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Economie

Biocarburant

Madagascar, détentrice d’un or vert ?

mercredi 15 septembre 2010 | Mona M.

Jatropha, valavelona, kinanana ou encore voanongo. Quel que soit le nom qu’on lui donne, l’arbuste à fleurs rouges et au coriace feuillage vert foncé que l’on trouve à l’état sauvage dans le sud malgache n’en finit pas d’attiser la polémique. Pour certains, elle serait un véritable « or vert », une « chance inouïe pour Madagascar », une « plante du futur ». Pour ses détracteurs, ce ne serait qu’un mirage.

Traditionnellement utilisé pour ses vertus médicinales, comme insecticide, dans la production de vernis ou encore pour servir de haies, le jatropha est devenu une véritable star lorsque est apparue la fièvre des biocarburants. L’huile que donne ses graines (à raison d’un litre d’huile pour 5kg de graines), non comestible pour les hommes ni pour les animaux domestiques, a en effet des propriétés très proches du diesel, ce qui en fait un agro-carburant de bonne qualité. Or, le marché mondial des biocarburants est en constante augmentation, surtout dans les pays occidentaux et la production de biocarburant est inférieure à la demande. Cela laisse présager de très importantes retombées pour les investissements dans ce secteur, d’autant plus que les pays occidentaux incitent à la consommation de biocarburants par le biais de la loi : l’Union européenne s’est par exemple fixé l’objectif de parvenir à 10% d’agrocarburants dans sa consommation totale.

Dans sa livraison du 14 septembre 2010, Afrique Hebdo dit aussi la plante capable de servir d’engrais, être utilisé pour la confection de bougies et de savon, ou encore remplacer dans les fourneaux les combustibles traditionnels de cuisson issus de la biomasse (comme le bois ou le charbon) ; ce qui permettrait aux femmes de cuisiner dans un environnement sans fumée et de gagner du temps en n’étant plus contraintes d’aller ramasser du bois de feu.

Poussant sur des milieux semi-arides, le jatropha présente l’avantage de ne pas trop faire concurrence aux cultures alimentaires, car ces espaces sont habituellement plutôt consacrés à l’élevage extensif. Pourtant, l’ONG les Amis de la Terre a publié en mai 2009 le rapport Jatropha – Wonder Crop ? Experience for Swaziland (http://www.foe.co.uk/resource/reports/jatropha_wonder_crop.pdf) montrant que la culture de cette plante contrairement au « miracle » annoncé, pourrait se faire au détriment de la production alimentaire du fait de la concurrence pour la terre et l’eau. L’association a même demandé à l’Union européenne de prendre en compte ces impacts dans l’étude qu’elle mènera en 2010 sur les changements d’affectation des sols à cause des agrocarburants, et de réviser son objectif d’incorporation de 10% en conséquence.

Autre détracteur de la « plante-miracle », Gilles Vaitilingom, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Ce dernier s’oppose aux théories des entreprises prônant la culture intensive du jatrophe comme l’ivoirienne BPR Afrique, qui expliquent que la plante, qui vit plus de 50 ans et produit deux récoltes par an, est on ne peut plus facile d’entretien. D’après le chercheur du Cirad, ce n’est pas si simple. Car si le jatropha ne demande pas de soin particulier à petite échelle, les choses se compliquent lorsqu’on étend cette culture. « Les coûts engendrés par la culture de masse du jatropha curcas n’ont pas été pris en compte au départ de nombreux projets, tant les propriétés « miraculeuses » de cette plante étaient vantées. (…) Dans les projets développés en Inde ou au Nicaragua dans les années 90, les agriculteurs, au bout de quelques années, ont fini par abandonner leurs cultures car elles ne leur procuraient pas les revenus promis », a indiqué Gilles Vaitilingom dans un article d’actu-environnement en mai 2009. Le chercheur n’a toutefois pas nié l’intérêt colossal du jatropha, il le recommande toutefois pour un usage local, et non pas massif.

Du fait de la crise politique, les investissements dans le jatropha ont de toute manière baissé à Madagascar ces deux dernières années, a indiqué Afrique Hebdo. Cependant, des compagnies telles la GEM (Green Energy Madagascar), la MMR (Madagascar Minerals Ressources), ou plus récemment Tozzi Renowable Energy, travaillent pour permettre au plus vite l’utilisation de diesel à base de Jatropha. D’après l’hebdomadaire, « un investissement de plus de 300 millions de dollars a été versé dans ce secteur ».

36 commentaires

Vos commentaires

  • 15 septembre 2010 à 07:52 | rabri (#2507)

    « Jatropha, valavelona, kinanana ou encore voanongo. Quel que soit le nom qu’on lui donne, l’arbuste à fleurs rouges et au coriace feuillage vert foncé que l’on trouve à l’état sauvage dans le sud malgache n’en finit pas d’attiser la polémique. Pour certains, elle serait un véritable « or vert », une « chance inouïe pour Madagascar », une « plante du futur ». »

    Voila une plante « or vert » qui se trouve dans l’environnement proche d’une partie de la population malgache (=les habitants du Sud). Ce sont eux qui doivent en priorité bénéficier des informations techniques et scientifiques sur les vertus de cette plante. Autrement dit, dans toutes les écoles de formation initiale ou d’adultes dans le Sud, le programme de formation devrait comprendre systématiquement un volet important incluant la transmission des savoirs en matières historiques, socio-culturelles,techniques, scientifiques et économiques autour de cette plante. Ce qui permettrait à une population entière d’être le vrai propriétaire d’une telle richesse empêchant son pillage et son gaspillage par des sociétés nationales ou étrangères avides de profits qui n’auront même pas de retombées positives à la population locale

    • 15 septembre 2010 à 11:06 | NEO SA (#4701) répond à rabri

      Il existe des projets d’exploitation agricole pour Madagascar qui ne remettent pas en cause la souveraineté des Malgaches sur leurs terres. Nous avons l’ambition, au contraire, de valoriser à notre niveau, le Pays, la Région et ses Habitants par un vrai développement économique équitable et exemplaire.

      Sur cette région, peu d’investisseurs sur les rangs... (sans doute que les belles plages y sont rares...) nous n’y allons pas pour profiter, mais juste pour y travailler. Notre projet fait l’unanimité... Nous avons rencontré tout le monde, Chef de Région, Maires, Habitants... et tout le monde nous attend... Certes nous demandons un bail de 70 ans, ce qui permet de sécuriser notre investissement, l’emploi des paysans et par là même le développement économique de la région...

      Mais :
      - Pas de contract-farming (ou seuls les paysans prennent des risques), mais des salariés, plus de 10 000 emplois direct à terme.
      - Pas d’assistanat, mais nous voulons développer une véritable économie durable dans le respect de la fierté des personnes...
      - Pas d’expropriation, les terres ne sont pas exploitables pour de l’agriculture vivrière. (Celles qui sont exploitées ou qui appartiennent déjà à des propriétaires seront exclues du bail).
      - Pas de déforestation, mais la valorisation de la savane avec 50 000 000 d’arbres qui vont également lutter contre l’érosion.
      - Pas de gratuité, le bail prévoit un loyer... (même pour des terres extrêmement pauvres et acides PH entre 4 et 5).
      - Pas de rétention de la connaissance mais une large collaboration avec les universités de Tana.
      - Pas de profit non partagé, mais une ONG d’accompagnement du développement économique de la région : www.asso-madda.org prélude de la Fondation qui prendra le relais.
      - Pas d’exploitation agricole non respectueuse de l’environnement, mais un projet contrôlé par WWF Madagascar.
      - Pas de développement anarchique sans concertation permanente avec la Région, les Maires et les autorités Malgaches.

      Aujourd’hui nous sommes prêts a embaucher et former, immédiatement, 1000 paysans... qui n’ont pas d’électricité, ni eau potable, ni soins médicaux, ni écoles, ni travail, oubliés des ONG (très peu y viennent), au centre de Madagascar dans la région de BONGOLAVA (il n’y a pas une majorité d’éleveurs de zébus dans cette région, mais plutôt une majorité de familles qui survivent). Longitude : 46.284997 Latitude : -18.421275 Altitude : 4491.649 ft plateau de Famosakova.

      Nous avons bien vu les efforts locaux pour essayer d’améliorer tout ça, mais avec peu ou prou de moyens, les choses sont difficiles. Nous pouvons certainement contribuer à accélérer le processus...

      Notre évolution sera forcément accompagnée par une dynamique locale, créatrice d’emploi direct et indirect...ne serait-ce que par le désenclavement de la région.

      Quelques notes sur le Jatropha

      Sans trahir la confidentialité de nos documents internes, veuillez trouver ci après ce résumé qui est issue des études et observations réalisées par la société NEO SA depuis 5 ans. De manière objective, il est difficile d’affirmer un certain nombre de choses concernant le Jatropha.

      En effet cette plante originaire d’Amérique du Sud possède en l’état, une faible diversité génétique. Ceci comporte des risques important sur le plan de la résistance aux maladies.

      Cette plante plastique peut réellement s’adapter sur des zones arides à tropicale ainsi que sur des terres marginales.

      Cependant, il faut noter que sa floraison est directement induite par l’apport hydrique. Avec une alternance possible de saisons sèches et de pluies dans l’année, on constate une alternance de la floraison et donc de la fructification… Par exemple, au Nicaragua, en raison du climat, la floraison est constatée toute l’année …

      Il a été démontré que la quantité d’huile est directement fonction de l’hygrométrie. La masse du fruit est de 0,41 au cap vert contre 0 ,87 au Brésil. L’humidité dans le fruit est de 4,9% en Angola contre 11% au Brésil Sa teneur en huile (en % du poids de la graine est 48,2% au Sénégal contre 61% au Brésil).

      Sa plasticité phénotypique est plus particulièrement fonction des conditions environnementales que de ses origines… et présentent des variations qui ne sauraient être interprétées comme des avantages adaptatifs. Ceci a été parfaitement démontré par les travaux de Heller en 1992.

      La qualité de la floraison est directement liée à l’alimentation hydrique et par conséquence au remplissage des graines, et donc :
      - Le nombre moyen de fruits dépend du nombre de rameaux
      - du poids moyen de la graine
      - du % moyen d’huile par graine.

      Les graines sélectionnées ne donne donc pas du tout la même production en fonction des conditions environnementales dans lesquelles elles sont implantées…

      Ceci est illustré par les observations de R. PIROT (CIRAD) en Inde De 1986 à 2003 Région de Nashik : 610 mm/an 8000ha Apres 7 ans : 1,25 T/ha → arrêt de la production Années 2000 Région de Karnataka : 1140 mm/an, terres marginales, fertilisation limitée Densité 2500/ha Après 5 ans sans arrosage : 500/ha Arrosage la 5ème année 1,2 t/ha

      La qualité de la production dépend donc strictement - la qualité du sol - du climat et de l’apport hydrique - de la pratique culturale retenue - de la sensibilité aux maladies
      - de la définition des bonnes quantité et qualités des intrants

      Il est très important aujourd’hui de bien comprendre que cette plante est non domestiquée et que toutes les plantations actuelles sont issues de culture de graines sauvages.

      Toute affirmation sur la potentialité en rendement d’une exploitation est donc fortement hasardeuse… De plus, malgré les croyances, des attaques ont été observées sur des monocultures : Golden altise, mineuse des feuilles, mildiou, termites, mites …

      En conclusion, seule l’amélioration variétale permettra de maitriser les rendements et les qualités de la plante. (Il est donc extrêmement imprudent de prétendre que la graine de Jatropha de Madagascar est l’une des plus productives).

      De très nombreux projets ont été abandonnés en raison du manque de réalisme des entrepreneurs. Ceci est d’ailleurs confirmé par les observations du GRAIN et de la Banque Mondiale. (Rapport de Harris SELOD)

      Je reste persuadé de la potentialité extraordinaire du Jatropha mais dans des conditions agronomiques réalistes.

      En ce qui concerne la mécanisation, bien qu’extrêmement tentante sur un plan strictement économique, elle doit être proscrite dans le cadre d’une implantation à Madagascar. A plein rendement, on peut raisonnablement estimer le besoin en main d’œuvre à 0,3 ouvrier par hectare (ceci comprenant l’entretien et la phase de récolte…). Tout autre hypothèse à la baisse ne serait pas réaliste…

      Les coûts de main de d’œuvre assez bas doivent permettre l’emploi d’un maximum de personne sans affecter notablement les rentabilités ni les ROI.

      La logique qui doit s’imposer, est le partage des richesses avec les populations, comme cela est d’ailleurs clairement exprimé dans le dernier rapport de la FAO. Ceci doit permettre d’augmenter le pouvoir d’achat et entamer le processus de nivellement des revenus. Evidemment, dés que les salaires augmenteront, la logique de mécanisation prendra le dessus. Mais les populations auront, entre temps, acquis les moyens de scolarité leur permettant de suivre cette évolution et donc les moyens de l’accompagner progressivement en n’étant plus cantonné aux taches basiques de l’agriculture… Le développement économique doit s’accompagner par le rééquilibrage (NORD SUD) du niveau de vie des populations. Cette condition est la seule perspective raisonnable d’un développement durable.

    • 15 septembre 2010 à 12:59 | Clavreul (#432) répond à NEO SA

      merci pour cet article très complet sur le Jatropha.
      En effet, cet arbuste à usages multiples peut être extrêmement intéressant pour le Malagasy des zones où il peut pousser. Toutefois, sa culture devrait se limiter à créer un bocage avec des haies vives en jatropha. Haies vives en courbe de niveau pour lutter contre l’érosion afin d’éviter les lavaka . Il serait aussi très interéssant de le cultiver sur de largeurs de plusieurs rangées afin de faire jouer au jatropha le rôle de pare feu naturelle. Cet arbuste ne doit pas être cultivé en plantation industrielle cela serait une grande erreur sur la plan environnementale. Toutefois il peut servir à restaurer les écosystèmes.

      Jean Yves Clavreul
      jean-yves.clavreul@wanadoo.fr

    • 15 septembre 2010 à 15:31 | NEO SA (#4701) répond à Clavreul

      Nos études démontrent que dans le cas d’une savane ayant subit de grave déforestation, sur des terres extrêmement appauvris, le jatropha doit aussi revaloriser ces terres tout en donnant du travail aux populations.

      il faut arrêter de préconiser des choses à sens unique... tout est question d’étude et de pertinence... ce qui est valable dans un cas ne l’est peut être pas dans un autre...

      Au bout de quelques années on peut entreprendre des cultures vivrières intercalaires...

      Demandez aux paysans d’Ambatomainty sud, de Tsarano... etc... ce qu’il en pense...
      Et arrêtons tous de décider pour eux... ce qui est bon ou pas bon... pour l’instant eux, essayent de survivre...

      Nous ne les avons pas abandonné... http://www.asso-madda.org

    • 15 septembre 2010 à 17:31 | Stomato (#3476) répond à NEO SA

      Plusieurs chose curieuses ont attiré mon attention dans votre message.

      Vous êtes une association basée à Marseille et vous oeuvrez pour Madagascar, d’est bien.
      D’après votre site internet vous avez des sponsors qui vous allouent des crédits, c’est mieux.
      Vous souhaitez créer une fondation, encore mieux.
      Mais cette fondation sera crée selon quelle législation ?
      Les fondations existent selon la loi malgache ?
      Voulez-vous créer votre fondation selon la loi française ?
      Si oui vous aurez un problème de financement. En effet une fondation indépendante doit déposer un capital de 160 mille euro. C’est nettement moins si votre fondation est portée par la Fondation de France... mais de l’ordre de 40 milel euro quand même.
      Si vous faites cela vous aurez deux problèmes :
      - Vos sponsors ne vous ont certainement pas donné de l’argent pour financer une fondation... Et ce que vous avez reçu est loin du compte, quand bien même vous méritez de grandes félicitations pour avoir réussi une belle levée de fonds. c’est un exploit par les temps qui courent.
      - Que vont penser les (paysans) malgaches si c’est une fondation française qui les fait travailler...

      Les données que vous fournissez sont parfois assez différentes de ce que l’on peut trouver aileurs, comme par exemple sur Wikipedia : fr.wikipedia.org/wiki/Huile_de_jatropha

      Vous dites : « Pas de développement anarchique sans concertation permanente avec la Région, les Maires et les autorités Malgaches. »
      C’est un voeux pieux, avec une concertation de toutes les parties que vous citez le développement ne sera pas anarchique, il ne sera pas du tout.

      Pensez au fait que vous allez bousculer les habitudes séculaires de paysans malgaches
      Votre article a déjà été jugé comme étant écrit par quelqu’un qui s’y connait... C’est vrai vous faites illusion auprès de gens qui n’ont pas étudié de près la question.

      Mais au moins vous ne manquez pas de bonne volonté c’est louable. Mais j’ai peur que cela ne suffise pas.
      Si vous trouvez le moyen d’obtenir de l’huile de Jatropha une semaine après avoir planté le premier arbre, alors vous aurez gagné.

      Dans le cas contraire vous vous heurterez à une inertie que vous n’imaginez même pas. Vous allez demander aux gens d’investir à long terme, le temps que les arbres plantés produisent assez de graines...
      Avant qu’il y ait de bonnes récoltes les paysans auront coupé les arbres pour avoir du bois pour cuire leur riz.
      Et si vous les payez pour planter, puis pour attendre les premières récoltes, ils ne verront aucun intéret a bosser pour être payés, alors qu’ils auront été payés pour attendre.

      Votre projet fait l’unanimité, uniquement parce que vous allez apporter de l’argent qui fera vivre quelques paysans pendant quelques mois, cela suffi largement à satisfaire tous les édiles locaux.

      Trouvez le moyen de convaincre les malgaches que eux-mêmes ont intéret a cultiver du Jatropha et cela aura des chances de marcher.
      Si vous organisez tout vous même, vous reproduirez les schémas qui n’ont pas fonctionné depuis 1960.

    • 15 septembre 2010 à 20:14 | NEO SA (#4701) répond à Stomato

      Je vais tenter de lever quelques confusions...
      1/ NEO SA n’est pas une ONG, mais une société.
      2/ dans l ’attente du démarrage de l’activité de NEO, nous avons soutenu la création de MADDA, que nous considérons comme le prélude à l’action de la future Fondation NEO.

      A la différence de certain, nous n’avons fait aucune publicité, préférant travailler sur le terrain avec plus de sérénité... avant de faire des promesses...
      Nous ne ferons d’ailleurs aucune promesse... seulement des contrats de travail et des réalisations concrètes...

      Nous sommes présent à Madagascar depuis 2007, où nous avons planté, avec les paysans de Tsararano, 16 000 plants en culture test...
      les paysans ont été rétribué pour le travail effectué. parallèlement nous les aidons aussi par des semences vivrières...
      afin de ne pas commettre d’impair, nous avons consulté un professeur de sociologie de Tana, afin de nous guider sur les meilleur choix concernant les bonnes pratiques.

      l’objectif est de démontrer que l’on peut avoir de bons projets industriels, parfaitement intégrés avec une politique RSEE (Responsabilité Sociale et j’ajoute, Environnementale) importante, sans pour autant sacrifier les ROI (retour sur investissement)

      je suis à disposition pour toutes questions complémentaire sur mon mail
      cp@new-oil.org

    • 15 septembre 2010 à 20:35 | NEO SA (#4701) répond à Stomato

      Monsieur STOMATO
      je ne cherche pas à donner de leçon à personne...
      j’ai trop de travail pour ca...

      par contre je sais depuis longtemps que WIKIPEDIA (instrument participatif d’internet) ne dit pas que des vérités...
      nos analyses sont issues de nos propres études et expériences...

      pour avancer, il faut construire et avancer...

      Il n’y a pas des solutions. Il y a des forces en marche qu’il faut créer. Les solutions suivent.
      Antoine de Saint-Exupéry

    • 15 septembre 2010 à 22:15 | Stomato (#3476) répond à NEO SA

      Il est vrai que Wikipedia contient des erreurs dans pas mal d’articles...
      Mais il présente l’énorme avantage de permettre à ceux qui relèvent des erreurs ou de simples inexactitudes de participer et de faire corriger des articles, ou de les faire mettre en quarantaine jusqu’à ce que tout soit au point.
      Et il en est de même avec les publications scientifiques internationales, elles sont examinées par des spécialistes avant parution.

      Je ne doute pas de votre bonne volonté, ni de l’excellence de votre travail au sein de NEO SA.
      Mais cela ne m’empêche pas de trouver étrange qu’une société dont le budget est celui que vous annoncez, ait un site internet aussi « minable ».

      Et puis vous parlez d’une association qui deviendra une fondation, et aussi de NEO SA qui se trouve être aussi « new-oil.org ».

      C’est pas simple tout ça...

      Etrange aussi le domaine new-oil.org qui est hébergé en Allemagne, alors que c’est censé être une émanation d’une asso basée à Marseille...
      Cela ressemble à ces société off-shore qui sévissent dans des pays du sud avec des intentions que la politesse m’interdit de nommer.

    • 15 septembre 2010 à 23:36 | NEO SA (#4701) répond à Stomato

      je vais vous éclairé sur « les choses étrange »...

      En ce qui concerne WIKIPEDIA nous apporterons les corrections que nous estimerons nécessaire le moment venu.

      Pour notre « site minable » (pas très courtois de votre part...) il s’avère qu’il correspond à notre volonté de ne pas communique pour l’instant sur nos travaux. Nous tenons à garder notre avance dans le cadre de notre développement.

      Sauf à considérer Marseille comme un paradis fiscal, nous sommes juridiquement implanté en France... avec une filiale à Madagascar.

      NEO SA créée le 13/11/2007 capital de 210 000 ! Siret 500 978 499 00019 40, avenue Saint Antoine 13015 Marseille.

      Je ne sais pas d’où vient votre évocation à l’Allemagne... Le .org est très usité en France... (avantage d’y choisir son nom de domaine si déjà utilisé par ailleurs).

      Il ne peut y avoir de confusion entre MADDA, ONG à but non lucratif et NEO SA société commerciale.
      NEO soutient MADDA, dans l’attente de la possibilité juridique de la Fondation NEO

      Pas de magouille donc... que de la transparence et du travail honnête...

      Les gens normaux ont besoin de raison, les gens intelligents d’intuition.
      John Edward Tang (un Marseillais...)

    • 15 septembre 2010 à 23:54 | NEO SA (#4701) répond à Stomato

      pour vous aider a comprendre
      http://www.webmaster-hub.com/publication/Les-noms-de-domaine-et-leurs.html

      .org Organisations
      .de Allemagne

      NEO ayant une vocation d’organisation internationale.

      Merci de m’avoir permis de clarifier un peu la position de NEO.

      je pense que nous pourrons reprendre nos activités sur Madagascar dès la fin de la crise, que j’espère proche pour tous les Malagasys
      La situation doit être de plus en plus difficile dans les couches sociales les moins favorisés.
      Nous l’avons vérifié sur le terrain... les Hauts Plateaux du centre du pays ne bénéficiant même pas d’un peu de tourisme... (les jolies plages n’y sont pas très courante...)

      En attendant, le développement économique de la région de Bongolava, auquel nous souhaitons apporter notre contribution, MADDA continu la réfection totale du dispensaire d’Ambatomainty Sud.
      Le budget de cette année, que nous espérons dépasser sera de 20 000€

      Notre philosophie est simple : faire mieux chaque jour que la veille, j’appelle ça une amélioration mesurable continue.
      Malcom R. Currie

    • 16 septembre 2010 à 11:06 | rabri (#2507) répond à NEO SA

      NEO SA,

      Je suis assez sceptique sur vos : « pas de .... mais ».
      Je voudrai dans votre projet une participation active des institutions ou organismes malgaches, surtout comme organe de contrôle.

      Accepteriez-vous pour ce projet à ce qu’il y ait un Conseil d’Administration et d’Exploitation et dont les membres comprennent entre autres des réprésentants de l’Etat malgache et de la région concernée, des scientifiques malgaches (soutenus ou non par des ONG multi comme WWF ou Greenpeace)aptes à évaluer à tout moment si des risques sur l’environnement sont suceptibles de surgir (pompage excessif des cours d’eau, effet nocif des intrants utilisés, ....).

      Contrairement aux projets précédents Daewoo, Varun, le bail de 50 ans me semble justifié si pendant tout ce temps d’exploitation, les malgaches, à travers ce Conseil d’Administration et d’Exploitation, aient un droit de regard PERMANENT sur l’impact économique et SURTOUT social et environnemental d’un tel projet

      Conclusion sur le plan général : IL EST IMPERATIF à ce que l’on crée prioritairement UN CONSEIL TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE (*) dans ce pays pour évaluer d’une part la faisabilité de tous projets de grande envergure et d’autre part, de faire privilégier avant tout les acquis techniques et scientifiques des chercheurs ou des ONG locales qui parfois, restent au placard (**) lorsque les décideurs politiques font leur grosse tête en faisant parachuter tout projet proposé de l’extérieur pour des raisons de profits pour quelques minorités.

      (*) avant même la création d’un Conseil Economique et Social

      (**) l’exemple du SRI en riz en est un. Cette recherche a vu le jour à Mada en 1985 (maximum de 23 t/ha et moyenne de 12 à 15 t/ha) et étrangement à l’heure actuelle, c’est à Mada qu’il est le moins vulgarisé contrairement à 30 autres pays qui l’ont adopté depuis !!!!!!!!!

    • 16 septembre 2010 à 21:13 | NEO SA (#4701) répond à rabri

      Bonsoir

      Ce que vous demandez n’est absolument pas impossible.

      Les modalités doivent juste en être parfaitement définies.

      Ceci étant, dans le cadre d’un bail, un certain nombre de clauses peuvent entrer dans sa rédaction.

      Un Etat, peut parfaitement agir dans un conseil d’administration, mais il faut pour cela qu’il investisse également dans la structure...

      Après, tout n’est question que de bonne volonté et de pertinence...

      Les conditions RSE E (responsabilités sociales et environnementales d’entreprise) seront de toutes les façons parfaitement vérifiables et mesurables.

      J’ai, pour ma part, et celle de mes collaborateurs , un grand soucis pour les aspects sociaux et environnementaux de notre projet...

      En ce qui concerne votre exemple... pompage excessif... nous avons choisis la région de Bongolava, justement pour sa pluviométrie comprise entre 1100 et 1200 mm/an.

      Son total déboisement, avec une terre extrêmement marginale (PH entre 5 et 6, suivant les analyses de sols effectuées) respecte évidemment une réelle logique écologique.

      La difficulté réside essentiellement dans son enclavement qui complique la logistique du fonctionnement...

      je pense qu’au bout de quelques années cette terre sera revalorisée et des cultures associés seront tout à fait possible.

      Ceci, nous a d’ailleurs été confirmé par des ingénieurs agronomes Malgaches

      Je partage votre avis sur des acquis techniques qui dorment stupidement ou faute de moyen.

      Ceci est l’avantage d’une société commerciale.

      Ses avancées techniques doivent impérativement être exploités au regard des investissements réalisés.

  • 15 septembre 2010 à 14:56 | bema (#828)

    Il ne faut pas refaire les mêmes erreurs qu’à Ilakaka. Une exploitation raisonnée et qui profite pleinement aux locaux avec l’aide de l’État est indispensable. La situation à Ilakaka est aussi grave que les bois de rose. Madagascar est un pays béni et c’est aux Malgaches d’en prendre soins et on ne doit pas se fier qu’aux experts étrangers car il y a des Malgaches compétents qui connaissent mieux la situation sur tout les plans.Misaotra Tompoko.

  • 15 septembre 2010 à 16:19 | da fily (#2745)

    interressant comme article, avec l’intervention de quelqu’un qui s’y connait. On n’arrête plus depuis quelques années de nous ravir les oreilles, et accessoirement de faire miroiter des lendemains qui chantent avec ce fameux or vert. Si on dit bio-carburant on doit penser « or » et pognon, pognon qui ne sera jamais dans les poches de celui qui vit et qui a vu se transformer sa région, son pays.

    Le summum en matière d’inconséquence, est ce qu’on a vu aux States et au Brésil, où l’agriculture n’est plus aux service de l’alimentation de l’homme, mais de ses besoins énergétiques. Et les impacts sur bien des apects ne sont encore palpables car il est trop tôt pour en tirer des conséquences, quoique...

    Allons bon, je voudrais tellement qu’il y ait un juste partage des choses dans ce monde où on a soif des mêmes choses, besoin des mêmes denrées vitales. Mais j’ai toujours réticence quand on clame quelque part que nous sommes assis sur un tas d’or dont on ignore l’existence. Surtout quand on constate les dégats qui découlent de ce genre de découverte, dégats souvent induits par une méprise en la matière, ou une mauvaise connaissance des impacts sur l’envirronnement et la population.

  • 15 septembre 2010 à 16:56 | Tanindrazana (#3224)

    Juste pour faire part de l’idee d’un ingenieur hydroloque francais valovotaka du Sud. Il disait :
    « Madagascar est un pays riche. Votre richesse se trouve dans toute l’ile et en grande partie dans le Sud et dans l’Ouest, Mais on n’a jamais voulu que les Malagches sachent combien leur pays est un tresor......tous les dossiers etaient la et que les futures propsections et recherches ont demontre combien ce tresor a suscite l’envie de tout les pays du monde, en particulier la France... »

    Doit-on encore se demander pourquoi cette crise a Madagascar ?

    • 15 septembre 2010 à 17:49 | Stomato (#3476) répond à Tanindrazana

      Vous êtes vraiment a plaindre !
      Encore a colporter des idées rétrogrades pour tenter de trouver des excuses au comportement totalement ignobles des dirigeants malgaches.

      Votre hydrologue français devait être ingénieur comme vos présidents sont amiraux ou docteurs...
      Savez vous avec quelles données le FTM continue a faire des cartes ? N’est-ce pas avec ce que les services français ont laissé à Madagascar après l’indépendance ?
      J’ai eu l’occasion de voir les documents relatifs aux explorations pétrolières faites a Madagascar juste avant et juste après l’indépendance.
      C’était des copies de ce qui a été laissé à Madagascar. Ce qui n’a pas été exploité à Madagascar et qui a certainement disparu, comme ont disparue les bandes magnétique des studios MARS...

      Savez-vous ou ont été formés la plupart des ingénieurs malgaches avant et juste après l’indépendance ?
      Pensez-vous réellement que tous le travail de géographie et de géologie, et d’autres techniques, a été détruit quand les français sont partis ?
      Une chose qui est certaine c’est que Madagascar n’a pas su faire croitre le potentiel laissé sur place. Ce qui fonctionnait bien n’a pas été entretenu ni développé, qu’il s’agisse de biens matériels ou immatériels.

      Tous les dossiers ont été laissés sur place à la disposition des malgaches.
      Et ce sont bel et bien des malgaches qui n’ont pas su exploiter leur contenu.

      OUI, cent fois OUI, vous devez vous demander pourquoi cette crise à MAdagascar, cette crise qui dure depuis 50 ans.
      La réponse n’est cependant pas acceptable par vous : votre incurie est la seule cause.

  • 15 septembre 2010 à 17:14 | Rakotoasitera Fidy (#2760)

    Allez .. on sort un instant des sentiers battus ... en esperant que tous ces propos pleins de bon sens puissent se réaliser

  • 15 septembre 2010 à 17:25 | Rakotoasitera Fidy (#2760)

    NEO SA

    Etes vous capable de satisfaire tous ces MAIS ???

    Ou est ce tout simplement une bonne pub pour votre ong ???

    Autrement avec qui aimeriez vous travailler ???

  • 15 septembre 2010 à 17:34 | Rakotoasitera Fidy (#2760)

    Je m’etonne que personne n’ait réagi quand NEO SA parle de bail de 70 ans ???
    Hein rabri !!!!

    • 15 septembre 2010 à 20:21 | NEO SA (#4701) répond à Rakotoasitera Fidy

      il faut juste bien lire TOUT mes propos... pas seulement des bribes, juste pour alimenter une polémique stérile...

      NEO c’est 14 M € d’investissement et 10000 emplois... petite erreur, pas 70 ans mais 50 ans...
      et alors, tout les pays moderne recherche des investisseurs...

      vous préférez peut être favoriser l’agriculture familiale ?
      Faire prendre les risques économiques aux seuls paysans ?
      Favoriser, du coup le travail des enfants ?

      lisez bien mon document jusqu’au bout Monsieur Rakotoasitera

    • 15 septembre 2010 à 21:15 | doudou (#4702) répond à NEO SA

      tout ça pour qu’à peine 10% de la population mondiale puisse rouler en voiture...alors que plus de la moitié n’a même pas de quoi se nourrir au quotidien (incluant bien sûr le sud de mada..). Je risque de paraître un brin idéaliste aux néolibéraux (qui se disent « réalistes », hahah), je voudrais juste vous demander pourquoi la course à l’ultra-libéralisme semble être devenue le but ultime quand il s’agit d’exploiter nos richesses ? je ne suis pas économiste, juste une citoyenne qui m’intéresse à ces questions. Que ce soit les multinationales ou les Malgaches entre eux qui exploitent ce filon (ou un autre d’ailleurs), le résultat sera le même si le seul objectif qu’on se donne est « rentabilité », « profits maximum », « main d’oeuvre bon marché donc coûts de production moindres » (mais le mot magique ici est « emploi » : on donne de l’emploi aux locaux dixit les ong et sociétés exploitantes, ils n’ont pas à se plaindre !), etc...
      n’avez-vous jamais entendu parler de l’île de Nauru et de sa recherche effrénée de « modernisme » occidental (= richesse matérielle, confort, dégradation des liens sociaux, sans parler de l’environnement totalement dégradé, et finalement inégalités sociales et pauvreté accrues parce que les réserves se sont épuisées) dans l’exploitation de son or à elle, le phosphate ?
      et il y en a des milliers des exemples comme ça..et pourtant, on continue toujours à prôner l’exploitation industrielle des ressources naturelles pour que seulement une poignée de gens en bénéficient, avec pour justification « oui, mais il faut être compétitif au niveau international, se moderniser, se »développer« , augmenter nos richesses ». augmenter les richesses, ok. pas au détriment de l’environnement sans qui nous ne serions rien, absolument rien ; et pas au détriment de l’humain (pour qui on croit qu’un semblant de salaire peut suffire à vivre). et surtout pas dans le but d’afficher des chiffres d’affaires de 6 à 12 chiffres en euros (ce qui est d’une abstraction et d’une vacuité extraordinaires..), mais plutôt dans le but de donner à manger, un toit, une éducation, la santé à la population pour que le pays avance réellement, c’est-à-dire profondément, et non en termes de PIB et autres IDH superficiels qui ne veulent finalement rien dire de bien concret quand on en vient à la vie de tous les jours..
      think long term...

    • 16 septembre 2010 à 00:09 | NEO SA (#4701) répond à doudou

      Je pense que vous vivez à la ville...

      Vous devriez aller demander aux gens de Tsararano, s’ils n’ont pas aussi envie de partager un peu de modernisme, de soins dignes de notre siècle...

      De manger de la viande au moins une fois par semaine et pas une fois dans l’année...

      D’avoir une espérance de vie moyenne supérieure à 55 ans...

      on peut toujours philosopher sur l’évolution de la société, pendant ce temps des populations meurent de faim...
      De dire qu’il faut simplement leur donner à manger est extrêmement cynique...

      Un peu d’apagogie...

      Je propose :

      - En plus des cultures à usage d’agrocarburants, la suppression totale des cultures non vivrières (liste non exhaustive...) :

      Lin, coton chanvre, sisal, bambou, osier, rotin... de toutes plantes ornementales (roses, tulipes... etc.), ou non essentielles à la survie de l’humanité : café, thé, épices, vanille, argan, tabac...

      - Retour total, à la culture familiale limitées à 0,5 ha maximum pour ne pas envoyer les enfants trop tôt aux champs...

      - Le même raisonnement peut être tenu pour l’élevage.
      Lorsque les animaux sont produits en quantité de plus en plus vastes, et requièrent d’immenses intrants de céréales, le bétail entre en compétition avec l’humanité. Si l’augmentation de la consommation de viande poursuit sa tendance actuelle, les animaux d’élevage consommeront en 2050 de quoi nourrir 4 milliards d’humains, l’équivalent de la population mondiale de 1970 ». (Sans compter sur les tonnes de méthane dégagées dans l’ atmosphère).
      Il faut donc cesser également l’élevage...

      - Inutile d’engager de grandes réformes foncières, de toutes manières les paysans du tiers monde n’ont pas les moyens d’en payer des droits...

      En fait, ces problèmes sont bien plus complexes encore. Il convient donc de ne pas laisser la réflexion aux seuls technocrates ou universitaires enfermés, dans de beaux bureaux climatisés, encore moins, aux seuls ONG prônant un monde parfait, ni aux industriels de terrains avides de profits...

      Il faut sans doute accepter que chacun ne détient qu’une part de vérité et non pas de LA vérité, qui n’existe que dans un autre monde ... mais là encore, c’est une autre histoire.

      En résumé, sortons de nos confortables bulles intellectuelles...

      La solutions se trouve certainement au milieu de tout ca

      Rien n’est plus dangereux que la certitude d’avoir raison.

      François Jacob

    • 16 septembre 2010 à 09:27 | lalatiana (#1016) répond à NEO SA

      J’apprécie votre honnêteté ...

      Cdt

    • 16 septembre 2010 à 15:15 | Stomato (#3476) répond à lalatiana

      Honneteté dites vous...

      NEO écrivait il y a peu :
      « NEO SA cre´e´e le 13/11/2007 capital de 210 000 ! Siret 500 978 499 00019 40, avenue Saint Antoine 13015 Marseille. »

      Le site infogreffe.fr connait NEO SA.
      Et le même site ne connait que les résultats financiers de 2008 (après 14 mois de fonctionnement), au 31/12/2008 le résultat était de - 194513 euro, oui, un résultat négatif.
      Cela arrive souvent dans des sociétés qui veulent s’arranger pour ne pas payer d’impots. Mais cela parait étrange pour le résultat de la première année.
      Le doute se renforce dans la mesure où les résultats de 2009 n’ont pas été transmis au tribunal de commerce...
      Tout aussi étrange, le nombre de personnes déclarées est de UN !

      NEO se demande pourquoi mlon évocation de l’Allemagne. Tout simplement en recherchant où est hébergé le site internet dont vous parlez.

      NEO rajoute :
      « Il ne peut y avoir de confusion entre MADDA, ONG à but non lucratif et NEO SA société commerciale. NEO soutient MADDA, dans l’attente de la possibilité juridique de la Fondation NEO »

      S’il ne peut y avoir confusion, les éléments trouvé après un tout petit temps de recherches sont assez flous.

      Je ne veux pas vous faire un procès qui n’a peut-être pas lieu d’être.
      Mais je sais depuis longtemps que mes amis malgaches sont souvent assez crédules, surtout vis a vis des vazaha beau parleurs, comme ceux qui ne peuvent pas terminer leurs messages sans y mettre une citation qui est sans grand intéret pour des malgaches !

      Il est probable que vous souhaitiez sincèrement, et que vous voulez faire un bon travail à Madagascar.
      Ce qui est gênant c’est la nébuleuse d’informations que vous donnez, informations dont la précision et le flou me font violemment penser à une arnaque.

    • 16 septembre 2010 à 16:51 | NEO SA (#4701) répond à Stomato

      Visiblement vous ne connaissez pas grand chose aux affaires entrepreneuriales...
      Notre société, actuellement en restructuration, publiera ses résultats en temps voulu avec l’accord du tribunal de commerce…
      Je peux vous dire par contre, que le résultat de 2009, est lui, négatif de 250 000€, ce qui est tout à fait normal pour une société en R&D.

      Nous ne nous sommes pas « jeté » comme beaucoup de sociétés dans le Jatropha avec pour seule info celles de Wikipédia ou « l’or vert du désert »...

      Nous avons depuis 2007, réalisé de nombreuses études :
      Etudes économique et logistique
      Analyses agronomiques, pédologie, climatique...
      Une étude environnementale complète
      Une analyse sociale
      Défini un itinéraire technique cultural adapté
      Entrepris de nombreux contacts et partenariat avec des universités et universitaires de Tana.

      Ceci nous a amené à investir donc + de 200 000€ uniquement en étude de faisabilité sur Madagascar...
      A perte, si nous ne concrétisons pas ce projet… Ces fonds provenant exclusivement de financiers privés, qui me font confiance…

      Le sérieux de notre dossier nous a permis une LOI de la part du fond d’investissement de la Caisse d’Epargne de 5 M€…
      Ceci a malheureusement été mis en stand by par la crise politique Malagache

      Notre méthodologie nous a permis d’être labellisé par Oséo, preuve du sérieux de notre projet.

      Je vous trouve, par contre, extrêmement désobligeant vis à vis de vos « amis » en les traitant de crédules…
      Et je vous cite plus haut
      « Vous dites : » Pas de développement anarchique sans concertation permanente avec la Région, les Maires et les autorités Malgaches. « C’est un vœux pieux, avec une concertation de toutes les parties que vous citez le développement ne sera pas anarchique, il ne sera pas du tout. »

      En ce qui me concerne, toutes les personnes que j’ai rencontré, universitaires, fonctionnaires, maires, paysans étaient tous des gens intelligents, compétents et de bonne volonté…

      Visiblement, vous êtes victimes de clichés dépassés…

      Pour vous être agréable, je ne terminerai par une citation qui est surtout sans grand intérêt pour votre compréhension.
      Ceci dit, je vous remercie de me donner l’occasion de donner un certain nombre de précision concernant ce projet très abouti.

      Cordialement

      Christian PRETOT
      PDG de NEO SA

    • 16 septembre 2010 à 17:26 | doudou (#4702) répond à NEO SA

      Je pense que vous aussi, vous vivez en ville. mais on s’en fout, là n’est pas la question !
      d’ailleurs, il n’ya rien de diabolique à vivre en ville, si ce n’est très mal connaître la réalité des autres personnes sur qui nous dissertons tous.

      Ce que je voulais dire Neo Sa par mon intervention, c’est qu’il faut arrêter de vouloir à tout prix exploiter les ressources que nous avons, si ce n’est pas pour un profit local (car plus maîtrisable),et non pour alimenter les voitures des occidentaux (et les nôtres accessoirement).

      c’est aussi arrêter d’être dans cette logique capitaliste au sens ultralibéral, et non au sens « on fait des choses qui nous servent avec tel ou tel capital »(c’est ce que nous faisons tous)

      vous avez écrit : « De dire qu’il faut simplement leur donner à manger est extrêmement cynique... ». je vous ai parue cynique, ce n’était pas du tout mon intention, je pense que je me suis mal exprimée quand j’ai écrit qu’il fallait « donner à manger ». ce que je voulais dire par là c’est que trouver des choses bonnes à manger, pour tous les jours, est une vraie gageure. et c’est une activité qui ne doit pas être sacrifiée (comme beaucoup de gens le ofnt en occidenet et de plus en plus chez nous avec les nourritures industrielles), au profit...des profits...

      je ne suis pas la mieux placée pour en parler, mais allez vous informer sur les actions de pierre rabhi, et de son association terre et humanisme, qui oeuvrent au niveau local au maroc et au burkina faso, ou encore les actions de vandana shiva et de son association navdanya en inde qui protège et distribue les milliers de types de semences, dont la diversité est en train d’être tuée par les multinationales de l’agro-alimentaire.

      je sais que ça a l’air complètement fourre-tout ce que j’écris, pourtant TOUT EST LIE, et c’est là où je voulais en venir dans mon premier commentaire : exploiter le jatropha pour du biocarburant peut certes donner des emplois directs aux paysans locaux, mais cela entretient une logique économique, politique et sociale, qui, nous le voyons, et le vivons en ce moment-même, n’est pas bon pour nous.

      il existe des alternatives, ne nous laissons pas aveugler.

      (en plus, vous avez l’air de vous intéresser un tant soit peu à l’environnement et à ses conséquences sociales et économiques, alors, hein..)

    • 16 septembre 2010 à 18:26 | Stomato (#3476) répond à NEO SA

      "Cordialement
      Christian PRETOT PDG de NEO SA"

      Pardon Môssieur le PDG, après cette fin de message je n’ai plus rien à dire.
      Je réalise qu’à côté de vous je ne suis qu’un pauvre con.

      Et je vois avec plaisir qu’un spécialiste tel que vous considère comme normal de terminer de exercices avec un résultat négatif.

      Je vous laisse le champ libre pour mettre en oeuvre votre escroquerie.

    • 16 septembre 2010 à 18:54 | Stomato (#3476) répond à NEO SA

      Lu quelque part sur le web :
      >>NEO new ecologic oil Cette firme de production d’énergie bio du Sud de la France (www.new-oil.org) prévoit la plantation de 30.000 ha dans la région du Bongolava, à 80 km environ, au Nord de Tsiroanomandidy. Le but est de produire de l’huile de plante pour l’exportation en Europe. Les 30.000 ha seront répartis entre cinq fermes ; et chacune sera dirigée par un tandem composé d’un manager et d’un agronome. Un professeur de sociologie de l’Université d’Antananarivo fait également partie de l’équipe, pour assurer une bonne relation avec la population locale. Pour la réalisation, il faut compter sur la population locale, parmi laquelle les travailleurs seront recrutés, et sur l’utilisation de machines : 8 tracteurs, ainsi que quelques camions (pour le transport des travailleurs) seront importés. <<

      Très intéressante cette intention de produire de l’huile de Jatropha en vue de l’exporter en Europe...
      C’est nouveau ? Ca vient de sortir ? Ou bien est-ce une partie du plan qui a été abandonnée ?

    • 16 septembre 2010 à 20:29 | NEO SA (#4701) répond à Stomato

      Monsieur
      En ce qui me concerne, mon éducation ne me permet pas vous injurier...

      De plus, il est quand même difficile d’insulter une personne qui n’a que le courage de se camoufler derrière un pseudo...

      ET surtout, je pense que tout le monde à bien compris vos graves lacunes, mais singulièrement que vous n’étiez qu’un « polémiqueur de comptoir ».

      Je pense que vous êtes Français (ceci me fais beaucoup de peine, vous ne donnez pas vraiment une belle image...) et vous avez mon adresse, je me tiens personnellement à votre entière disposition pour tout renseignement ou explication complémentaire...

    • 16 septembre 2010 à 20:39 | NEO SA (#4701) répond à doudou

      je vous invite relire mon raisonnement par l’absurde (apagogie ) plus haut...

      L’économie est un tout...

      j’ai écrit également plus haut :

      En ce qui concerne la mécanisation, bien qu’extrêmement tentante sur un plan strictement économique, elle doit être proscrite dans le cadre d’une implantation à Madagascar. A plein rendement, on peut raisonnablement estimer le besoin en main d’œuvre à 0,3 ouvrier par hectare (ceci comprenant l’entretien et la phase de récolte…). Tout autre hypothèse à la baisse ne serait pas réaliste…

      Les coûts de main de d’œuvre assez bas doivent permettre l’emploi d’un maximum de personne sans affecter notablement les rentabilités ni les ROI.

      La logique qui doit s’imposer, est le partage des richesses avec les populations, comme cela est d’ailleurs clairement exprimé dans le dernier rapport de la FAO. Ceci doit permettre d’augmenter le pouvoir d’achat et entamer le processus de nivellement des revenus.

      Evidemment, dés que les salaires augmenteront, la logique de mécanisation prendra le dessus. Mais les populations auront, entre temps, acquis les moyens de scolarité leur permettant de suivre cette évolution et donc les moyens de l’accompagner progressivement en n’étant plus cantonné aux taches basiques de l’agriculture…

      Le développement économique doit s’accompagner par le rééquilibrage (NORD SUD) du niveau de vie des populations. Cette condition est la seule perspective raisonnable d’un développement durable.

      Ceci correspond aussi à ce que vous écrivez, mais avec une vision réaliste des choses..
      Même, si idéologiquement, vous n’avez pas tort, il faut tenir compte des réalité...
      le monde est ce qu’il est... il faut juste faire les choses avec discernement et réalisme si on veut réellement les faire avancer...

      Peu importe où vont les importations, du moment que les gens qui les produisent en profites aussi...

    • 16 septembre 2010 à 23:31 | doudou (#4702) répond à NEO SA

      j’aime bien quand vous écrivez : « Le développement économique doit s’accompagner par le rééquilibrage (NORD SUD) du niveau de vie des populations. Cette condition est la seule perspective raisonnable d’un développement durable. »
      ça résume bien là où nos façons de voir et de faire les choses diffèrent.
      je pense qu’on aspire à la même chose pour nous, et pour ces paysans du sud de mada, et d’ailleurs : une vie décente.
      là où je ne peux pas adhérer à votre façon de faire, c’est quand vous parlez de réequilibrage nord sud au niveau de vie des populations quand on sait tous très bien que le Sud, le Tiers-Monde, les Pays pauvres, les PMA, les PED, appelez-les comme vous voulez, que ces pays donc, sont la main d’oeuvre du Nord : ils produisent tout ce qui fait que la vie des occidentaux semble si facile (agriculture, pharmaceutique, habillement, minerais pour ordinateurs et autres avancées technologiques, etc..)

      aussi, tant qu’on restera dans cette logique, peu importe si les richesses en chiffres sur les papiers augmentent, il n’y aura pas de réel changement dans la profondeur. c’est pour ça que j’ai donné tous ces exemples d’alternatives, et aussi de cas où cette logique a montré ses failles.

      je suis d’accord avec vous quand vous dites qu’il faut faire avec ce qu’il y a, et il y a beaucoup de choses possibles à faire en-dehors de ce système, qui sont certes moins mirobolantes en termes de profits et de chiffres, mais qui marchent mieux au niveau de la qualité et de la durabilité.

      Par contre, je ne peux pas être d’accord avec vous quand vous dites que le monde est ce qu’il est. C’est bien le même fatalisme qui a permis aux marchés spéculatifs de repartir de plus belle dans leur délire après pourtant des conséquences désastreuses en 2008 et 2009 (« on n’y peut rien, les marchés sont comme des dieux invisibles qu’il ne faut pas contrarier »)

      Or, si le monde est ce qu’il est, c’est bien parce que des hommes ont agi de telle manière à ce qu’il soit comme ça, ce qui vaut pour les bonnes et les moins bonnes choses de notre civilisation et de notre époque.
      Nos actes ont toujours des conséquences. c’est parce que des hommes ont choisi de réagir à tel ou tel événement (ne plus marcher pieds nus parce que ça fait mal quand on fait de longs voyages par exemple..) que des avancées se sont faites (les chaussures..)

      donc, si nous voyons que ce système, cette logique, malgré ses avantages (plus de confort, c’est sûr), peut être modifiée pour être profitable au plus grand nombre, et plus justement, pourquoi ne pas tenter ?

    • 17 septembre 2010 à 11:04 | NEO SA (#4701) répond à doudou

      Ceci est un débat idéologique dans le quel je n’ai pas de solution...

      Les avis seront toujours contradictoires et tout le monde a sans doute un peu raison aussi...

      Je ne fais pas partie des gens qui font de l’idéologie... plutôt du camp de ceux qui agissent...

      A chacun de changer le monde à sa manière... pas avec des mots, mais de l’implication réelle, de prendre des risques pour sa personne, ses propres richesses... et faire valoir ses idées...

      Rien ne sert de dire, il faut faire ça ou ça... il faut entamer son combat et en assumer soi même les éventuelles conséquences..

      Ma vie a toujours été gérer de cette manière...
      Je suis un ancien commandant des Marins Pompiers de Marseille. j’ai eu l’honneur de commander le secteur centre ville de cette unité d’élite. plus particulièrement, j’étais l’un des 5 spécialistes internationaux des secours sur tremblement de terre.
      A ce titre je suis intervenu sur tous les tremblement de terre de la planète (Italie, Algerie, Mexico, Arménie...) conseiller technique du Ministère de l’intérieur au Risque Majeurs de Monsieur Haroun Tazieff. Blessé 16 fois en service commandé.. je vous fait grâce des toutes mes médailles pour courage et dévouement pour fait de sauvetage...
      Dans tous mes combats, mon implication personnelle à toujours été très importante...pas de discours stérile, juste de l’action...

      Aujourd’hui, je ne risque plus ma vie ni mon intégrité physique, juste mon argent et beaucoup de temps, mais mes nouvelles actions resteront juste...

      Vous avez peut être sauté le passage juste avant...

      « Ceci doit permettre d’augmenter le pouvoir d’achat et entamer le processus de nivellement des revenus. Évidemment, dés que les salaires augmenteront, la logique de mécanisation prendra le dessus. Mais les populations auront, entre temps, acquis les moyens de scolarité leur permettant de suivre cette évolution et donc les moyens de l’accompagner progressivement en n’étant plus cantonné aux taches basiques de l’agriculture… ».

      Bien sur que les salaires sont bas aujourd’hui, mais tout le monde sait bien que le développement d’une économie augmente les salaires... ceci est d’ailleurs vérifiable en observant les revenus minimum obligatoire dans chaque pays... plus l’économique est vigoureuse et plus le SMIC augmente...

      Rien ne va changer en 2 jours, mais si chacun s’implique on va sans doute accélérer un peu les choses...

      Il faut justement profiter de cette extraordinaire compétitivité de salaire pour prendre des parts de marché, créer des emplois... et doucement, mais surement, les choses vont s’améliorer... ceci dit on peut toujours voir le verre à moitié vide ou a moitié plein...

      je préfère garder mon enthousiasme et mon optimisme

    • 17 septembre 2010 à 15:41 | rabri (#2507) répond à NEO SA

      « Je suis un ancien commandant des Marins Pompiers de Marseille. j’ai eu l’honneur de commander le secteur centre ville de cette unité d’élite. plus particulièrement, j’étais l’un des 5 spécialistes internationaux des secours sur tremblement de terre »

      Un ancien pompier pour conduire un projet d’agrobusiness à Mada ???? Aie, aie, aie nos cours d’eau vont être à sec !!! Et C pas étonnant que les volets sociaux et environnementaux de votre projet vont « brûler » de mille feux ! LOL !!!!

      Autre question : vous payez combien l’ingénieur agronome malgache que vous avez embauché dans ce projet ???

    • 18 septembre 2010 à 00:16 | doudou (#4702) répond à NEO SA

      ouhlàlàlàlàlà....je vois à qui on a affaire....ça ne laisse rien présager de bon tout ça...

      agir agir agir et agir, sans se poser un minimum pour réfléchir aux conséquences, c’est bien une politique sarkozyste non ? et c’est pas folichon folichon...

      bravo pour votre dévouement et votre courage dans votre carrière de sauveteur-pompier-héros, mais malgré vos bonnes volontés (le sont-elles vraiment, bonnes ?), je ne peux pas vous faire confiance pour un tel projet, désolée.

    • 18 septembre 2010 à 00:18 | doudou (#4702) répond à rabri

      je suis d’accord : ça fait peur ! =)

  • 18 septembre 2010 à 11:47 | citoyen (#1770)

    Merci pour cet article et ces commentaires très intéressants.
    Une chose m’interpelle lorsqu’on parle de « biocarburants », c’est l’analogie avec « agriculture biologique », alors qu’on sait que la monoculture à grande échelle et l’agriculture biologique sont difficilement compatibles.
    A cause de l’appauvrissement de la biodiversité, les monocultures sont plus vulnérables aux attaques de maladies et parasites, et lorsque c’est non alimentaire on est moins regardant quand à la toxicité des produits employés.
    Si en plus on utilise des fertilisants bon marchés issus du pétrole, on utilise de l’énergie fossile pour faire pousser du « biocarburant », le bilan économique peut-être favorable, mais quel est le bilan énergétique ?

    J’aurais quelques question à poser :

    - Le WWF a t-il publié un ou des rapports concernant ce projet ?
    - Sur cette surface de 30’000 hectares (ordre de grandeur un rectangle de 15 km sur 20 km), quelle est la production prévue en litres de carburant ?
    - La transformation en produit fini est-elle prévue à Madagascar ou en Europe ?
    - Peut-on envisager que la production soit consommée à Madagascar,qui importe aussi du pétrole ?

    Salutations

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