. Il n’en est pas de même avec les traitements à faire pour en extraire du carburant. Et organiser les circuits de distribution sera aussi un beau casse tête. Suite à la privatisation du secteur pétrolier les embêtements ont été tels qu’il ne faudra pas compter sur la bonne volonté des pétroliers pour participer à cette mise en œuvre. Et ceux qui voudront s’en charger voudront récupérer des bénéfices avant même d’avoir commencé en en vendre.

      Oui, il y a beaucoup de beaux projets de développement à faire, mais ce ne sont que des projets...

    • 24 mai 2012 à 08:37 | rabri (#2507) répond à Stomato

      Stomato,

      pas d’accord du tout sur votre analyse sur l’échec du SRI chez nous, je vous donnerai ma version ce soir. Bonne journée !

    • 24 mai 2012 à 08:56 | Stomato (#3476) répond à rabri

      Si c’est pour porter la responsabilité de cet échec sur d’autres que des malgaches, votre réaction est inutile car on connait déjà cette explication.

      Dans les faits cet échec est avant tout le résultat de la réluctance des gens à toute forme de changement. C’est un comportement humain général, mais que les décisionnaires ne prennent jamais en compte, encore moins quand des facteurs interculturels sont en jeu. La peur d’être taxé de raciste si l’on cherche à prendre en compte des paramètres ethniques ou religieux.

    • 24 mai 2012 à 23:41 | rabri (#2507) répond à Stomato

      « Si c’est pour porter la responsabilité de cet échec sur d’autres que des malgaches, votre réaction est inutile car on connait déjà cette explication »

      Ayez au moins le sens de « l’écoute », je vous trouve prétentieux avec votre propos ci-dessus

      1) je reprends vos causes d’échec du SRI :
      « a) C’est un système conçu par un vazaha qui bouleverse les habitudes malgaches. »
      NON ! que çà vienne d’un vazaha ou d’un malgache (exemple vulgarisateur agricole transmetteur de techniques), les paysans malgaches sont méfiants d’une nouvelle technique car leur raisonnement est étonnamment particulier : ils sont plus attentionnés par ce qu’ils vont perdre ( temps de travail, vie sociale) que par ce qu’ils vont gagner ( avantages matériels). De toute manière, après la mort du père jésuite De Laulanié, ce sont des malgaches de l’association TefySaina qui ont repris le flambeau mais ils se sont heurtés à la même réticence

      « b) C’est un système qui va à l’encontre des enseignements des « ancêtres ». »
      je ne vois quels enseignements vous voulez dire ici mais d’après les résultats des enquêtes faites par les gens de Tefy Saina, beaucoup de paysans assimilent à des faits de sorcellerie le fait que les talles (=futures tiges porteuses des épis de riz) sont multipliées par 10 par rapport à la méthode classique

      « c) C’est un système qui permet d’obtenir de meilleures récoltes, donc d’avantage de riz à se faire voler... »
      NON ! les nombreuses talles et récoltes qui en résultent nécessitent une autre forme d’organisation ( = plus de manipulations techniques et plus de main d’oeuvre) à laquelle les paysans ne sont pas habitués et qui risquent de bouleverser leur habituelle organisation (= plus de temps libre et de vie sociale)

      « d) Ce sont obligatoirement des « gens de la ville » qui vont devoir aller expliquer aux gens de la brousse. Les gens de la ville vont-ils accepter de rester longtemps loin du téléphone, de l’eau courante, de l’électricité ? Non, seuls des vazaha vont accepter cela et les gens de la brousse ne vont pas aimer. »

      Ces « gens de la ville » existent depuis que nos paysans existent et ne sont autres que les vulgarisateurs agricoles FONCTIONNAIRES. Malheureusement, leur mission principale est de transmettre simplement des techniques agricoles sans se préoccuper des aspirations sociales des paysans, très importantes pour ces derniers

      2) et la responsabilité des vazaha là dedans ?? C’est une longue histoire que seuls les gens de l’Association Tefy Saina peuvent raconter avec des preuves tangibles. Je dirai tout simplement que quand un grand organisme français de dvpt international présent à Madagascar depuis « la nuit des temps » n’a pas pu arracher de la main de Tefy Saina ce projet SRI, il lui était facile de détourner facilement les bailleurs de fonds de leur bord dans d’autres projets concurrents et entrainer avec lui les meilleurs chercheurs malgaches ayant pu développer le SRI . Que voulez-vous, notre défaut principal en tant que malgache est d’être INSULAIRE : nous sommes peut être condamnés à ne trouver de bonnes réferences que chez les gens d’ailleurs !!

    • 25 mai 2012 à 08:03 | Stomato (#3476) répond à rabri

      1a) Ce n’est pas parce que le « créateur » de la méthode SRI était jésuite que vous devez argumenter comme un jésuite ! Je ne disais pas que la méthode SRI est tellement éloignée de la tradition que les paysans n’en veulent pas... Si je suis prétentieux, qu’êtes vous ?

      1b) Les « ancêtres » apprennent aux jeunes comment il faut cultiver le riz. Toute autre méthode relève de la sorcellerie, c’est vous même qui le dites. Et je suis de cet avis. Mais bien sûr c’est encore de la faute des bailleurs de fond, spécialement de l’AFD, si le poids des traditions ancestrales est encore si fort.

      1c) D’accord la méthodologie particulière du SRI permet une meilleure productivité, donc une quantité plus importante récoltée, donc plus de produit a se faire voler. C’est le cadeau en plus du travailler moins pour gagner plus...

      1d) Votre définition des « gens de la ville » me convient, et j’ai bien compris que d’après vous leur comportement (ne pas tenir compte des aspirations des paysans) est la responsabilité totale de l’AFD et al.

      2) L’Association Tefy Saina rencontre des échecs pour les raisons 1a à 1d ?
      Oui les gens de l’Association Tefy Saina peuvent expliquer à l’envi que c’est encore de la faute des vazaha si une chose conçue par un vazaha pour les malgaches est un échec.

      Si je suis prétentieux, quel est votre comportement ?
      Je ne vais pas le qualifier, je suis d’un naturel poli.

    • 25 mai 2012 à 08:54 | rabri (#2507) répond à Stomato

      J’ai dit que vous êtes prétentieux avec votre phrase :« votre réaction est inutile car .... ». C’est quoi cette façon de clouer le bec aux autres avant qu’ils n’aient fini avec leurs arguments ????

      Si vous analysez bien mes propos précédents, je critiquais la méthode AFD qui ne finançait que des projets qui ne font qu’ accroitre la dépendance de Mada vis à vis d’eux avec ces matières importées (fuel oil, ...engrais chimiques, semences améliorées). Quant au SRI, cet organisme a été volontairement détourné de l’aide au SRI à cause du poids d’un organisme français de recherche tropicale qui a perdu le brevet SRI face à Tefy Saina.

      Mais rassurez-vous : il y a d’autres petits bailleurs étrangers ( voir dans le groupement SRI qui s’est constitué) qui font correctement leur travail d’aide ( =finalité d’autonomie des aidés) en commençant par la FORMATION des paysans pour enlever justement ce poids de traditions ancestrales.

      Avouez donc que nous avons 2 perceptions différentes des choses. Vous, vous êtes pour le « développement » sans condition du moment que le produit réalisé « brille » mais éphémère. Moi, je suis pour le développement durable qui inclut la participation des acteurs principaux concernés ( dont formation) et l’utilisation des matières locales disponible à l’instar de la centrale thermique dans le Boeny fonctionnant avec de la biomasse

    • 26 mai 2012 à 06:17 | Stomato (#3476) répond à rabri

      Loin de moi l’idée de pouvoir clouer le bec à un Malagasy !
      Je sais que c’est peine perdue d’avance.
      La dialectique Malagasy m’est bien connue depuis longtemps.
      Dans aucun domaine existant ou à naître un Malagasy ne peut reconnaître un tort quel qu’il soit, et ne peut admettre qu’il a fait une erreur.
      En outre la propension a s’attribuer des mérites imaginaires est à l’image de celle qui consiste à accuser les autres de ses échecs.
      C’est la seule et unique raison qui m’a fait écrire cela.

      En ce qui concerne le SRI il est frappant de voir que dans les publications accessibles par Internet aucune n’est plus récente que 2008, à l’exception de la page du site Opération SRI Madagascar, parce qu’il y a eu une mise en ligne concernant une pétition.
      Et le plus triste c’est que le faible développement de la méthode à Madagascar perdure malgré la mise au point de la méthode en 1990.

      Je ne commenterai pas votre affabulation concernant le brevet « perdu » par le CIRAD au profit de celui accordé par l’OMAPI. ’C’est quoi l’OMAPI ???)
      J’aurais plutôt tendance à pleurer la perte des travaux faits sur la vanille Malgache au temps de l’ORSTOM... Et le résultat est là, la vanille Malgache est « morte », elle est devenue une référence et a définitivement perdu sa place de leader.

      Et si la vie de milliers de gens n’était pas concernée je pourrais dormir sur mes deux oreilles.
      Continuez à cultiver un orgueil démesuré, le monde entier constate vos résultats. Continuez a travailler petit avec de petits bailleurs de fonds, l’avance de Madagascar en 50 ans est remarquable.

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